Pièces rouges.


 Les quatre adolescents étaient assis dans quatre fauteuils dans le salon. Yoko et Soka étaient mis l'un en face de l'autre, l'une vêtue du manteau d'Ari, et même après avoir frotté, du sperme encore collé à son abdomen, l'autre enroulé dans les draps. Koishi inspira, se tut et réinspira avant de parler.

« Donc, personne ne sait où nous somme ?

- Non, pas la moindre, répondit Ari. Ça n'en gène pas certains d'ailleurs.

Les concernés baissèrent la tête.

- Vous pensez que c'est une attaque ? Continua Ari.

- De quoi vous vous souvenez de la dernière chose qu'on a faite ?

- Ari m'a relevé... dit Soka.

- Vous vous êtes réveillés tous ici ? Demanda Yoko.

- Ari et moi étions sur les fauteuils. Quand un cri nous a réveillé...

- On pensait que quelque chose t'arrivait, Yoko. En effet il t'arrivait bien quelque chose.

Koishi et Ari rigolaient, les deux autres baissaient la tête.

- D'ailleurs, je te dois combien Koishi ?

- Ne t'en fais pas, Ari, vu que tu m'as envoyé la vidéo, le pari est vain.

- Un pari... ? Demanda Yoko.

- UNE VIDÉO ? Demanda Soka.

- Baiser dans un espace partagé, quelle honte !

- Koishi, on est peut-être en danger, reconcentrons-nous.

- Oki !

- Tous le monde s'est réveillé, personne n'a d'indice ?

- J'ai fait un rêve étrange... Je rêvais que quelqu'un écorchait mon bras avec un couteau.

Soka leva la couette de son bras, une inscription y figurait. On lisait presque distinctement « Dernière salle avant la mort. »

- Plus qu'un rêve apparemment, remarqua Yoko d'un ton inquiet.

Ari inspecta le message.

- Tes plaies... les vaisseaux sanguins ont cessé de se dilater, ta peau entame la cicatrisation. Nous sommes endormis depuis quelques jours déjà.

- Et ta plaie au ventre s'est refermée

-Ari, tu n'as pas le même T-shirt d'ailleurs, il aurait le trou que je t ai fait.

- Et moi, dit Koishi... Non rien n'a changé.

- Je dirais qu'on est dans de beaux draps... surtout toi Soka. Vous allez vous officialiser ?

Soka ouvrit grand les yeux, il serra le poing. L'adolescent se leva d'un pied ferme

- Je ne sais pas ce qui m'a prit, je ne me contrôlais pas. Il ne s'est rien passé d'amoureux entre Yoko et moi.

- Bien, bien, tu peux cacher ce qui contrôle ton corps ? Il pend devant ma figure.

Soka se rassit sous ce pique de Koishi, honteux d'avoir une fois de plus exposé son espace privé.

- Tu peux nous parler de Aku, Soka ? Tu l'as côtoyé non ?

- Je sais quelques petites choses sur lui, mais surtout sur les pouvoirs que nous possédons.

- J'aurais aimé savoir, dit Yoko remontant dans les tons joyeux.

Koishi se réveilla dans le fauteuil.

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