Lélia fut emmenée à l'hôpital en urgence, mais heureusement, ce n'était rien de grave.

Mais Marine ne pouvait pas laisser passer ça. C'était trop énorme. Si elle ne disait rien maintenant, peut-être que demain, Léonie pourrait les envoyer entre la vie et la mort... Et ça, c'était inacceptable. Pas après tout ce que Lélia et elle avaient vécu.

Elle se promis de venir voir Lélia le soir même avec de bonnes nouvelles. Et les bonnes nouvelles justement, elle s'en allait les chercher.

Elle toqua doucement à la porte du bureau de la principale.

"Entrez ! Ah bonjour Marine ! Quel bon vent t'emmène ici ?"

La jeune fille se tordait les mains, nerveuse.

"Et bien..."

Finalement, elle réussi à dépasser son stress et à parler à la principale.

Celle-ci, lorsqu'elle eu fini, retira ses lunettes.

"Écoutez, mademoiselle, ce que vous dites est très grave. Vous savez, nous avons des surveillants, dont le travail est justement de remarquer ce genre de comportements et de me le signaler. S'il y avait eu un quelconque problème de cette ampleur, bien sûr qu'ils l'auraient déjà vu. Et puis je connais bien Léonie personnellement, et jamais elle ne ferait une telle chose. Je devrais vous sanctionner pour ce que vous venez de dire, c'esr de la diffamation. Mais je sais que vous avez bon fond et que vous avez de bonnes notes, donc pour cette fois-ci, je vais passer l'éponge. Mais vous n'avez pas intérêt à recommencer."

Marine était abasourdie. Comment était-ce possible ? Léonie avait eu raison cette fois-ci : la principale ne la croyait pas et soutenait l'harceleuse.

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"-Et donc elle ne me croit pas. Je suis vraiment désolée de t'avoir annoncé ça comme ça... C'est vraiment horrible.
-Ne t'en fais pas, tu n'y ai pour rien, c'est la principale qui soutient la mauvaise personne...
-Mais comment est-ce qu'on va faire maintenant ? Si elle ne nous croit pas, on ne pourra pas la convaincre..."

Lélia réfléchit, puis se tourna vers elle, un grand sourire aux lèvres.

"Ils ne veulent pas nous croire et la changer de lycée ? Alors nous allons devoir nous débrouiller sans eux..."