*{Partie 22}* : Les roses sont mortes, les violettes pleurent.

Amina : Je rentre bisous bébé.

Elle prend un taxi de son côté et je rentre chez moi.

Il est plus de 23h, je suis crevée. J'ai juste hâte de me démaquiller et de dormir.

La clé tourne dans ma serrure, je jette mes valises, ma veste mes chaussures et m'engoufre dans le couloir qui mène à ma chambre.

J'aurais du penser à fermer la porte cette nuit là...

***********************

Salam Aleykoum

*{Partie 22}* : Les roses sont mortes, les violettes pleurent, je suis à l'hôpital ils disent que je meurs.

Arrivée dans ma chambre, j'ai eu la surprise d'y voir Kamel avec les affaires de Jundi.

Kamel : C'est beau ce que tu as acheté

J'ai reculé jusqu'à ma commode, sans parler. Les bras dans le dos.

Kamel : Pourquoi tu recules ? T'as peur de moi ?

Je ne réponds pas et me retourne rapidement, ouvre mon tiroir et sors mon arme.

Moi : Sors ! Je ne veux plus que tu m'approches casses toi !

Kamel repose les affaires sur le lit et s'approche de moi.

Kamel : Grosse erreur, tu crois que je sais pas que t'as une arme ?

J'essaye de tirer sur son pied mais...qui m'a enlevé mes balles ?

Kamel : On n'apprend pas au vieux singe à faire la grimace kelba !

Il me prend par les cheveux et me lance, sur le lit.

Kamel : T'as cru que t'allais me douiller khemja !

Il me frappe au visage au ventre partout.

Je crie mais personne ne m'entend, et Amina ne me sauvera pas aujourd'hui.

Plusieurs fois il m'étouffe avec son oreiller.

J'avais promis à Jundi de le protéger, même contre son père.

Cette nuit là, Kamel a abusé de moi à plusieurs reprises sans que j'essaye de me défendre.

***

10 heures du matin, j'émerge doucement quand des douleurs dans tout le corps me paralysent.

Les coups qui sont assénés à la porte sont plus insistants donc je prends sur moi.

Je me détache des bras de Kamel et m'habille d'un leggings et d'un sweat.

Je passe à la salle de bain, qu'à t-il fait de mon visage et de mes bras ?

Mes poignets sont maculés de traces violacées, mon visage portent la marque de ses coups, ma poitrine de ses suçons.

Il a détruit tout mon corps.

Un peu de fond de teint et j'enlève les dégâts les plus voyant.

Quand j'ai ouvert la porte, j'ai vu avec surprise Kenza et Sarah.

Sarah : Salam...labess ?

Moi : Oui...Entrez entrez

Je les laisse passer et tire mes manches sur mes poignet.

Kenza me regarde avec de la peine dans les yeux...Elle arrive à voir que je ne vais pas bien.

Elles s'assoient sur le canapé et je les rejoins.

Nous parlons de tout et de rien quand pendant près d'une heure quand Sarah aborda le sujet qui fâche

Sarah : Et euh...la meuf enceinte là...Kamel il l'a descend de partout, c'est affreux...Du coup c'est qui ?

Je baisse la tête et passe mes mains sur mon visage.

Elles : Non !

Je me mets définitivement à pleurer alors qu'elles me prennent dans leurs bras, me serrant comme j'en ai besoin

Moi : *pleure* Je veux pas tuer mon bébé...Sarah je veux pas tuer mon bébé, il veut nous faire du mal, il me fat du mal les filles...

Elles tentaient de me réconforter mais j'étais dans une phase post traumatique, et personne ne pouvait rien pour moi.

Sarah m'a levé la tête pour et m'a dit

Sarah : Il parle de toi à tout le monde, il faut que tu partes, t'imagine même pas ce que Kamel dit Zahia va t-en ! C'est un fou...

? : Qu'est-ce qui dit ?

Je me retourne et le voit.

Kamel : Ça va toi pas trop fatigué ?

Il s'approche de moi et pose une main sur mes reins, et me fait un bisous sur la joue, mais je ne bouge pas.

Il me fait un sourire et me caresse la joue.

Kamel : J'espère que tu vas coopérer mon amour.

Il s'en va en me laissant avec les filles

Kenza : Zahia ? Oh ! Tu nous fais quoi là ?

Mon corps tremblent, mes yeux révulsent, mes jambes flageolent et finissent par lâcher.

Je n'entends que leurs cris, leurs affolement, au bout d'une minute je me sens soulevée puis plus rien.

Je me suis réveillée, perfusée et reliée à plusieurs machines. Clairement je suis à l'hôpital.

Je sens qu'on sert ma main.

Moi : Oumi ?

Elle lève la tête vers moi et mes yeux s'embuent.

Je me redresse avec un peu de mal et elle me sert dans ses bras.

Maman : *arabe* Je vais appeler le docteur.

J'hoche la tête et me laisse tomber sur le lit.

En tournant la tête vers la fenêtre, je remarque d'une part Amina, et d'une autre qu'il fait presque nuit.

Elle est endormie, enroulée dans une couverture, je ne vais pas la réveiller...

La porte s'ouvre sur un homme plus tôt grand en blouse blanche, type maghrébin.

Docteur : Bonsoir mademoiselle...

Moi : Bonsoir

Docteur : Vous vous sentez comment ?

Moi : Fatiguée...

Docteur : Ecoutez, vous avez fait des convulsions... Vous avez eu un trop plein de peur, de stress, trop d'émotion et vous avez craqué. Et les hormones n'aidaient pas...

Je savais ce qu'il allait me dire, je le redoutais

La gorge enrouée je lui ai demandé

Moi : Et...Et mon bébé.

Docteur : Je suis désolé mademoiselle...

Moi : Non...Non. Il est où mon bébé ? DONNEZ-MOI MON BÉBÉ ! JE VEUX MON BÉBÉ MAINTENANT AMENEZ LE

Je criais sur tout le monde en m'agitant dans tout les sens, pleurant la mort de mon enfant.

Ce qui fait le plus de mal, c'est de se dire qu'on ne peut pas garder un enfant plus de trois mois...

J'aurais gardé mon sang froid, il serait peut être encore là.

On m'entoure et me serre, mais je rejette tout le monde.

Je griffe, je mors, j'insulte.

Je me sens pincée et petit à petit je sombre dans un sommeil...

***

Mes yeux s'ouvrent, déjà il fait jour.

Il me faut du temps pour restaurer les événements, puis je touche mon ventre...Beaucoup plus plat qu'hier.

Je commence à pleurer quand ma porte s'ouvre sur une infirmière.

Infirmière : Je t'apporte le petit déjeuné !

Je ne réponds pas.

Infirmière : Il faut que tu récupères.

Elle s'assoit à côté de moi et je tartine ma tranche de pain.

Infirmière : C'est dur ce qui t'arrives, mais tu es encore jeune !

Je lève les yeux en l'air et grogne

Infirmière : T'es mariée ?

Moi : Non.

Infirmière : Eh bien...Ton copain va passer te voir ?

Moi : Y'a que mon cul qui l'intéresse.

Infirmière : Je m'appelle Amaya, je suis turque et toi ?

Moi : Zahia, algérienne.

Amaya : Aller ouvres la bouche chérie

Elle me fit manger mon repas, puis me laissa me reposer.

Je passe jusqu'au lendemain.

J'étais toujours à l'hôpital et j'avais refusé toute visites.

Aujourd'hui j'étais posée au bord de la fenêtre, j'ai décidé d'écrire une lettre à mes fils.

Amaya m'a conseillé d'extérioriser ce que je ressentais.

Celle d'Abdallah a été longue à faire, car depuis trois ans presque quatre je retiens les mêmes cris dans ma poitrine.

Je viens de commencer Jundi et disons que je ne réalise pas encore que je l'ai perdu.

La plaie n'est pas fermée, et puis-je dire qu'elle est ouverte ?

Je sais que dans 7 mois je n'accoucherais pas d'un petit garçon, je ne le réalise cependant pas encore.

Je lui dis seulement que j'aurais aimé le voir, le toucher, le sentir, lui donné de l'amour.

L'observer, suivre son évolution, ses premiers sourires, ses premières bêtises, son premier jour d'école, son entrée au collège, au lycée, le voir se marier et à son tour avoir des enfants.

Est-ce que quelqu'un ressent ma peine ? Est-ce que quelqu'un la comprend ?

Je décide d'arrêter le supplice et vais au toilette me passer de l'eau sur le visage.

Quand je sors, je remarque qu'il y a un bouquet posé sur la table, avec un doudou et une petite carte

« Toutes mes condoléances pour ton fils Zahia. Inna lilLahi wa Ina Ilayhi raji3oun.

Tu peux voir en moi, une épaule sur laquelle pleurer.

                                                                                                                    Kamel »

Son mot m'importe peu, mais c'est le « ton fils » qui m'a détruite.

J'ai posé le bouquet et le mot et je me suis approchée de la fenêtre.

Adieu monde cruel.

J'ai posé un pied sur le rebord, puis un deuxième.

Les deux mains sur les hanches, les yeux fermés, je laisse mon sort désormais au Tout Puissant.

***Dans La Peau D'Amina***

Ce qui arrive à Zahia est vraiment horrible, je sais qu'elle doit avoir l'impression de ne servir à rien...

Elle est fragile, et sensible. Elle a besoin d'un grand soutien.

Quand je pousse la porte de la chambre.

Je la vois debout sur la fenêtre.

Moi : Qu'est-ce que tu fais?!

Je n'ai jamais réussi à déplacer un corps, et je crois que c'est le moment.

Zahia : Laisses moi cette fois. Je veux pas que tu me sauves. C'en est fini maintenant. Je veux plus de cette vie Amina, j'en ai marre tu comprends?

Je tente de la calmer, tout en me concentrant pour la pousser, dans la chambre.

Moi : Zahia...Tu n'es pas seule.

Zahia : SI! SI je suis seule!

Moi : Mais il y a moi.

Quand j'ai dis ça, une force la poussée à l'intérieur et elle est tombée à genoux, sur le vinyle de sa chambre.

Une fois debout, je lui ai mis une gifle magistrale.

Moi : MAIS T'ES COMPLÈTEMENT TARÉE OU QUOI? ON A PAS IDÉE DE SE SUICIDER!

Zahia : Pourquoi? Amina pourquoi mes enfants ils veulent pas rester avec moi *pleure* Pourquoi ils ne m'aiment pas? Je ferais une si mauvaise mère que ça c'est ça? Je compte pour personne ici? 

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Salut! Comment ça va?

Vos avis sur la partie? Triste hein? Vous pensiez qu'elle allez perdre le bébé?

Zahia  veut-elle vraiment mourir?

Désolé pour les fautes

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Bisous

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