Adam dis-moi, comment as-tu succombé à ce fruit défendu...
À cause de ce sadique certainement!
Est-ce qu'il y a un moyen de ne pas y succomber, telle est la question que se posent les victimes involontaires et tourmentées jusqu'à la béatitude, du Sado-rouge...
Non mes chères victimes, il n'y a pas moyen de remédier à votre plus grand mal et plaisir c'est bien pour cela que vous êtes de véritables serviteurs masochistes.
Au service du fourbe, serpent, sadique, félon, appelez le de tout les noms, divin, parfait, le Grand, et ainsi de suite tant que vous retenez que c'est lui le coupable. Le coupable de vous avoir fait goûter au même fruit que les toutes premières victimes de son œvre envoûtante... 
Eve est vous femmes et Adam vous, hommes, vous qui y goûtez tous bien malgré vous au profond désespoir du délicieux rouge divin et souvent satanique.
Vient alors les amats de sables et gravats de questions assourdissantes posées dés le crime fait...
Détrompez-vous, c'est une partie longue de temps pourtant courte de vue et pleine de doutes à la chaîne formant vôtre périple vers la sortie de toutes ces chaînes douces et velues dans lesquelles vous vous laissez noyer pour repousser ce moment fatidique de savoir, savoir si la flèche à touché celui ou celle dont vous ne pouvez plus vous lasser sinon mourrir, dont vous ne pouvez encore frôler ne serait-ce que l'image, dont vous ne pouvez encore décider à donner ces mots que ce serpent vous murmure sans arrêt à l'oreille comme le plus doux soupçon de nuage à piques.
Parfois, nul besoin de passer par ce désert tumulteux, la réponse vous attend déjà sagement à côté et vous ouvre les portes pour lier les mains se cherchant toujours et toujours plus encore et encore, bien qu'elles se soient trouvées, elle se redécouvrent à chaque mouvement, chaque frôlement...Ô douce lune observe-les se donnant corps et âme, redessinant et définnissant chacune des courbes délicates et faites de satin mielleux du bout des doigts et des bouches ouvertes, entre-ouvertes, désirant plus, toujours plus.

Peau contre peau et âme contre âme remplissent ce petit cocon fabriqué grâce ou à cause de ce sadique pour ses petits pantins masochistes...
Parce que bien après cela, bien après milles et milles délicatesses, une chose se brise, une chose vraiment incassable dans vos esprits de temps à autre parfois, se...fane.
Les douces pétales de rosée ne peuvent supporter le craquement poreux du bois des mouvements des outils du marionnettiste, hélas!

Crac! Bien qu'elles ne sont que de douceur satinée et veloutée, elle se fend dans un bruit sourd...espèce de sadique!

Qu'as-tu fais, malheureux!? Tu brises ton œuvre, ta raison d'être...

Oui, hélas il se lasse! Il est lasse de répéter sa valse au rythme inchangeable.
Il lui faut...du brusque, de la casse, du rock, du désarroi, de la haine et tout ce qui lui est contraire.

Alors prenez garde, vous qui êtes encore pur, parce qu'à présent vous savez que le serpent n'hésitera pas de jouer de milles et unes caresses en souplesse pour vous amadouer et tirer en plein dans la cible que vous lui agitez sans cesse pour qu'il la touche. Chat, poussin, crocodile ou baleine, peut importe la bête et la taille, sachez le reconnaitre et faite attention à l'illusionniste et son charme angélique.
Vous goûterez au fruit rouge de l'interdit...envoûtant...excitant.

Et c'est à ce mot, ce nom si particulier qu'on vous désignera à cet instant où votre roue tournera du tout au tout.

On vous nomme Amoureux.

Puissez être ceux qui contrôle le sadique pour changer, assez de vos enfantillages de maso-amoureux, il serait temps de filer le Parfait Lui, Perfect Love.