Vide.


« Yumi, tu vas bien ?

- Je t'ai attendu pour le dessin... tu fais quoi encore ?

- J'ai sauvé la vie de Yoko

- J'aurai pu m'en sortir seule, hurla Yoko dans le téléphone.

- On s'est fait un nouvel ami, il s'appelle Koishi. Tu l'as sûrement rencontré.

- Oui, il m'a dit que tout ce que tu m'achetais c'était volé. C'est pas vrai hein ? Tu travailles dur pour acheter tout ça en plus !

Ari lança un regard noir à Koishi qui leva les mains comme pour se dédouaner de la chose.

- C'est pour t'embêter qu'il dit ça Yumi. Tu me montreras tes dessins, Yumi ? J'arrive à la maison dans vingt minutes.

- On peut inviter Yoko... ?

- Dis, tu l'aimes bien Yoko ! Tu serais en train de tomber amoureuse non ? Pas de chance, elle n'aime que les malades mentaux ! »

Ari s'enfuit dans le couloir en courant avec le téléphone, suivit de près par Yoko qui serrait les dents pour se retenir d'hurler dans le couloir.

- Je t'aime grand frère.

- Je t'aime aussi Yumi. »

Koishi regardait l'homme évanouie sur le sol. Il savait que cette vengeance pour son fils était honorable. Le laisser en vie serait du suicide. Il fallait tout de même l'achever.

« Je sais que tu l'as fait pas amour, je sais que tu l'as fait pour ton fils, j'ai fait de même pour mon père. Je te rends hommage en détruisant ton cœur sans te faire souffrir, pour que tu partes sans déshonneur. »

Koishi passa la main à travers la chemise et éclata l'organe de l'homme comme on chiffonnerait une feuille de papier. Une petite larme coulait sur sa joue. Une chose attira son regard. Un flacon avait teinté sur le carrelage lorsqu'il venait de retirer sa main. Koishi prit le flacon et écarquilla ses yeux. Une photo était sortie par la même occasion de la poche du costume bleu, une photo important. Koishi comprit très vite. Il prit l'image et le flacon, puis il courut jusqu'à Yoko et Ari, déjà sortis de l'hôpital. Ari avait un bleu sous l œil.

« Yoko, c'est bien chez toi, ça ? Dit-il en montrant la photo.

- C'est toi qui l'as prise ?

- Elle était dans la poche du veston de l'homme, avec un flacon d'arsenic. Yumi est chez toi n'est ce pas ?

- Il aura voulu nous faire chanter ? S'interrogea Yoko.

- Mais j'ai eu Yumi au téléphone après sa ''visite'', s'exclama Ari.

- On doit vérifier quand même, j'habite vraiment tout près de l'hôpital en plus. Et cette fois tu n'auras pas ta demi heure de retard, Ari. »

Ari s'inquiéta, il n'avait jamais autant stressé de sa vie. Son cœur était comme compressé. La mort de Yumi aurait été comme perdre tout ce qu'il a de plus cher dans ce monde. Il courait, il courait comme jamais il n'avait courut auparavant. Il courut comme si sa vie en dépendait. La vie d'un immortel.

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