Pièces rouges.
Les adolescents reprenaient la route. Ari et Koishi, après avoir rendu publique la scène, sans trop de détails privés, retrouvèrent leur vêtements. Cette expérience ne les laissent pas de marbre.
Yoko marchait, accrochée au bras de Soka, qui n'était pas dans la posture qui le mettait le plus à l'aise. Yoko le serrait souvent contre sa poitrine. Il n'y a pas à dire, il aimait ça. Ce sentiment agréable, cette texture moelleuse et chaude... Mais Yoko était bien trop tactile. Elle lui passait parfois la main dans le pantalon, mais rien de plus, juste un petit geste déplacé qui la faisait frémir. Soka ne disait rien, il se débloquerait sûrement un jour. Ce n'était que le début, il aurait le temps de s'y faire. La route de béton se transformait en chemin de gravier. Le ciel de jour se transformait en manteau de nuit. « Dormir sur le sol ? Pensait Soka. On ne va pas dormir par terre quand même, je voulais assurer ce soir pour Yoko... ». Koishi s'arrêta et regarda vers le haut.
« On ne va pas pouvoir avancer, cette nuit, il n'y a pas de lune.
- Comment tu le sais ? demanda Yoko.
- Je ne sais pas, ça me vient comme ça.
- Bon et bien, dit Ari, nous n'avons qu'à dormir dans l'herbe là-bas.
Soka ouvrit grand les yeux.
- Vraiment par terre ? Mais c'est un peu...
- Oui, dit Koishi, trop confortable, l'herbe, on va plutôt dormir sur le béton.
Yoko passa sa main dans les sous vêtement de Soka, elle caressa son bassin et plongea un peu plus loin pour sentir la tension du tissu prendre de l'ampleur, et l'espace se réduire.
Ari vit la main, malgré la furtivité peu cachée de son propriétaire.
- Yoko, veux-tu bien lâcher la télécommande de notre cher Soka ? Il en a besoin pour contrôler son corps.
Koishi claqua le postérieur d'Ari sans retenue. Ari écarquilla les paupières.
- Tu fais quoi là ?
- Ça se voit pas ? Je te donne un peu d'affection vu comment tu as l'air jaloux de Soka.
- Je ne suis pas ja... ET PUIS BAS LES PATTES.
- Mmh ?? dit Koishi en riant sans grâce. On ferait mieux de se poser maintenant. Prems pour dormir avec Yoko !
- Que-quoi ? Balbutia Yoko, dont les rêves de plaisirs perdaient espoirs.
- Très bonne idée, Koishi, ça évitera d'emmener Yoko à la maternité dans quelques mois. »
Les deux amis riaient des figures de marbre des tourtereaux. Prenant du bois des alentours et un briquet de poche, ils firent un petit feu pour se protéger de la fraîcheur nocturne, tous endormis sans leur moitié. Soka, en érection, regardait le ciel, à coté d'Ari qui ronflait doucement. Yoko, le bras droit plaqué contre ses tétons tiraillés, frottait ses cuisses l'une contre l'autre, pensant à son amant. Et Koishi à côté d'elle, traumatisé par le son du tissu qui frottait, regardait le feu crépitant, une larme à l'œil...
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