On le regarde, lui au sourire bordant les chaires, le regard pétillant et le souffle léger. Les idées lui vont bien, les mots le rendent beau, sa tendresse le fait être bon.

Certains disent qu'il a cette vie d'amour accompli, mais la vie ne l'aime pas.
Comme lui ne sait aimer.
Il s'accroche et donne, sans retour ou moindre. Il n'attend pas, réclame un rien.
C'est pour ça que les autres l'aime. Parce qu'il est pour eux ce qu'ils ne sont pour personne.
L'être utile, inutile.

Celui dont on a besoin pour se sentir bien.
Celui dont on s'attache, que l'ont attache, que l'ont fume, que l'on boit, que l'on respire, que l'on touche.
Celui qui nous pousse, nous enivre, nous dorlote nuit et jour.
Celui que l'on dit aimer pour oublier, finalement, le faire s'oublier.

Parfois les lèvres droites d'absences ignorer, ses dires plus brutaux que les autres et ses regards foudroyants. Ses pupilles sont vides et sa respiration lourde.

On finit par le haïr parce qu'il est l'Homme. Pas cette individu que l'on croyait, que l'on pensait. Seulement l'Homme, celui avec un grand H parce qu'il vit tout comme chacun.
Sa tristesse lui est puissante, il l'a surmonte pour le monde, pour ceux qu'il aime, qui l'aiment, mais s'effondre dans une noirceur profonde de solitude.

Ce trou béant, c'est lui même qui le creuse, d'une pèle qu'est sa dite bonté, de sa naïveté certaine et de son égoïsme pure, il déchire sa chaire pour en créer ce vide, ce gouffre infiniment douloureux.

Et le monde le tourne et le retourne, dans un cercle vicieux il se blesse et blesse, fait aimer pour être aimer, sans donner l'amour donné. Recevant ces sentiments tout en tendant sa personne.

Et il ne sait faire que ça, incapable d'aimer, incapable d'être l'homme bon qu'on supposait qu'il soit.
Il déçoit et se veut mort.
Mais il vit pour donner, encore et encore. Blesser, toujours. Vivre d'amour né de besoin.

Et le monde le regarde, sans le comprendre car lui même ne sait se comprendre, ils le jugent d'une bonté étonnante. Ignorant l'égoïsme, l'envie et la dureté de l'homme tiraillé. Menant l'incompréhension de la haine, pour la comprendre à leur dépend.

Il est celui que l'on apprécie, que l'on aime, autant qu'on le hait.

[2018-16-10]

Jvoulais faire sur quelqu'un d'autre, mais j'trouvais ça parfait avec Yugyeom....... pour moi ça pouvait être personne d'autre. Voilà !

Kiss sur vos fesses !