Pièces rouges.
Koishi regardait le ciel d'un air triste. Ses lèvres étaient figées dans la plus neutre des positions. Il écoutait les oiseaux chanter, regardait les fleurs éclore. Les bruits de pas dans le gravier ne le fit pas tourner la tête, plus concentré dans que hors de sa tête. Ari posa sa main sur l'épaule droite du jeune homme. Ce dernier ne tourna la tête qu'avec peu d'entrain.
« Salut Ari. Tu nous as manqué.
- Pas énormément je suppose, dit-il avec un sourire amusé.
- En effet, plaisanta doucement Koishi.
- Tu vas bien ?
Yoko se mit en travers de cette discussion.
- Koishi n'a pas réussi à frapper Aku, déclama-t-elle sans plus d'émotions qu'une légère compassion pour Koishi.
- Que s'est-il passé ?
- Je ne sais pas l'expliquer. On a faillit y laisser notre peau. J'ai frappé et il n'a pas été touché, ou il s'est défendu, ou il a esquivé, enfin je ne sais pas l'expliquer. C'est comme-ci lui aussi avait un pouvoir... qui contrait parfaitement le mien. Puis il a frappé.
- Aku frappe Kassandora. C'est presque sûr à cent pourcents, dit Yoko.
- Ne dis pas cent pourcents si ce n'est pas sûr.
- C'est pareille Ari, dit Koishi. On doit l'empêcher de nuire. Si ça se trouve il est dans l'optique de... pour Kassandora, enfin je veux dire, peut-être veut-il la...
- N'en dis pas plus. Et puis, Ari a compris je pense.
- Oui j'ai compris. On y va. »
Les trois lycéens se dirigeaient vers la route. Plein de justice dans le cœur, ils allaient essayer de vaincre. Vaincre même sans la moindre idée de ce qu'ils affronteraient. Vaincre pour l'ordre, pour cette fille qu'ils ne connaissaient pas.
Un garçon se mit sur le route, petit, brun et peu musclé. À travers ses lunettes, il ne semblait pas éprouver d'émotions, quand un sourire s'afficha lentement sur ses lèvres. Un sourire qui signifiait bien plus que « Je suis un ennemi. », un sourire qui voulait dire « Vous avez perdu. ». Ari recula d'un pas et se mit dans une posture défensive, Koishi rejoignit Ari sur son coté droit. Yoko se plaça derrière eux. Koishi sentit quelque chose lui attraper la cheville, mais à peine avait-il baissé la tête qu'Ari hurla. Une sorte de bras lui avait transpercé la poitrine. Ari posa la main sur la poitrine de son ami. Une autre main ennemie fonçait sur Koishi, celle d'Ari la stoppa immédiatement en se faisant transpercer le poignet. Les deux mains ennemie rentrèrent dans le sol. Les sourcils froncés du blessé exprimait plus la douleur que le sang qui coulait du trou béant laissé par cette attaque.
« Je vais m'occuper de lui. Restez derrière-moi, dit Ari sans aucun héroïsme cliché. »
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