22h venues je suis partie la laissant dévastée à contre coeur.

Maintenant que je devais me concentrer sur ma vie.

J'ai décidé de rentrer chez Kamel en espérant qu'il me laisse tranquille.

***********************************
Salam Aleykoum

*{Partie 36}* : Everybody makes mistakes

3 semaines plus tard

J'ai plus de nouvelles de lui depuis trois semaines maintenant.

J'essaie de l'appeler sans cesse, je stresse wAllah je flippe il me calcule plus.

Je ne veux pas inquiter son père, et je me dis que sinon il saurait que nous avons des problèmes conjugaux.

Moi : Allez réponds...

J'insiste et me laisse tomber sur le canapé à côté d'Amina qui dors ici depuis qu'elle est sortie c'est à dire deux semaines et demie

Moi : Amina j'ai trop peur...

Je me mets à pleurer, je suis à présent enceinte de presque 3 mois et demi, c'est le ramadan et je fais une dépression.

Moi : J'en ai marre...

Elle me sert dans ces bras et me frotte le dos.

Amina : Il va rentrer. C'est bon pleure pas.

À croire que j'aime quand il me tape dessus. Mais sa présence me manque...enfin je veux dire c'est sa personne pas sa personnalité.

Le téléphone d'Amina sonne et elle fronce le sourcils puis décroche.

Amina : Oui c'est moi...Quoi? Oh mon Dieu j'arrive !

Elle raccroche et je me relève d'elle.

Amina : Elle dit que Bilel s'est réveillé.

Moi : Ah ouais!

Amina : Je fais quoi?

Moi : Vas y hegouna!

Elle se lève, met de l'ordre dans ses (faux) cheveux et s'en va.

Ça va lui faire du bien de prendre un peu d'air, ça fait trois semaines qu'elle reste enfermée dans une chambre dans le noir à pleurer Bilel et son enfant.

Je décide moi aussi de bouger un peu histoire d'oublier mon mari et vais cuisiner un peu.

Le soir même alors que je m'apprêtais à aller dormir les cernes creusant les dessous de mes yeux, la porte d'entrée s'est ouverte le laissant apparaître.

Je suis descendue des escaliers et je lui ai sauté dessus.

C'est à cet instant, au moment même où nos front ce sont retrouvés collés, où nos nez se sont touchés, où nos lèvres se sont rencontrées, que j'ai réalisé, malgré l'incohérence des choses, malgré ce qu'il a pu me faire, malgré que ce soit débile. Que je ne faisais pas tous ça, que je ne m'obstinais pas pour mon bébé. Mais pour moi. Parce que je suis amoureuse de Kamel.

***

Moi : Tu étais où ?

Mes doigts se baladent sur son torse nu jusqu'à sa barbe de quelques jours seulement.

Kamel : Ça te regarde pas.

Moi : Pourquoi t'es si méchant avec moi

Dis je en me relevant, assise le drap sur ma poitrine pendant qu'il remettait son t-shirt.

Kamel : Parce que tu n'as aucune importance pour moi.

Il boucle son jogging et sort de la chambre conjugale me laissant triste sur le lit.

Je me réveille pour préparer à Kamel le shour.

Nous avons mangés enfin surtout lui sans nos adresser la parole. Ça me tue mais je ne dis rien.

Kamel : J'espère que tu as pas fais ta keh pendant ces trois semaines.

Je me verrouille mon téléphone et sors brusquement de table.

Kamel : Oh oh oh!

Il me rattrape par le poignet et me colle contre le mur.

Kamel : T'as cru on était chez les blancs pour faire tes crises de gamines là ?

Mais t'es blanc crétin.

Kamel : T'es juste bonne pour baiser, tout ce que tu sais faire dans ta vie. Crois même pas que tu as de l'importance pour qui que se soit.

Il me lâche et monte se doucher pour faire les grandes ablutions.

J'ai passé le reste de ma journée à me lamenter. Toutes mes copines sont avec leurs maris. Et je n'ai pas envie de déranger ma mère avec mon état pathétique.

Je me trouve ridicule. Ce qui m'arrive est tout simplement irréaliste.

J'ai rien mangé jusqu'à l'heure du ftor.

J'ai commencé à cuisiner à 17h.

On a manger vers 21h30, toujours dans le silence.

Kamel : Pourquoi tu manges rien ?

Moi : J'ai...j'ai pas faim.

Kamel : T'as peut être mon gosse dans ton bide de clocharde donc tu manges.

Il me jette une brique dans l'assiette presque vide qui se trouvait devant moi et m'oblige à manger.

Je me force et débarrasse ensuite.

Je lui sers son dessert

Il regarde le foot tout en mangeant

Moi : Kamel ?

Il ne réponds pas

Moi : Kamel ?

Kamel : PUTIN MAIS QUOI ?

Moi : Tu crois pas qu'on devrait essayer de tout arranger ?

Kamel : Tu me fatigue.

Moi : Maintenant qu'on est mariés putin mais faudrait essayer que ça se passe bien ! On va avoir un enfant bordel !

Il ne me calcule toujours pas et je monte dans la chambre, me lamentant de parler à un mur.

***Dans La Peau D'Amina***

Ça fait maintenant 5 jours que Bilel & moi on cohabite.

Je fais ce que je peux pour laisser son corps reprendre du poil de la bête, mais j'ai bien dis que je fais ce que je peux.

Lui aussi sature de me voir pleurer à cause de ma fausse couche.

Clairement qu'il se soit réveiller n'est qu'un léger allègement de mes soucis.

Qu'est ce qui se serait passer si j'aurais eu ce bébé. Quelle mère j'aurais fais ? Est-ce que Bilel m'aurait soutenu ? Garçon ou fille ?

J'aurais pu connaitre ce que c'est que de sentir les coups de pieds, de savoir qu'on porte la vie et qu'on la donne.

Bilel : J'en ai marre que tu sois tout le temps en train de pleurer Mina...

Je ne réponds pas.

Bilel : Tu veux sortir manger un glace ?

Moi : Non.

Bilel : Mais tu veux quoi ?

Moi : Je veux juste déprimer Bilel!

Je me redresse et lui aussi.

Moi : J'ai pas envie de faire autre chose que pleurer. Je veux pas sortir. Je veux pas manger de glace. Je veux juste m'imaginer tenant un petit bébé d'accord. J'ai passé trois semaines à te pleurer toi j'ai pas fini ma dépression.

Je fini ma tirade et me r-enfouissant sous la couverture.

Bilel : Mais moi je te sers à quoi concrètement ! Je te laisse pleurer comme si j'étais un bouffon ! PUTIN MAIS AMINA CA T'AURAIT SERVI À QUOI D'AVOIR UN GAMIN DE TON VIOLEUR TU SAIS MÊME PAS QUI C'ÉTAIT ! TU VEUX AVOIR UN GOSSE DE QUELQU'UN D'AUTRE EN FAIT ! ON EN AURA D'AUTRE DES ENFANTS, BORDEL C'EST PAS GRAVE

C'était la chose a pas dire.

Je me lève complètement du lit et des objets volent et se cassent.

Moi : COMMENT ÇA C'EST PAS GRAVE ! MAIS TU TE FOUS DE MA GUEULE ?

Je commence à faire les cents pas et tous volent sur mon passage.

Moi : ESPÈCE D'EGOÏSTE C'ÉTAIT PAS TON ENFANT DONC TU T'EN BAS LES REINS ! TU T'EN FOU DE CE QUE JE RESSENS MOI ! VAS TE FAIRE F...

Il m'attrape par les poignets et et pose ses pouces sur mes joues.

Bilel : Pardon. C'est pas ce que je voulais dire.

Je le gifle violemment et me mets à pleurer.

Mes mains nos mains deviennent baladeuses et nos cerveaux se comprennent.

Les miennes aggripent le bas de son t-shirt et le lui enlève puis en reprenant ensuite nos baisers enflammés.

Mon haut tombent lui aussi par terre quand moi je tombe sur le canapé lit...

J'accroche mes jambes autour de son dos, et sa bouche entreprend des investigations dans mon cou

Je me rendais même pas compte de ce que je faisais.

Ma raison avait déjà fait ses valises.

Une voix dans ma tête me répétait sans cesse que je ne faisais rien de mal et que je n'étais plus vierge.

Et une autre me disait de tout stopper avant de commettre une chose irréparable.

Et pendant tout ce temps où je réfléchissait, je me laissais quand même aller.

À tel point que je ne m'étais pas rendue compte de jusqu'à où j'en étais niveau nudité. C'est à dire en petite culotte les seins dévoilés.

Bilel lui était en caleçon et je sentais sa virilité plus que grandissante contre mon bas ventre.

Puis sa langue descend jusque sur mon sein droit puis le gauche

Nous sommes allé beaucoup trop loin. Et je crois que tous les deux en avons le déclic quand il s'apprête à le retirer mon seul vêtement restant.

On s'est tous les deux reculés, moi terrorisée et lui pareil.

Bilel : AstaghfirulLah

Il se tourne et je pleure pour pas changer et mets rapidement mon sweat mon jean et sors.

Bilel : Amy attends.

Je ne lui laisse pas le temps et sors.

J'ai laissé même mes béquilles là bas je voulais juste sortir.

Je rejoins ma voiture et direction l'appartement de Zahia.

***Dans La Peau De Zahia***

SMS

LaPlusMignonne : T'es chez toi ?

Moi : Appart pq ?

LaPlusMignonne : Je viens.

Je ne réponds pas et l'attend.

J'ai voulu un peu m'éloigner de l'atmosphère pesante qui est dans la maison de Kamel. Voilà à quoi se résume notre mariage.

Se disputer s'ignorer couche ensemble se taper partir.

C'est n'importe quoi.

La sonnette retentit et je vais ouvrir.

La porte laisse apparaître une Amina boiteuse et en larmes.

Amina : J'ai fais une connerie...

**********************************
Avis avis ! Il est 4:25 j'y suis depuis 3:00 parce que je vous looove !

Désolé pour les fautes

Votez & Commentez

Bisous