Aliéné

Aliéné, certains me voient désabusé.
En vérité, je me sens fortifié.
Vide de toute fois ! 
Libre de toutes lois.

Certainement, je n'en suis pas fier !
Mais mon être est devenu fer.
Mes amies, dit d'hier !
Mes amours, dit leurres.

On ne peut avoir le pain et l'argent du pain !
Moi, j'ai déjà donné mon être, je les mérite tous deux !
Et sans dédain, je m'y accroche.
Ce dernier socle, je ne laisserai pas dérober.

Dans la solitude, je retrouverai mes réflexes.
À quoi bon montrer les crocs et cacher ma détresse.
Je préfère rester docile, dans mes rêves et robuste dans mon coin.
Bientôt la dernière heure !

Quand je n'aurai plus de raison d'être ! 
Je partirai une bonne fois pour toutes !
Pour l'heure, je me prépare hors du doute.

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