Chapitre 12

Raphaël se réveilla dans son lit à Empyrean. Il était courbatue de partout et n'avait aucun souvenir de la façon dont il avait atterrit ici. Il se doutait qu'Eve n'était pas étrangère à son rapatriement car c'était la dernière personne qu'il avait vu avant de perdre connaissance.

Il émergea peu à peu et fit un petit inventaire de son corps, il n'avait pas combattu longtemps mais il avait consacré ses efforts sur les autres et n'avait pas pris le temps de s'examiner. Mais aucune blessure n'était à déplorer. En revanche une avait soif comme s'il venait de passer une journée dans le dessert. Il allait se lever mais son corps le fit souffrir ce qui l'obligea à se recoucher. Il vit alors un verre d'eau et un en-cas sur sa table de nuit. Raphaël ne se fit pas prier, il engloutit tout, un peu trop rapidement ce qui lui donna la nausée.

Il reposa l'assiette et le verre, se cala dans ses oreillers et se reposa quelques instants le temps que son haut-le-coeur reflue. Il essaya de retrouver quelques souvenirs de la veille, mais seuls des souvenirs de mort lui revinrent à l'esprit et il les chassa aussitôt pour le pas commencer à broyer du noir sur les cas qu'il n'avait pu sauver.

Il chercha une occupation, quand soudain son oeil se posa sur un journal posé à coté de lui.

Un post-it était dessus avec l'écriture d'Eve : Voici le journal pour lequel travaillait ton père, aujourd'hui certaines personnes anges et humains couvrent les attaques. Tu peux être fières toi, tu as sauvé plus de gens que tu n'en as perdu. Essaie de voir le positif. Il lu :

Raphaël reposa le journal sur la table de nuit, un imbroglio d'émotions l'assaillit. Il venait de découvrir plusieurs chose en lisant cette seule et unique page. Premièrement il venait de découvrir pour qui travaillait son père de son vivant et il se rendit compte de la mission difficile qui lui incombait. Les frasques des démons étaient parfois complexes à couvrir. Deuxièmement il était heureux qu'aucune victime humaine ne soit à déplorer, mais une lame de tristesse c'était nichée au fond de son coeur, car il avait perdu des amis et des frères pendant ce combat, certes il avait sauvé bon nombre d'anges gravement blessés mais il avait un sentiment d'échec. Comme si son don n'était qu'une imposture, à quoi cela servait d'avoir le pouvoir de guérir les gens si on ne pouvait pas leur sauver la vie ?

Il perçu dans son esprit « Dieu à toujours un plan », Eve qui croyait dur comme fer aux plans du divin, se réfugiait toujours derrière cette phrase. Mais celle-ci n'apaisa que moyennement le jeune homme. Quel plan sacré pouvait impliquer la mort de centaine d'anges ? Raphaël ne put aller plus loin dans ses réflexions car un toqua à la porte de sa chambre et Eve apparu sur le pas de la porte.

La jeune femme était venu pendant la nuit pour veiller sur son partenaire, elle l'avait fait ramener chez lui et examiner par l'un des médecin d'Empyrean. Ce dernier l'avait rassuré, lui disant que Raphaël avait seulement abusé de son pouvoir et qu'il reviendrait à lui une fois que ses batteries seraient rechargées. Une fois ses inquiétudes calmées, la jeune femme était rentrée dormir quelques heures après avoir posé de quoi boire et manger à coté de Raphaël si celui-ci venait à se réveiller en son absence. Elle s'approcha doucement du lit et s'assis d'une fesse sur le bord pour ne pas trop empiéter sur l'espace du médecin.
« Comment te sens tu ce matin ?

- Physiquement ça va mieux, encore un peu de sommeil et je serais sur pied. » Répondit-il, sans épiloguer.

Eve ne posa pas plus de question, elle connaissait que trop bien les sentiments qu'éprouvait Raphaël, cette dissociation entre le corps et l'esprit. Les blessures physique étaient souvent plus rapide à guérir que celle de l'âme. Il faut toujours beaucoup de temps pour se remettre de la perte de proches, même lorsque ce ne sont que des connaissances. Mais Dieu à toujours un plan, et le cycle de la vie doit toujours continuer, la transmission des savoir à de nouveaux anges est toujours important. Et si beaucoup d'anges on perdu la vie cette nuit, de nouveaux enfants vont voir le jour dans une famille aimante qui attendait cet évènement depuis plusieurs années. C'était une manière de se consoler. Mais elle n'en fit pas part à Raphaël, il n'était pas prêt pour ce pragmatisme.

Elle passa une partie de la journée auprès du malade, elle avait pris un jeu de carte et ils firent de nombreuses partie de bataille, en grignotant ce que les voisins avaient amené pour remercier Raphaël. Les deux partenaires apprécièrent cette journée simple, sans entraînement de magique et de combat, ils apprécièrent simplement la compagnie l'un de l'autre. Cette bulle de répit fut néanmoins de courte durée, une nouvelle alerte sonna le rassemblement général de tous les anges. Eve fut en quelques secondes sur ces jambes pour partir au combat. Elle atteignit la porte en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire et dit « reste ici, je reviens dès que possible.

- Il n'en ait pas question je t'accompagne, » répondit Raphaël en se mettant péniblement sur ses jambes.

Soudain prit d'un vertige il s'écroula sur son lit avant d'avoir pu faire un seul pas. Eve couru à son chevet et l'aida à se recoucher. « Reste couché tu en as assez fait pour l'instant, personne ne te laissera combattre dans ton état, de toute façon. » le gronda-t-elle d'un ton maternel. Sentant qu'il ne pouvait pas gagner cette bataille, Raphaël se laissa remettre au lit sans broncher, de toute manière la nausée avait refait surface et il sentait bien qu'il serait plus un poids qu'un atout. Il regarda Eve partir sans rien dire, mais lui lança quand même télépathiquement un « soit prudente » auquel elle répondit « comme toujours l'angelot, tu ne te débarrassera pas de moi comme ça ». Eve tentait toujours de masquer son anxiété par l'humour, Raphaël sentit sa peur, mais ne fit aucun commentaire, il ne voulait pas la déstabiliser avant un combat. Pour l'instant la seul chose qu'il voulait c'est qu'elle revienne entière. Il n'était pas à Empyrean depuis longtemps, mais il trouvait que cela faisait beaucoup d'attaques en peu de temps, il trouvait ça étrange. Il en parlerait à Eve lorsqu'elle rentrerait, il savait qu'elle allait rentrer ! Dieu ne les avait pas mis sur la route l'un de l'autre pour que leur histoire s'achève si vite. Ils avait encore une mission à accomplir.

Raphaël se fit un mouron pendant les heures qui suivirent, s'il avait pu se lever il aurait usé le parquet en faisant les cent pas. Au lieu de quoi il se tourna et se retourna dans son lit, regardant sans cesse l'heure qui semblait s'étirer à l'infini.

Eve quand à elle, ne vit pas le temps passer. Se combat fut difficile psychologiquement, les démons avait décidé d'attaquer le village d'Halabja, à où ses parents et ceux de Raphaël avaient perdu la vie. Elle ne put s'empêcher d'y penser tout au long de la bataille, ce qui avait légèrement amoindrit ses réflexes, elle du essuyer quelques blessures, rien de grave heureusement, sinon elle pouvait être certaine que Raphaël lui passerait un savon en rentrant et elle ne voulait pas qu'il puise à nouveau dans ses réserves pour la soigner. Le combats fut plutôt rapide, les deux camps étaient peu nombreux à cause de la bataille de la veille qui avait fait des dégâts dans les deux camps. Heureusement cette fois ci les pertes furent dans le camps des démons, les anges furent blessés que légèrement. Rien qu'un médecin angélique ne saurait soigner. Tous rentrèrent victorieux de cette attaque. Elle se fit soigner avant de passer voir Raphaël qui devait se faire un sang d'encre. Elle toqua à la porte de sa chambre en amenant de quoi grignoter, le jeune homme fit sauter les draps et s'assis au bord du lit, lorsqu'elle s'approcha il la prit dans ses bras. Il était soulagé de la voir rentrer en un seul morceau, une fois qu'il l'eut lâché, il l'examina. Elle semblait aller bien même si plusieurs pansements lui couvrait le corps, dont l'un d'eux sur le visage. Il enleva le sparadraps, elle ne bougea pas, il passa ses doigts sur la blessure pour la faire disparaitre.

Ils restèrent ainsi, sans se dire un mot, se regardant dans le blanc des yeux, jusqu'à que le silence devienne pensant. Raphaël toussota et demanda : « comment c'est passer le combat ?

- Bien, nous l'avons encore emporté et aucune victime de notre camps n'est à déplorer. » Dit-elle.

Raphaël poussa un soupir de soulagement, il avait eu peur qu'en entant loin les anges ne puisse pas être soigné à temps. Il se souvint alors qu'avant son arrivé les anges allaient voir le médecin, il faisait partie d'une nouvelle équipe, il fallait qu'il apprenne à déléguer.

Eve prit la parole : « je dois dire que j'ai quand même été un peu perturbé, l'attaque à eut lieu à Halabja. » Raphaël sursauta en entendant le nom de la ville. « je n'ai cessée de penser à nos parents, j'avais tellement peur de finir comme eux... ». Raphaël fut surpris d'entendre Eve lui avouer sa peur, elle qui trouvait cela comme un aveux de faiblesse. Ne sachant comment réagir à cette nouvelle complicité, il lui prit simplement la main. Aucun d'eux ne bougea, le temps défila sans qu'ils ne s'en rendent compte. Puis ils tombèrent de fatigue et s'endormirent l'un à coté de l'autre.

Lorsque Raphaël se réveilla, Eve avait disparu. Il en fut soulagé, il n'aurait pas su quoi dire au réveil. Tous deux auraient été plus que gêné. Néanmoins, il avait bien dormi et il se sentait reposé, il décida d'essayer de se lever pour aller prendre une douche. L'opération fut un succès, il était épuisé après cet effort mais il était rasséréné par l'eau chaude. Il fit l'effort de prendre à manger de le frigo et s'écroula dans le canapé. Eve ne vint pas le voir ce jour là, à la place Uriel vint passer la journée avec lui. Il enchainèrent les parties d'échec tout en bavardant. Le vieil ange l'aida ensuite à se mettre au lit, où Raphaël s'endormit en quelques secondes.

Le lendemain il put faire quelques efforts de plus, il reprenait rapidement des forces, et il décida de faire quelques exercices chez lui pour ne pas perdre ses réflexes. Il espérait toutefois qu'Eve passerait le voir car il n'avait pas encore eut l'occasion de lui parler des attaques. Son voeu fut exaucé, elle vint en fin de matinée avec leur habituel pique-nique. Ils mangèrent en silence, mais n'y tenant plus Raphaël engagea la conversation : « je ne suis pas ici et je ne prends pas part au combat depuis longtemps, mais ôtes moi d'un doute, est-ce que les attaques sont aussi fréquentes d'habitudes, il n'y en a pas eut pendant tout le temps de mon entraînement et là subitement il y en a trois en moins d'une semaine. N'est-ce pas un peu étrange ?

- Je dois t'avouer que ça m'a un peu interloqué aussi, c'est rare qu'elles soient si proche, mais la fréquence des attaques sont toujours aléatoires. Donc peut-être que ce n'est qu'une coïncidence. » répondit la jeune femme avec un haussement d'épaule.

Raphaël ne chercha pas plus loin mais son instinct lui disait que quelque chose clochait mais il n'aurait pas su dire pourquoi.

Deux jours paisibles s'écoulèrent durant lesquels Raphaël recouvra ses forces ainsi que la totalité de ses pouvoirs. Eve et lui allait même s'apprêter à reprendre l'entrainement, lorsqu'on vint frapper à sa porte. Uriel se tenait devant lui, la mine sombre, « Je suis venu vous chercher les enfants, il y une attaque mineure de démon, j'ai rassemblé un petit escadron, et vous êtes les derniers que je viens réquisitionner. Raphaël avant que tu dises oui, je veux que tu saches que cette estocade à lieu dans le cimetière où est enterré ta famille, si tu ne te sens pas... » Uriel n'eut pas le temps de terminer sa phrase, que Raphaël lui passa devant l'air plus déterminé que jamais. Il se dirigea directement à l'armurerie où attendait le reste de l'équipe d'assaut.

Lorsqu'ils arrivèrent au cimetière, ce qu'ils virent leur glacèrent le sang. Plusieurs tombes avaient été profanées, les cercueils étaient ouverts et certains corps gisaient aux sols, plusieurs cadavres étaient mutilés et rongés. Ils n'eurent pas trop de problème à retrouver les coupables de cette infamie, les démons profanateurs faisant un bruit de tous les diables de creusant et en mangeant. Le sang de Raphaël ne fit qu'un tour lorsqu'il vit que ces affreuses bestioles s'approchaient dangereusement de la tombe de ses parents. La rage monta en lui et sans attendre l'ordre d'Uriel il passa à l'offensive.

Le chef des anges ordonna aux autres de ne pas bouger. Il regardèrent Raphaël se battre avec une hargne et une folie vengeresse. Il avait été si bien entrainé par Eve que le jeune homme vin rapidement à bout du premier démon, le transperçant de part en part. Les deux autres démons se regardèrent incrédules (ils n'étaient visiblement pas pourvu d'un esprit très vif). Ils attaquèrent en duo, pensant qu'ils serait plus fort en groupe, s'était sans compter sur la colère de l'ange. Il abattit le premier d'un coup d'épée en pleine tête, le démon s'effondra au sol, inerte, le regard dans le vide, une plaie béante entre les deux yeux. Le dernier démon quant à lui, tenta de prendre la fuite. Raphaël déploya ses ailes et le prit en chasse.

Malgré sa corpulence le l'être démoniaque était rapide et agile, il slalomait entre les tombes avec une aisance surprenante. Si bien qu'il atteignit le bois bordant le cimetière en un tour de main, la densité des arbres ralentir Raphaël dans sa courses, mais il ne se laissa pas distancer. Il rengaina son épée et attrapa l'arc qui portait dans le dos. Il était meilleur épéiste qu'archer mais ici il n'avait pas le choix, la cible était mouvante et ne comptait pas s'arrêter. D'instinct Raphaël encocha sa flèche, visa sa cible et banda son arc. Il rata l'ennemi de quelques centimètres, la flèche alla se loger dans le tronc d'un arbre. Il n'avait jamais tirer en étant en mouvement et il sentait bien que cela lui était défavorable. Il accéléra aussi vite qu'il pu pour gagner du terrain sur son adversaire. Puis il s'arrêta sur une branche, calma les battements de son coeur puis encocha une nouvelle flèches, cette fois-ci elle atteignis sa cible. Le démon surpris et blessé ralentit la cadence, ce qui laissa à l'ange le temps de le cribler d'une nouvelle salve de flèches. La fureur était telle que Raphaël vida son carquois sur sa proie. Il ne s'apaisa que lorsqu'Eve lui posa une main sur l'épaule et lui dit « c'est fini Raphaël tu les as tous eut ».

Ils rejoignirent tout deux le reste du groupe, Uriel et les autres les attendant patiemment. Il fut accueilli par des applaudissements, seul Uriel le regarda d'un air mauvais. Il avait désobéit à ses ordres et il devrait en répondre. le petit groupe taquina et félicita Raphaël sur le chemin du retour, mais le jeune homme était encore trop en colère pour répondre à leurs railleries. Le petits groupe de guerrier se dissipa en arrivant à Empyrean, Eve regarda son partenaire d'un air désolé, elle savait qu'Uriel ne serait pas tendre avec le jeune homme pour avoir désobéit.

Raphaël et Uriel restèrent seuls dans la rue devant leurs maisons, l'angelot n'en menait pas large et il baissa la tête penaud, tel un enfant prêt à recevoir sa punition. Le vieille homme prit la parole : « je ne te ferais pas de sermon, je pense que tu es suffisamment intelligent pour comprendre la bêtise. J'ai également ma part de responsabilité, je n'aurais pas du t'emmener. La colère aveugle le jugement, l'issus à été bonne aujourd'hui, et je t'ai laissé faire car je t'en savais capable mais il faut être capable de maîtriser ses émotions lorsqu'on va combattre sinon on ne revient pas en vie. Tu effectuera ta punition demain, rendez-vous aux écuries à l'aube, et ne soit pas en retard ! » sans une parole et un regard de plus Uriel regagna sa maison. Raphaël en fit de même sans se faire prier.

Ce soir là il prit une longue douche, il voulait laver le sang qu'il avait sur lui mais aussi évacuer toute sa colère. Le pressentiment qu'il avait depuis le début des attaques avait refait surface, toutes les cibles des démons avait un rapport avec lui ! L'hôpital où il travaillait, le village où ses parents ont été tués et maintenant le cimetière, rien de tout cela n'était une coïncidence ! Quelqu'un voulait lui faire passer un message et il était persuadé que Samaël n'était pas étranger à tout cela. C'est le coeur encore lourd qu'il parti se coucher, il ne savait pas ce qu'Uriel lui avait réservé mais il avait besoin de repos.

Raphaël se leva avant l'aube, englouti un café bien chaud et un toast grillé avant de se rendre aux écuries, Uriel l'attendait déjà. Sans plus de cérémonie, il lui demanda de nettoyer les écuries, une tache digne des douze travaux d'Hercule, tant l'endroit était grand. Cela allait lui prendre au minimum la journée. Conscient de son erreur, il n'essaya pas d'argumenter ou de faire diminuer sa punition, il s'attela directement à sa tache s'il ne voulait pas y passer la nuit. La matinée passa à une vitesse folle, sur les coups de midi alors qu'il venait à peine de terminer d'enlever le crottin des stalles, il vit le facteur s'approcher de lui. Il lui tendit une lettre et reconnu immédiatement l'écriture de l'expéditeur, Samaël.

Il l'ouvrit : Si tu ne veux pas que je réduise ta maison en cendre et que je continue à attaquer les endroits qui ont un sens pour toi, vient seul ce soir à 19h. Je t'attendrais devant ta maison, cela fait longtemps que je n'ai pas bu un bon whisky entre homme.

Samaël

Raphaël senti à nouveau la colère déferler sur lui tel un tsunami. Il refusa le repas qu'on lui apporta pour midi et redoubla d'effort pour terminer sa tâche avant le rendez-vous de ce soir. Car il allait y aller, il devait avoir une bonne discussion avec son ancien ami, si la dernière fois il l'avait surpris avec son uppercut, il était maintenant plus entrainé et à même de se défendre.

Il rumina toute la journée, il fini à 18 h tapante. Suant et courbatu, il n'attendit pas le retour d'Uriel pour rentrer chez lui, sa tâche était accomplis, il avait eut les remerciement des palefreniers et il savait que son ami ne le féliciterait pas. Il alla prendre une douche en quatrième vitesse, enfila un jean et un tee-shirt puis sorti en trombe de chez lui, déploya ses ailes et décolla à toute vitesse.

Uriel qui s'apprêtait à rejoindre Raphaël aux écuries le vit décoller depuis la fenêtre de sa cuisine, il vit sur le visage de son voisin la même expression de fureur que la veille. Prit d'un mauvais pressentiment il sorti de chez lui et suivit le jeune homme à distance respectable pour ne pas être repéré.

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