-Chap 1-
PDV Jin
Nous avons suivi Claude et Alois jusqu'à leur manoir sans opposer de résistance. Après tout, les deux personnages étaient des déséquilibrés mentaux, et l'un d'eux était un démon.
Une fois arrivés au manoir Trancy, le jeune maître avait demandé au démon de nous montrer nos chambres et de nous donner nos tenues de bonnes. Une fois de plus, on suivit le majordome sans tenter quoi que ce soit de stupide. Il nous montra les chambres : la sienne, celle des triplets, et enfin celle que nous allions partager avec Hannah. On rentra ensuite dans la chambre pour nous changer.
Claude : Vos tenues sont dans vos armoires. Vous avez 10 minutes pour nous rejoindre dans la cuisine. Pas une de plus.
Mad : D'accord.
Le démon repartit et on souffla enfin avec Mad.
Moi : Quelle horreur ! D'habitude dans les fanfics les gens tombent au manoir Phantomhive... Pas sûr ces psychopathes...
Mad : Ouais. On a vraiment pas eu de chance. Mais on peut clairement pas essayer de fuir sans plan.
Moi : Surtout avec Claude et Alois.
Mad : Tu m'étonnes !
Moi : Ce qui m'étonne aussi, c'est qu'ils n'ont pas parus surpris par nos tenues.
Mad : C'est louche, très louche tout ça. En plus, comment on a pu arriver ici ? Si ça se trouve, c'est juste une énorme blague faite par les garçons.
Moi : Tu crois ?! Un truc du style "The Game" ? Où tru es pris sans le savoir dans un jeu de rôle géant ?
Mad : Oui, c'est la seule possibilité. Après tout, ils ne sont pas surpris par nos vêtements, ni par nos mangas.
Moi : Tu as peut-être raison, mais restons sur nos gardes quand même. Si ce sont les vrais, il faut qu'on trouve comment et pourquoi nous sommes arrivées ici.
Mad : Oui, bonne idée, menons notre enquête en toute discrétion. Bon aller ! Il faut qu'on se dépêche quand même si on veut pas se faire battre.
Comme Mad venait de le dire, on se dépêcha de revêtir nos tenues de bonnes, puis on se débrouilla pour trouver la cuisine. Ce n'était pas si compliqué puisqu'elle était au rez-de-chaussée, dans la partie réservée au personnel. Tout le monde se présenta à tour de rôle, puis Claude nous donna du travail : nous devions faire le ménage des salles de réception, puis préparer le dîner pour Alois.
***
Ça fait trois semaines ! Trois semaines que nous travaillons dans ce manoir de fou. Après avoir poussé à bout plusieurs fois Claude, nous en avons conclu que c'est le vrai, le démon, le stupide majordome sans cœur ni loyauté. Comment l'avons-nous découvert ? Ses yeux se sont mis à briller. Voyant bien que nous n'étions pas effrayées, en apparence - parce que c'est Claude tout de même, et tout le monde sait qu'il n'a aucune esthétique ou aucun principe, ce qui le rend dangereux et effrayant - le démon avait laissé sortir son aura pour nous faire comprendre qu'il ne plaisantait pas.
Depuis, neuf jours ce sont écoulés, et nous avons enfin trouvé un moyen pour nous rendre à Londres, et quitter ce manoir quelques temps. C'est d'ailleurs Claude qui nous a beaucoup aidé, sûrement sans s'en rendre compte.
Claude : Jina, Maddy, monsieur organise une grande réception pour célébrer la fin de la saison mondaine. Je vosu ai fait une liste de matériel et de nourriture à acheter.
Moi : Très bien, nous y allons immédiatement pour être de retour avant le repas du soir de monsieur.
Claude : Bien.
Le démon nous fixa intensément pendant un court moment, puis il s'en alla, nous laissant préparer le fiacre et aller jusqu'à la capitale. Cela faisait maintenant 15 minutes que nous étions sur la route, loin du manoir Trancy, et nous respirions enfin avec Mad.
Moi : Ça fait du bien d'être loin d'Alois et Claude.
Mad : Tu oublies Hannah. Les triplets ça passe par contre.
Moi : À ton avis, que faisait Claude dehors, seul, il y a deux jours ?
Mad : Je ne sais pas. Mais le jeune maître a perdu sa bague.
Moi : QUOI ?! Il faut qu'on file au manoir Phantomhive !
On fit galoper les chevaux presque tout le long de la route, et au bout de 3 heures, on arriva au manoir. Avec son ouïe démoniaque, le majordome nous avait sûrement entendu et il sortit du manoir pour nous accueillir, son air accueillant alors qu'il devait se demander ce que deux filles habillées comme des bonnes faisaient chez lui.
Sebastian : Mesdemoiselles, mon maître est occupé pour le mom...
Moi : Ça tombe bien, c'est toi qu'on voulait voir Sebastian. Mais allons dans une pièce ou nous pourrons parler en paix.
Sebastian : Soit. May-Linn !
May arriva en courant, elle bavait littéralement sur le démon.
Sebastian : Nous avons de la visite. Prépare deux chambres pour ces demoiselles, et amènes le thé au jeune maître.
May : Yes Sir !
On suivit le démon qui nous conduisit jusqu'à un petit salon. Il referma la porte derrière nous, et nous fixa, attendant des explications.
Mad : Moi c'est Maddy, ou Mad, et elle s'est Jina, ou Jin. Enchantées de te rencontrer. Avant de poser des questions, écoute-nous jusqu'à la fin.
Sebastian : Bien. Je vous écouterai sans interruption.
Moi : On vient directement du manoir Trancy, et nous savons de source sûre que Claude, le démon majordome du comte Trancy en veut à l'âme de Ciel.
Mad : On sait qu'il va réussir à lui voler son âme quand tu t'apprêteras à le dévorer, seulement il va embrouiller les souvenirs de Ciel en les mélangeants à ceux embrouillés d'Alois.
Moi : Malheureusement, Hannah, le fourreau de la Laevatein, va s'en mêler, et elle va transformer Ciel en démon une fois que tu auras tué Claude et que tu seras sur le point de récupérer Ciel. Donc, il faut que tu fasses attention, que tu tues Claude, et que tu sauves Ciel.
Le démon nous regardait tour à tour, plus que surpris, et vraiment très suspicieux. On gardait nos airs sérieux avec Mad. Finalement le majordome reprit la parole.
Sebastian : Alors ce que je pensais été vrai. Ce chien en veut à l'âme de mon maître.
Moi : De base, c'est Alois qui veut te faire souffrir toi, pas Ciel. Claude lui a fait croire que tu étais le démon qui avait ravagé son village et tué son frère.
Mad : Claude veut faire d'une pierre deux coups en te faisant souffrir, ou te tuer, et prendre l'âme de Ciel.
Sebastian : Pourquoi me dites-vous cela ? De plus, vous mourrez si vous retournez là-bas.
Mad : On le sait, et on n'y retournera pas. On a reprit nos affaires avant de partir. Quant au pourquoi, disons qu'on vosu connais depuis longtemps Ciel et toi, et on veut vosu aider parce qu'on est de votre côté.
Sebastian : Avez-vous ne serait-ce qu'une preuve de ce que vous avancez ?
Moi : Oui. Nous avons nos mangas sur nous, ce qui te montrerait comment nous vous connaissons. Mais pour Claude, on a aucune preuve contre lui.
Sebastian : Dans ce cas, pourquoi êtes-vous...
On fut interrompue par Bard, qui entra sans l'autorisation, ce qui énerva fortement le démon.
Bard : Désolé, mais monsieur m'a demandé de savoir pourquoi tu ne t'occupais pas de lui.
Le cuisinier nous remarqua alors, et il se mit à rougir avant de bégayer et refermer la porte.
Sebastian : Il faudrait lui apprendre les bonnes manières à celui-là.
Mad : Il croit que tu profites bien.
À notre plus grande surprise, Sebastian manqua de s'étouffer en se tournant vers nous.
Sebastian : Pardon ?!
Moi : Voyons, on parle de Bard là. Et il te voit, toi, le séduisant majordome, qui délaisse son maître pour deux jeune femmes. Avec son esprit pervers il pense forcément que tu passes du bon temps, et c'est Ciel qui va lui demander des comptes.
Le démon se leva d'un coup, contrarié. Il nous fit signe de le suivre et on se leva aussi pour faire ce qu'il demandait.
Sebastian : Quel imbécile ce cuisinier. J'espère sincèrement que monsieur ne va pas croire que je le délaisse pour faire ce genre de choses.
Moi : Vu ce que tu as fait au cirque et au monastère, il risque fortement de croire Bard.
Sebastian : Accélérez toutes les deux.
Mad : Aurais-tu peur de la réaction de Ciel ?
Sebastian : J'ai une image et un rôle à tenir.
Moi : C'est tout ? Rien d'autre ?
Sebastian : Cela ne vous concerne en rien. Et j'attends toujours une preuve de ce que vous avancez. Cela dit, vous connaissez ma nature, vous savez aussi ce qui vous attend si vous osez vous moquer de moi.
Nous étions arrivés devant le bureau de Ciel et Sebastian toqua et entre sans attendre notre réponse. Bard quitta la pièce au même moment, et Ciel fixait dégoûté et meurtrit le démon, en plus de lui offrir son regard le plus noir. Face à ce moment gênant, je décidais de répondre au démon.
Moi : Tu as raison, c'est pour ça qu'on ne se moque pas de toi.
Suite à notre familiarité avec son majordome, Ciel nous fixa à notre tour, comme s'il allait nous tuer. Mad s'approcha de lui, et lui tendit la main, ce qui surprit tout le monde. Il faut dire que la poignée de main était réservée aux hommes à cette époque.
Mad : Enchantée comte, je m'appelle Maddy, et elle c'est Jina. Vous pouvez nous appeler Mad et Jin.
Moi : Mad, à cette époque une femme ne sert pas la main.
Mad : Ah ! Oui, pardon ! mais je vais pas lui tendre la main pour un baise-main non plus ! C'est la honte et c'est ringard.
Moi : Et bien temps pis, tu fais rien.
Ciel : C'est quoi cette mascarade ?! Vous venez chez moi pour faire... Pour faire je ne sais quoi avec mon majordome pendant son service et vous venez en plus me déranger ?
Mad attrapa le visage du comte et le scruta pendant un moment, très sérieuse. Sebastian était prêt à lui bondir dessus.
Mad : Je confirme, vous faites une violente crise de jalousie.
Ciel : Q-QUOI ?!
Moi : On verra ça après Mad. Monsieur le comte, veuillez excuser mon amie.
Mad s'éloigna pour venir se replacer à côté de moi. Sebastian était toujours à notre niveau, attendant la sentence du jeune homme. Je m'avançais vers lui pour me placer au milieu de la pièce.
Moi : Si nous sommes venu jusqu'ici, c'était pour faire part d'une affaire importante à Sebastian.
Ciel : AH oui... Et quelle genre d'affaire nécessite qu'il mette de côté son travail ?
Mad : Le genre d'affaire qui concerne son véritable travail.
Ciel : Comment ça ?
Moi : Il me semble que dans l'ordre des priorités, c'est la sécurité du contractant qui prime. Et le contractant, c'est vous.
Le jeune comté blêmit suite à ma tirade.
Ciel : je ne suis pas sûr de comprendre.
Moi : Si vous avez bien comprit. Un autre démon, Claude Faustus en veut à votre âme. Et c'est pour ça que nous sommes là. Mad et moi voulons vous aider. D'autant que nous ne pouvons pas retourner là-bas.
Mad : Tu m'étonnes. Tous les domestiques de Trancy sont des démons. Il y a Claude, c'est lui le chef, ensuite il y a Hannah.
Moi : Elle est folle amoureuse de lui, et c'est aussi le fourreau de la Laevantein, une épée démoniaque. Et après y a les triplets, je me souviens jamais de leurs prénoms. Ce sont les gardes d'Hannah.
Mad : Bref, toute cette petite équipe, en comptant Aloïs le taré, veut faire souffrir Sebastian. Et Claude en profite pour essayer de prendre votre âme.
Ciel : Pourquoi ? Et puis... Ma vengeance n'a même pas eu lieu encore !
Moi : Oh ça, ce n'est plus qu'une question de jours.
Ciel : Déjà ?!
Sebastian : Ne me dîtes pas que vous souhaitez tout annuler maintenant ?
On se tourna tous vers Sebastian qui jubilais presque à l'idée de dévorer Ciel. Le comte frémit un instant, avent de réaffirmer sa promesse de vengeance.
Ciel : Bien. Vous travaillerai ici. Vous aiderez Sebastian à empêcher cela. De mon côté, je vais terminer ce que j'ai commencé il y a 4 ans.
Mad/Moi : Yes my Lord !
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