Mais ce que je suis bête ! White Enterprises, mais pourquoi je n'ai pas fait le rapprochement ? Adam White, White Enterprises, comment j'ai fait pour me fourrer dans un pétrin pareil !

Ils me regardent tous, y compris lui. Il n'y a que des chefs d'entreprises dans cette salle, il a dû reprendre l'affaire de son père du coup. J'espère qu'on ne se verra qu'à de rares occasions sinon, je ne ferai pas long feu à la NCA.

Sous mes yeux, les mots s'entremêlent. J'ai les pieds qui tremblent. Je sens qu'il me fixe.

Je respire un bon coup et me lance. Je suis prête. Prête à leur montrer ce pourquoi j'ai veillé ces deux derniers jours. Prête à leur montrer de quoi je suis capable.

*

Je sirote un thé glacé à la pêche vraiment divin, adossée au mur près du distributeur. J'ai fini depuis belle lurette mais le stress n'est toujours pas encore retombé. Je me demande si je n'ai pas été trop ridicule. Au pire, je pourrai dire comme d'habitude.

Je rentre dans la cafétéria, histoire de grignoter quelque chose quand, tout le monde se tait, tout devient silencieux. Ils doivent avoir fini, et tout le monde essaie de faire bonne impression.

Je remonte immédiatement, au cas-où Mme Anderson aurait besoin de quelque chose. Mais elle est en pleine discussion avec Adam. J'entre dans un bureau vide non loin et m'installe pour souffler un peu. Ça m'a secouée de le revoir après ces trois ans. Il est devenu un homme maintenant, mais rien n'a vraiment changé sur lui. Il est resté le même. Je pivote sur le fauteuil, jusqu'à ce que je l'aperçoive à travers la vitre en train de partir.

Heureusement que je n'ai pas eu à faire la causette. Mme Anderson apparait juste après et me fait un signe de la tête. Je me lève et la rejoins à son bureau.

Elle m'indique une place et j'attends impatiemment le verdict final. Sérieuse au début, ses lèvres dessinent un sourire satisfait.

Elle : Bravo Zelda. Vous les avez épatés.

Je lève les yeux au ciel dans mon cœur, agacée quelle mette autant de zèle à oublier mon prénom. Mais pour l'instant, rien ne peut m'empêcher de sourire. J'ai réussi ! C'est limite incroyable à mes yeux...

Moi : Vraiment ?

Elle : La mine serrée, pour changer. J'ai l'air de plaisanter ?

Moi : Je n'arrive...pas à y croire.

Elle : Vous devriez parce que c'est maintenant que tout va commencer. Dès que vous aurez eu votre diplôme, vous présenterez l'émission. Et bien plus, si vous me rendez fière, comme vous le faites si bien.

Ça fait chaud au cœur d'entendre dire ça de sa part. Pour ceux qui pensent qu'elle me comble de compliment comme cela, détrompez-vous. Elle n'est pas du genre à mâcher ses mots. Donc savoir qu'elle m'apprécie, c'est ça qui compte...

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Des impressions? Vous savez ce qu'il vous reste à faire les kopainnns ❤!

Bye bye!!!