30🎮On va fluncher

« Ça reste entre nous, n'est-ce pas ? Secret professionnel ? »

Le Dr. Rousseau hoche une nouvelle fois la tête alors que je me relève du trop confortable fauteuil de son cabinet. Il semble digérer tout ce que je lui ai raconté et d'après les conseils qu'il m'a donnés, je semble être sur la voie du « déblocage ».

J'ai également dû lui parler des nouvelles concernant le fameux Simon Dubois.

Après l'annonce faite par ma mère mais surtout deux jours plus tard, j'apprenais officiellement par la radio en ligne de ma ville natale, par ailleurs tenu par deux anciens camarades de lycée extrêmement beaufs, tous les tenant et aboutissant de l'affaire.

Si l'on n'avait aucune preuve de la participation de Simon Dubois sur quelconque forum pédopornographique sur le dark web, son historique de navigation ainsi que ses dossiers « secrets » avaient été révélateur de sa nature.

Ça a fait grand bruit dans notre ville mais ça a été limite étouffé dans son milieu professionnel. Plutôt que de salir son entreprise et sa profession, ses patrons ont préféré purement et simplement le faire « disparaitre », du moins jusqu'à l'assurance qu'il serait innocent... Ce qui était mal parti.

Peut-être qu'il arriverait à s'en sortir, vu son réseau d'avocat et malgré les preuves, mais il serait fini professionnellement et sa réputation tachée à jamais.

J'ai pensé à sa femme et ses deux enfants qui avaient dû énormément souffrir de cette révélation mais, en y repensant, j'ai fini par me dire que leur malheur n'était pas ma faute mais celle de leur mari/père.

Momo n'avait fait que ressortir l'évidence au grand jour.

Je dois encore l'appeler pour savoir comment il s'y est pris.

Est-ce que Simon paie trop cher ce qu'il m'a fait ?

Honnêtement, j'ai tellement souhaité sa mort avec torture que même cette vengeance est encore trop légère pour moi. Mais le temps parlera mieux pour moi.

— Et pour votre mère ? me demande soudain le psychanalyste. Est-elle au courant que c'est cet homme qui vous a violé ?

— Elle ne s'en souvenait plus. Le déni, je suppose. C'était inconcevable pour elle, mais... Ma sœur Brigitte a appris la nouvelle pour lui et en a reparlé à ma mère.

— Donc ?

— Aucune nouvelle. D'après ma sœur, ça lui a fait un choc et je pense qu'elle est en train de réaliser certaines choses... Mais je n'ai pas envie de me confronter à elle pour l'instant. Elle va vouloir m'envoyer au confessionnal ou une connerie dans le genre.

Le Dr. Rousseau se contente de hocher la tête et de prendre en compte de ma remarque. Il se lève à son tour pour me serrer la main et me dire qu'il est satisfait de la séance d'aujourd'hui.

Que j'ai fait de gros progrès et que je ne dois pas hésiter à venir le voir quand ça ne va pas.

Je m'apprête à sortir de son cabinet lorsqu'il m'arrête au pas de la porte et me demande :

— Vous ne m'avez que brièvement parlé de cet homme, Andréa Simon. Est-ce que tout va bien avec lui ?

— J'ai un rencard avec lui dans... deux heures. Merde, j'espère que j'aurais le temps de me préparer.

— Vous lui faites confiance désormais ou vous comptez le faire souffrir ?

— Docteur, avec tout mon respect, Andréa n'est pas le genre qu'on fait souffrir facilement. Et oui, je lui fais confiance parce que c'est grâce à lui... tous ces changements et cette « justice » que je ressens vis-à-vis de « l'autre ».

— Faites attention, Charlie. Ce sont parfois les personnes les plus inaccessibles qui pleurent le plus en silence.

Je fais une grimace, ne comprenant pas trop où il veut en venir avant de lui dire à nouveau au revoir, de payer ma consultation auprès de sa secrétaire et de rentrer à l'appartement.

J'y retrouve une Anna fatiguée par sa semaine de travail, en train de regarder un épisode de Jojo's Bizarre Adventure.

Déjà en pyjama pilou-pilou, un saladier de popcorn fait au micro-ondes sur les jambes et son visage entièrement démaquillé.

— Tu pourrais plaire à Momo, dis-je en commençant à chercher une tenue.

— Qui ?

— Un fan de Jojo et ami d'enfance d'Andréa.

— Hum... Oh d'ailleurs ! C'est ce soir, n'est-ce pas ? Le soir de baise !

— Dit comme ça, c'est hyper chelou. Mais oui, ce sera la fin de la tension sexuelle entre lui et moi.

— Tu sais ce qu'il a prévu ? Genre quel restau ?

— Aucune idée mais je sens le truc bien cheap genre fast-food, exprès pour que ça ne soit pas un vrai rencard. Du coup, je vais jouer le jeu et mettre un vieux t-shirt et un jogging. Ça va être tellement comique !

— Vous êtes tous les deux des grands malades.

— Je peux t'emprunter ton sac à dos Shingeki no Kyojin ? La bretelle du mien s'est pétée.

— Vas-y. Je l'ai piqué à Nina de toute façon.

Elle hausse les épaules et s'affale de nouveau devant son épisode alors que je me sauce comme jamais.

J'imagine déjà le rencard à Mcdo. C'est lui qui m'en avait parlé un midi, en me racontant qu'il y avait vraiment des couples qui se demandaient en mariage dans des fast-food. On s'était tellement foutu du truc que je suis sûre qu'il va reprendre cette idée.

Ou un rencard foireux comme dans Brooklyn Nine-Nine. Il serait capable de me foutre dans des situations gênantes toute la soirée ! De toute façon, on sait déjà que l'on va coucher ensemble donc on n'a pas cette pression de plaire ou quoique ce soit.



✉Lucky : Mawaaaa ! J'ai besoin de ton avis niveau fringues !

✉Mawa : Ah oui, c'était ce soir ton rencard avec ton boss. Vas-y, envoie.



J'attends une interminable minute avant qu'elle ne réponde par un GIF voulant clairement dire « what the fuck ».



✉Lucky : Quoi ? Ça ne te plait pas ?

✉Mawa : Ben... Tu vas à un rencard ou faire ton footing ? Ce n'est même pas des suggestions de tenues que tu m'envoies là. Tu comptes passer la soirée devant Netflix ?

✉Lucky : Ce n'est pas un « vrai » rencard. C'est une arnaque donc j'y vais habillée comme une plouc. Je sais déjà qu'il va m'emmener au fast-food.

✉Mawa : Ah bon ? Ok, comme tu le sens mais s'il t'emmène dans un restaurant trois étoiles, tu n'auras pas l'air fine. T'as qu'à choisir le long t-shirt noir avec le logo d'IRIS. Tu me raconteras ?



Je lui réponds d'un pouce levé avant de me concentrer sur le bas de ma tenue et d'opter pour un legging chaud aux motifs hivernaux. Mon t-shirt loose size s'arrêtant au-dessus de mes genoux, mon legging et des tennis noirs plus tard, je suis enfin prête à sortir.

Une touche de parfum pour le geste mais aucun maquillage, je range mes affaires dans le sac à dos d'Anna, enfin de Nina, et quitte l'immeuble pour retrouver le nouveau froid de l'automne s'installant peu à peu.

Il fait déjà nuit et alors que j'enroule ma chaude écharpe blanche pour enfouir ma tête dedans, je reçois un message d'Andréa me donnant notre point de rendez-vous.

En quelques minutes, je me retrouve dans le métro et ce n'est qu'une quinzaine de minutes plus tard que je quitte la station pour me retrouver dans l'un des quartiers asiatiques de la ville.

Je suis mon GPS, observant les grandes tours d'où ont été taguées d'immenses fresques que j'ai déjà dû voir passer sur Instagram. Le quartier est vraiment hors du commun, mélangeant différentes cultures et donc, une multitude de restaurants aux nationalités toutes différentes faisant le tour de l'Asie.

S'il m'emmène au Mcdo, j'avoue, ce serait un beau gâchis.

« Charlie ! »

Je lève les yeux de mon portable et... suis surprise de retrouver Andréa visiblement essoufflé par sa course.

Contrairement à moi qui ai joué le jeu du « je m'en tape de mes fringues », ce dernier porte une chemise blanche et un pantalon noir avec de belles chaussures.

Oh. Est-ce que je me serais trompée sur toute la ligne ?

— Respire, papy.

— J'avais... une urgence... juste avant. Je n'ai pas eu le temps de me changer. C'est un peu trop formel. Tu es... habillé comme si tu allais sortir les poubelles.

— Merci bien, mon bon monsieur.

— Tu t'es fait une couleur ?

— Le rouge délavé de mes cheveux devenait catastrophique donc je suis retourné à mon roux originel.

Le photographe reprend sa respiration avant de me faire patienter en levant son doigt et en sortant son portable. Il s'éloigne de quelques pas pour passer un appel avant de revenir vers moi tout en ne manquant pas de me prendre en photo.

— Tu montes une expo de « photo dossier de Charlie », c'est ça ?

— En vrai, ne serait-ce pas magique de voir une photo... comme ça, dans notre exposition ?

Il ne faut qu'une demi-seconde pour que je tente d'attraper son téléphone pour le balancer dans le caniveau. Une demi-seconde qui m'a suffi à reconnaitre ma tête post-orgasme.

— Si on expose ma tête, on devra exposer la tienne, bite en main, après que je t'ai branlé.

— Tu parles déjà de ma bite ? Diable que cette soirée commence bien...

Un clin d'œil et l'Andréa charmeur est de sortie.

Je dois l'avouer, il a beaucoup de charisme et cela même si avec sa course ses cheveux sont encore plus « retour de baise » que jamais. Si j'étais une fille normale, j'aurais tout de suite craqué mais...

« Tu viens ? »

Je regarde la main qu'il me tend avec de gros yeux avant de revenir à lui. J'hésite un instant alors qu'il attend ma réaction et me décide à accepter qu'il me traine par la main là où il veut.

Encore quelque chose que je n'aurais pas pu imaginer : Andréa et moi, main dans la main, entrant dans un restaurant coréen. D'après la décoration, les bonnes odeurs mais surtout le monde à l'intérieur, je devine que malgré la petite salle, ce restaurant doit être de qualité sans être hors de prix.

— Bonjour, pourrions-nous avoir une table pour deux, s'il vous plait ?

— Bien sûr, répond le serveur en regardant sa tablette. Est-ce que vous aviez réservé ?

— Euh...

— T'as pas réservé ? m'étonné-je. Ben v'là le rencard qui commence bien !

— Il n'y aurait pas moyen de faire une exception ? demande-t-il en m'ignorant. Une petite table même près des toilettes ?

— Désolé monsieur mais nous sommes complets ce soir. Pensez à réserver la prochaine fois, et bonne soirée.

— Hum... Merci.

Nous faisons à nouveau face au froid et je regrette déjà de n'avoir pris qu'une petite veste alors qu'Andréa... n'a que sa chemise.

— Pourquoi tu n'as pas réservé ? Et pourquoi tu n'as pas de veste ? Tu trembles, mon vieux.

— Tais-toi, je réfléchis.

— Il y a un Flunch pas loin, si tu veux.

— ...T'es sérieuse ?

— Les frites sont à volonté donc... oui ?

— On ne va pas « fluncher », Charlie. Laisse-moi juste... passer un coup de fil.

— Best rencard ever.

Je laisse Andréa s'énerver tout seul alors qu'il appelle je ne sais qui pendant cinq bonnes minutes.

Pendant ce temps-là, je fais glisser mes tennis sur le béton au rythme d'une chanson de BTS passant dans l'échoppe de bubble tea juste à côté de nous.

— C'est bon. Suis-moi.

— Du coup, on va fluncher ?

— Non ! s'exclame-t-il avec une pointe d'irritation me faisant rire.

Andréa me tire par la main pendant plusieurs longues minutes avant de nous faire tourner par une ruelle glauque lorsque je vois l'enseigne d'un restaurant japonais... qui a l'air très mal famée.

On ne peut vraiment pas aller fluncher ?

— C'est un traquenard, c'est ça ? On va se faire planter par des yakuzas ?

— Je vais te bâillonner si tu continues.

— Peut-être que ça facilitera la tâche à nos agresseurs.

Il roule des yeux avant de tenter de se recoiffer, sans succès, et d'entrer dans le restaurant à porte coulissante en bambou.

Un tout petit espace. Vraiment tout petit.

Une salle au moins de la taille de mon salon, donc vraiment pas adapté à un restaurant. Il n'y a qu'un grand comptoir d'angle séparant un homme et sa cuisine de ses clients... qui ne sont que deux.

Pas de tables, tous assis au comptoir sur des tabourets en bois et serré comme des sardines.

Mais je dois reconnaitre que la décoration est vraiment cool. Typiquement japonaise comme le chef cuisinier nous accueillant en se penchant en avant. Je fais de même par réflexe vu dans les animes alors qu'Andréa m'imite avant de me désigner le chef d'un geste de la main.

— Charlie, je te présente le chef Akasaka.

— Enchantée.

Le chef hoche la tête et se retourne face à sa cuisinière pour faire parler ses couteaux. J'observe les deux autres clients avec leur bière Asahi, visiblement des habitués et 100% japonais vu la vitesse à laquelle ils parlent leur langue.

Je m'installe devant le comptoir, Andréa faisant de même à ma droite avant de sortir du gel hydroalcoolique et de m'en passer.

— Où est la carte ?

— Il n'y a pas de carte. Il n'y a qu'un plat.

— Ah.

— J'ai dû l'appeler avant que l'on vienne pour savoir s'il était ouvert. Généralement, il ne travaille que la semaine et c'est toujours blindé mais ça peut lui arriver de faire quelques samedis soir pour ses habitués.

— Tu le connais grâce à ton boulot, j'imagine ?

Andréa approuve d'un petit sourire fier, comme s'il venait de me présenter un de ses secrets.

J'avoue que j'avais de sérieux doutes sur ce rencard mais à mesure que les odeurs de cuisine emplissent le petit espace et que je m'habitue au manque de place, je trouve que cet endroit ressemble à un cocon chaleureux.

Comme le passionné qu'il est quand il parle de nourriture, Andréa me raconte étape par étape la création d'un ramen, n'hésitant pas à me montrer des photos de ceux du chef qu'il avait pris il y a quelques années.

Un vrai voyage dans le temps et pour les sens. Je l'observe me parler sans pause de ce qui l'anime et je ne peux m'empêcher de sourire en remarquant l'excitation qu'il y a dans ses yeux.

À cet instant, Andréa Simon ressemble à un gamin. Un gamin encore insouciant qui s'amuse et profite pleinement de ce qu'il a à porté de main. Un gamin habité par une passion dévorante qu'il veut absolument partager.

« Meshiagare.»

Nos bols de ramen devant nous, je ne peux m'empêcher de saliver. D'apparence, le plat à l'air simple mais d'odeur, c'est déjà un régal. Baguette en main, je m'apprête à goûter la viande lorsqu'Andréa pose sa main sur la mienne et secoue la tête.

Il attrape la petite cuillère creuse servie avec nos bols et me montre comment bien déguster un ramen du chef Akasaka : goûter le bouillon avant tout.

Je l'imite et alors que le liquide coule dans ma gorge, une explosion de saveur me fait pousser un soupir lascif.

C'est. Une. Tuerie.

Le sourire malicieux d'Andréa veut tout dire alors que lui aussi, semble prendre son pied en le buvant. Le goût est prononcé et on sent qu'il a été préparé très longtemps en avance, se nourrissant de toutes les saveurs le sublimant.

Nous goûtant enfin le reste des aliments et j'avoue très rapidement que ça doit être le meilleur ramen que j'ai mangé de toute ma vie.

Nous avons beau manger en silence, nous parlons avec nos regards et nos sourires. Andréa, qui avait l'air pas du tout préparé pour notre rencard, complètement à la masse et irrité, a changé du tout au tout.

Il savoure le moment et laisse même parfois s'échapper de rares expressions de bonheur sur son visage.

Le chef Akasaka semble être heureux de nous voir comme ça, encore plus quand nous commandons un nouveau bol à manger pour deux tellement le bouillon était excellent.

Lui ainsi que ses autres habitués rient de notre façon de partager ce dernier bol alors que nous nous battons silencieusement avec nos baguettes des morceaux de porc.

Nous terminons le repas avec une Asahi, tous les deux seuls dans le restaurant alors que les deux autres clients sont déjà partis et que le chef fume dehors.

— C'était vraiment un truc de ouf ! osé-je enfin parler à haute voix. Mon palais s'en souviendra toute sa vie.

— J'en suis heureux, alors.

Je me tourne vers Andréa qui, le coude sur le comptoir et la tête posé sur sa paume, m'observe de ses yeux marron brillant.

Pas une pique ou une plaisanterie. Ça me surprend.

Le photographe me regarde fixement, comme perdu, alors qu'un fin sourire s'étire sur son visage. Le genre d'expression rare chez lui, me donnant l'impression d'un « calme avant la tempête ».

Une expression qui me trouble plus que je ne le voudrais.

Je sens mes joues rougir et agite ma serviette en papier en murmurant que toute cette cuisine donne chaud, lorsqu'Andréa cligne enfin des yeux et déclare sans filtre :

— Tes yeux sont hypnotisant.

— Est-ce qu'on n'irait pas poursuivre notre soirée ?! paniqué-je soudain en tentant de ne pas laisser voir ma gêne.

— Un beau vert émeraude. Tu es Taureau, c'est ça ?

— Quel rapport ? Et comment tu... ah oui, mes papiers d'identité.

— Notre exposition. Les cartes astrologiques... Il nous manque un signe, tu te souviens ? La mannequin qui devait faire la carte du Taureau et représenter la couleur verte et donc...

— Le citron vert, je m'en souviens. La photo du dessert que nous a envoyé le chef pâtissier était à saliver... Une tartelette au citron vert meringué.

— Est-ce que tu veux devenir ma muse pour ce soir ? Pas juste pour la « blague » mais pour de vrai ? Tu es en train de m'inspirer.

Alors soit Andréa est sérieusement atteint à cause du ramen, soit il veut me faire tomber amoureuse. Est-ce qu'il aurait eu vent de mon ancien plan ? Ou est-ce qu'il lui arrive d'être gentil limite attirant quand on retire tous ces défauts ?

« D'accord. »

Et est-ce que moi aussi, j'ai été manipulé par le pouvoir diaboliquement divin de ce ramen pour donner mon accord ?!

— À une condition, reprends-je. Je veux qu'on repasse devant l'échoppe de bubble tea de tout à l'heure et que tu m'en paies un maxi.

— C'est tout ? Tu es une femme facile à satisfaire, ce soir.

Je hausse les épaules et concentre plutôt mon attention sur le chef revenant nous encaisser à la demande d'Andréa. Une quinzaine de minutes plus tard, nous nous retrouvons à marcher en direction du métro avec deux gros bubble tea dans les mains.

Thé vert fruit de la passion avec pleins de perles de tapioca et de la gelée de coco pour moi et thé noir au lait accompagné de crème onctueuse et de gelée de sucre brun et brisures de biscuit dentelle pour lui. Juste le kiff.

Je suis encore troublée par sa façon d'être ce soir mais je suis sûre que le diable ne tardera pas à revenir, surtout si je le titille.

Ce serait trop différent sans ça.

Comme s'il voulait vraiment me faire tomber dans ses bras alors que j'ai bien juré que je n'aurais aucun sentiment.



Alors. Bon. Le chapitre sort tardivement mais on est toujours jeudi donc ça passe 😆

Non en vrai, j'ai une vraie excuse : hier soir au lieu de corriger le chapitre d'aujourd'hui, j'ai terminé d'écrire le chapitre 38. Depuis ce week-end je suis très inspiré pour écrire la suite et je me donne à fond pour que vous ayez des bons moments doooonc je suis pardonnée non ? 👉👈

Est-ce que le chapitre d'aujourd'hui était qualitatif ? On part sur un très bon début de rencard pour Chachou et Andréa 😏 Qu'avez-vous pensé du rencard globalement ?

De la séance avec le psy de Charlie et de ses sentiments oscillant vers Andréa ? Quant est-il de ceux du diable ? On sait qu'il peut facilement nous faire croire des choses, celui là 😈

J'espère que ce chapitre vous à plu ! N'hésitez pas à me soutenir en cliquant sur l'étoile pour voter et/ou en me laissant un commentaire pour me donner votre avis. On se retrouve jeudi prochain pour la suite de leur soirée !


🎶Y'A QU'CHEZ FLUNCH QU'ON PEUT FLUNCHER !🎶

https://youtu.be/dj7t9IKQ8rU

🎮🎮🎮




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