Ah ! Je ris.

A lire avec Je te pardonne de maître gims et Sia en média.

***

Je chute sans discontinue
D’un volcan, d’un précipice, d’une tour parfois
Jungle de ma réalité à l’abandon
Le coin de ma page déchiré
De mon amour laissé pour orphelin ;

Souffrance pliée en deux
Le paroxysme de la folie disciplinée.
Contenance de convenance,
Outrance révérée. Plait-il aux cieux.

J’aurais aimé frapper à l’auberge
De l’oubli
Pour y baisser les armes le temps d’une nuit
Le vent, de la commissure de ses lèvres;
M’a susurrer de fuir
D’échapper aux râles des limbes endormies.

Double face du reflet,
Je ne suis plus ce je crois que j’étais
Du reste le marais des remords m’a tout pris.

Mon feu - bonheur s’est évanoui lui aussi
Pour renaître sous une forme que je ne lui sais reconnaitre
Telle une proie stupide, qui s’enivre des flammes du brasier de son monde
Pour embrasser le loup.

On aime si ardemment,
Si facilement -tromper l’autre,
Dole abjecte et qui joue le mieux les apparences?
Fût-il décemment dissimulé ?

Amour elliptique, convergence cynique de sa négation
Conjecture aseptisée passion,
Rebaptisée trahison -
Les regards du train eux aussi déraillent ; ils savent qui est le plus malin.

Ah ! Je ris.

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