C'était sensé être calme, désolé.e

...

Je vais regretté. C'est pas grave. Je disparaitrais si j'en peux plus.  cerise_confite_

Ne le lis pas. Je sais pas tes réactions je sais pas, je sais rien, je sais pas si ça va te faire mal ou rien je sais pas j'en peux plus choisis, choisis pour moi, lis le ou le lis pas c'est pas grave j'en peux plus de pas savoir. Lis, c'est rien pour toi, peut être, je sais pas. Je sais pas ce que tu ressens peut être que tu t'en fou je sais pas et j'en peux plus de pas savoir. Je suis désolé.e. C'est pas ça, c'est pas ce que je voulais dire, pas tout en tout cas, c'est pas ça tant pis j'arrive pas j'arrive plus je suis désolé.e j'arrête là parce que je vois plus rien. Je corrige pas je corrige rien je peux plus j'ai pas la force je suis désolé.e j'en ai marre de joué la victime j'en peux plus j'aimerai porter continuellement un signe désolé.e pour que tout le monde sache, j'aimerai le hurler au monde DESOLE.E DESOLE.E DESOLE.E DESOLE.E

...

Les gens changent.

C'est fou, hein. Les gens grandissent, les gens mûrissent. Des personnes que j'adorais deviennent détestables, des personnes que je n'appréciais pas deviennent des amis. Les gens changent. Je le sais pourtant. Ma meilleure amie était une inconnue qui ne m'appréciait pas (j'espère qu'elle m'apprécie maintenant). J'ai moi même changé (je crois).

Alors pourquoi je ne m'en suis jamais rendu compte ? Que tu avais changé, surtout depuis qu'on ne se parle plus ? Comment j'ai fais pour rater ça ? Enfaite je sais comment. J'étais aveugle. Aveugle par la haine, par la douleur, la rancune, tenace. Tu as changé. Tu n'es plus la même, même si tu as toujours étais adorable sur certains points. Pourtant je ne regrette pas. Enfin si. Je regrette toutes les choses que j'ai dites et pensées, mais en même temps je suis une pute, alors ça ne me surprends pas plus que ça. Je ne regrette pas ce qui s'est passé, la cassure. J'aurai peut-être aimais que ça se passe différemment, mais voila, c'est la vie, et c'est moi qui l'ai fais, c'est ma faute, j'ai rien a dire. Je n'ai rien à dire du tout. Pourtant, des sentiments restent. La haine, le remord, l'amour, la rancoeur. Et la jalousie, inconsciemment. Enfin pas vraiment, je ne sais pas ce que c'est. C'est un sentiment amère dans ma bouche quand je vois tes photos sur insta, celles avec tes potes, ta famille, celle dont je me suis moi même exclue. Et c'est foutrement étrange. Je pense que c'est ça, de l'étrangeté, un peu d'amertume et ce relent d'incrédulité, d'émerveillement, ce moment où tu te rends compte du temps qui passe, du temps qui est passé. Je me demande comment ça serait, d'être là, sur tes photos, ta soeur jumelle de coeur. Je me demande ce que j'aurai pu faire pour être dessus, je me demande comment se sentiraient nos nous petites, celles qui se tenaient par le bras, celles qui se promettaient des choses intenables, celles qui imaginaient le monde ensemble, celles qui pensaient vieillir ensemble, meilleures amies jusqu'à la mort, et après. Celles qui se mentaient en se regardant droit dans les yeux, mais qui ne se mentaient pas vraiment parce qu'on le pensait, parce que tu étais ma soeur et que je t'aimais, autant que je te détestais. Je t'ai jamais menti, pas vraiment, quand je te disais qu'on se verrait, qu'on serrait toujours ensemble. Oui, bien sur je m'imaginais sans toi, bien sur que quand la 6ème est arrivée, j'étais tellement contente que tu ne sois pas dans mon collège, et je suis vraiment désolée si tu tombes sur ça et le lis. Mais tu étais ma soeur. Je connaissais toute ta vie, tous tes secrets (je crois) et tu me connaissais aussi. Je ne sais même pas si tu sais que Zigzag est morte. Tu ne sais pas comment ça m'a fais mal, la douleur qui ne veut toujours pas se taire, 4 mois et 7 jour plus tard. Tu étais mon tout, ma confidente, tu as étais la première à savoir, pour ma crush, alors que c'était l'un de mes plus gros secrets. Je t'ai confié des trucs putains, alors qu'on ne se parlait presque plus. Tu étais mon tout, tu étais mon journal intime, tu étais ma soeur. Mais je te détestais. Et c'est bien, c'est si bien, parce que je pense que nous pouvons avoir une bonne relation dans l'avenir, maintenant qu'on ne se ment plus, maintenant que tu as laissé tombé, que tu as Comparis (le crois) qu'on ne serait plus jamais soeurs, ni même amis. Mais ça n'empêche, ça n'empêche pas que j'ai toujours, au fond de moi, l'envie de me tourner vers toi quand ça ne vas pas, pour pouvoir te raconter mes problèmes sans écouter les tiens. J'étais toxique, et je comprends pas comment tu ne t'en ai pas rendu compte. Je ne comprends franchement pas. Après c'est moi qui écrit, je sais pas ce que tu penses au finale. Je ne sais rien de toi, de ce nouveau toi, ce toi dont j'ai envie, envie de m'approcher et peut-être de créer un lien, de reconstruire une petite maison, ou juste une petite cabine, là où avant il y avait une maison, une maison si belle et si imposante de l'extérieur, mais qui à l'intérieur était remplis de troues, de courants d'air et de mensonges. Mais je ne sais pas, je ne sais pas ce que tu penses, je ne sais pas si j'invente tout dans ma tête, et j'ai la furieuse envie que tu lise, que tu vois et que tu me dise ce que t'en pense, que tu me dise si j'invente tout, dans ma tête, alors que rien, rien de ce que j'ai dis n'a existé. Car ce n'est que mon ressenti. J'ai une furieuse envie de t'identifiée, en bas de ce texte. Parce que je pense qu'on devrait parler, vraiment parler, de nous, de tout ce qui s'est passé, ce que tu as ressentis et ce que j'ai ressentis, qu'on éclaire tous ces endroits trouées et sombres de cette maison détruite. Et je ne suis pas triste que la maison n'existe plus. Vraiment.

Et pourtant, au fond, je continue à me demander ce que ça ferait. D'apparaitre dans tes story, dans tes photos. Peut-être que c'est moi, qui n'arrive pas à m'en remettre, alors que c'est moi qui l'ai fais, qui ai foutu le camps. 

C'est nul nul nul, j'arrive jamais à dire ce que je veux dire, à exprimer tous ce que je ressens, peut-être parce que j'invente, ou que je me rajoute des émotions. Je ne sais pas. Et je commence vraiment vraiment à en avoir marre, de jamais savoir, de jamais comprendre. Peut-être que je devrais arrêter de vouloir éclaircir mes pensées, peut-être que je devrais m'enfoncé dans ce monde fictif si paisible, ce monde qui a une date d'expiration.

Vois. Lis ou lis pas, j'm'en fiche. Je veux jouet que ça s'arrête, que la culpabilité s'arrête, que j'arrête d'avoir mal aux os quand j'y pense, à toi, alors que c'est rien, peut-être que c'est rien, qui a jamais rien eu. Je pète un câble, c'était sensé être un chapitre calme. Maintenant c'est le bordel et j'ai mal dans mes os, les os de mon dos, les os de mes jambes. Partout. Je vais arrêter, repartir dans mon joli et joyeux petit monde. Alors pourquoi j'arrête pas de taper, pourquoi les phrases s'enchainent dans ma tête, comme dans un putain de filme, je veux arrêter c'est fini goodbye merde au revoir je me relis même pas salut au reVOIR BOREDL DE MERDE


Je vais regretté. C'est pas grave. Je disparaitrais si j'en peux plus.

Ne le lis pas. Je sais pas tes réactions je sais pas

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