*{Partie 29}*: J'fais que tourner, j'enchaîne galère sur la galère

Médecin : Au dos?

Moi : Un peu.

Elle fronce les sourcils prend ma tension, puis pose allume une machine, un échographe.

Après plusieurs minutes elle tourne l'écran vers moi et déclare.

Médecin : Tu es enceinte Zahia.

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Salam Aleykoum

*{Partie 29}* : J'fais que tourner, j'enchaîne galère sur la galère

Moi : Quoi ?

Elle me regarde les yeux dans les yeux

Je déglutis et ramasse mes affaires puis sors.

Je finis par me mettre à pleurer dans ma voiture.

Je ne suis pas prête à re vivre une grossesse. Je veux un enfant, mais pas le mien, j'arrives pas à garder un enfant dans mon putin de bide. À la mort de Jundi j'ai bien failli mourir. Mais une troisième je n'y arriverai pas.

Je démarres et vais directement chez moi.

Je fais directement quelques rakats. D'habitude j'aurais noyé mon chagrin dans l'alcool. Mais on sait tous que ce n'est pas la bonne solution.

J'ai prié pour que cela ne soit qu'un rêve, je ne sais même pas qui est le père...

Je me suis ensuite mis devant Desperate Housewives avec mon saucisson, mon 7up (mojiiiitooooo👊) et mon atay. Ouais je sais mélange chelou...

Enroulée dans une couverture glace haagen dazs à la main, j'en suis au 20ieme épisode et je commence à pleurer la mort du bébé de Gaby.

On aurait dit que c'était moi qui avait perdu le bébé.

Je me suis ensuite endormie en pleurant. Ayat Al Koursiy dans les oreilles.

***Dans La Peau d'Amina***

Ça fait donc 1 mois que j'ai plus parlé à Zahia.

Et Bilel m'a convaincu d'aller lui parler.

Je ne pensais pas qu'il y avait plus chiant que moi, mais visiblement...

J'attrape mon sac et sors


Je conduis jusqu'à chez elle, puis monte et ouvre la porte.

Elle est allongé en djellaba sur le canapé, avec des pots de glaces sur la table.

Elle se retourne rapidement et on se fixe toutes les deux, d'une part moi parce que je vois un tapis de prière étalé au sol et elle parce qu'elle ne s'attendait pas à me voir.

Nous ne tardons pas à nous enlacer comme si ça faisait des lustres qu'on ne s'était pas vu.

Je m'assois sur le canapé avec elle, on a tellement de choses à se dire qu'on ne parle même pas.

Zahia : Tes tissages ils m'ont trop manqués.

Moi : Tes sourcils épilés aussi.

Je lui saute au cou et elle me dit de ne pas écraser son ventre.

Je fronce les sourcils, y'a un truc là...

Elle reste allongé et soulève sa robe jusqu'à la poitrine.

Moi : Ohhhh! Oh mon Dieu.

Je me lève et plaque mes mains sur ma bouche.

Moi : Eh Allah! De qui?

Zahia : Moi même je sais pas ...

Moi : Mais c'est la merde...

Zahia : Mais Mina croit pas hein, ça date pas de maintenant, c'est fini les bails pour moi.

Moi : Je vois ça.

Nous sommes restés à parler plutôt longtemps, elle a vraiment commencé à changer machAllah.

Je suis restée dormir cette nuit là. Elle m'a expliqué le déclic qu'elle avait eu. Quand elle s'est réconciliée avec Samira, ce que l'imam lui a dit.

Moi : Mais du coup t'as plus besoin d'adopter, tu l'a ton bébé.

Zahia : C'est pas si facile. Cet enfant je ne sais même pas qui est le père Mina. J'ai pas envie que chaque année il me demande où est son papa à la fête des pères, j'ai pas envie de lui dire que j'étais une...une keh. C'est un enfant que j'ai eu du hram que j'ai fais, mon passé va me coller à la peau maintenant. Et puis ça fait trois fois, j'y arriverai pas. Comme on dit, jamais 2 sans 13

Moi : 2 sans 3 Zahia pas 13

Zahia : Ta gueule Tahia DZ

Moi : Et sinon.

Zahia : J'aime les enfants plus que tout au monde mais j'arriverai pas à en perdre encore un, c'est ce qui m'effraie le plus. Je sais pas si je pourrais éduquer un enfant qui vient de moi! Et puis wesh! Je me suis toujours protéger zeubi j'vois pas comment je peux être enceinte.

Moi : Écoute, on est le 15 juin il faut que tu cherches pas rapport aux dates , tu notais...

Zahia : Putain oui ! J'ai toujours noté, qui, quand, où, et combien.

Moi : Eh bah voilà.

***Dans La Peau De Zahia***

Le vendredi suivant, c'est l'imam lui même qui m'a attrapé à la sortie de mosquée.

L'Imam : Hey Salam Aleykoum !

Moi : Aleykoum salam.

L'Imam : Bon alors tu as laissé tomber cette idée d'adoption?

Moi : Oui

L'Imam : Tu es mariée maintenant?

Moi : Moi ? Non lol, personne ne voudra jamais se marier avec moi.

L'Imam : Viens on discuter.

Nous entrons dans sa voiture et il m'amène dans le coffee shop où j'avais retrouvé Feïza.

L'Imam : Bon. Explique moi tout.

J'ai vidé mon sac, je lui ai tout dit. De Z à A. Mais je ne lui ait pas dis que j'étais enceinte.

Moi : Maintenant je sais que mon ex va se marier, et que mon violeur n'est pas mort. J'ai fais trop d'erreur et de nos jours, les hommes veulent des femmes vierges et pures. Tout mon contraire quoi.

L'Imam : Je suis profondément choqué par ce que tu viens de me dire. J'avoue que je ne m'y attendais pas. Tu sais moi j'ai un fils, ça n'est pas l'homme le,plus clean de la planète, mais il ne te jugera pas. Je vais lui en parler, si il y a un mariage possible.

Moi : Khali le mariage je ne suis vraiment pas prête à ça ...

L'Imam : Allons *rire* tu as presque 23 ans!

En réalité je ne voulais pas parce que cet homme allait ce coltiner une khemja mais en plus l'enfant d'un autre. Et je ne pense pas que j'ai à imposer ça à qui que ce soit.

Moi : Je ne pense pas que ça soit une bonne idée...

L'Imam : Allons donne moi ton numéro je vais te le présenter.

J'ai pris son téléphone et j'y ai noté mon numéro "Zahia D."

Puis il m'a ramené sur le parking de la mosquée où j'avais laissé ma voiture.

En rentrant chez moi et en voulant me déshabiller, j'ai constaté que j'avais passé toute mon après midi en jilbeb, et c'est à ce moment là que j'ai décidé de ne plus l'enlever.

Je vais vous passer 3 jours, j'avais opté pour un hijeb en tenue, c'était un simple dîner pour faire connaissance.

J'ai pris ma Mercedes et j'ai conduis jusqu'à l'adresse indiquée.

Le stress a commencé à monter. Depuis que l'Imam donné ce rendez vous, je n'ai cessé de m'imaginer un homme, ses traits de caractère, son physique, sa culture, son métier. Je crois que je tombais même amoureuse de lui *rire*.

Je me disais que le feeling passerait bien, qu'il me pardonnerait mes fautes et qu'on se marierait rapidement.

Qu'on s'aimerait et qu'on élèverait cet enfant ensemble. Qu'il l'aimerait comme si c'était le sien.

Dring!

? : Entre !

J'ouvre la porte mon couscous dans les mains.

L'Imam vient directement me voir et le fait la bise. C'est devenu mon poto.

L'Imam : Salam aleykoum ! Il fallait pas benthi on allait commander de la pizza.

Moi : Aleykoum salam! Mais si, ça me dérange pas.

? : Papa! T'as pas vu ma montre?

Je me tourne vers la porte qui mène au couloir.

Dans la vie, soit tu as de la chance, soit tu en as pas.

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Happy birthday Kemilia 💝

Désolé pour les fautes

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Bisous

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