Chapitre 13 : Aurore
Je lui affiche mon sourire le plus innocent, mon cœur dans mon slip. Je sens la sueur perler mon front.
Elle : Dites à Wendy de me réimprimer la page et vous me l'envoyer pour que je signe.
Moi : D'accords.
Elle : Si vous évitiez la sauce tomate pendant que vous travaillez ce serait bien aussi.
Elle m'a grillé. Je prends le document et sors, la honte me couvrant comme un voile.
*
Arrêtée devant Wendy, je regarde autour de moi. De toute manière, je n'ai rien d'autre à faire pendant que Madame prend son temps pour imprimer une seule feuille. Elle est contente quand je me fais engueuler par ''la sorcière''. J'imagine que ce doit être à cause de tout ce qu'elle a dû subir pour avoir et rester à cette place. Moi, je m'en fous royalement vu que dès que ces deux mois se terminent, je prends la poudre d'escampette. Je n'y survivrai pas une journée de plus. En pleine critique intérieure de cette chipie de Wendy, je remarque une silhouette très familière au bout du couloir. C'est une femme qui discute avec le responsable du palier du bas. Ici est tellement grand que je me demande si je finirais de visiter un jour.
Mais pour l'instant, soit j'ai de sérieux problèmes de vue, soit c'est...Aurore !
Moi : Aurore ?
Elle se tourna vers moi, et ouvrit la bouche d'étonnement.
Elle : Karen ! Oh désolée, Zhéma !
Oh non. La tuile.
Elle s'excusa rapidement auprès du Monsieur et couru sur ses hauts talons en ma direction.
Elle : Je n'arrive pas à croire que c'est toi ! Ça fait trop longtemps !
Moi : C'est fou, t'a pas changé d'un poil ! Tu deviens quoi ?
Elle : Je suis la présentatrice du journal du soir depuis quelques temps maintenant.
Moi : Ah mais c'est super !
Je suis contente pour elle mais je ne vous cache pas je ne regarde pratiquement jamais le journal. C'est décidé, je m'y mets !
Elle : Et toi, qu'est ce qui t'amène ?
La question fâcheuse.
Moi : Je suis en stage depuis hier à peine.
Son entrain diminua, comme si elle avait peur.
Elle : Avec...avec Mme Anderson ?
Moi : Ouais, l'unique.
Elle : Confidentiellement. Ce n'est pas pour te faire peur mais elle est super sévère.
Je lui fis un sourire du genre je le savais.
Moi : De toute manière c'est pour quelques temps, je vais m'y faire.
Elle mit la main sur mon épaule en souriant.
Elle : De toute manière, on n'a pas vraiment le choix à part supporter ''la sorcière'' !
Comme quoi ce nom lui allait comme un gant. Nous éclatâmes de rire (De manière raisonnable bien sûr) en plein milieu du couloir.
Elle : J'imagine la tête d'Hayden quand je vais lui dire que je t'ai vu !
Moi : Ça date tellement...il est où maintenant ?
Elle : Il est médecin ici. Il sera tellement content !
Le monsieur lui fit signe et elle revint à moi, l'air exaspérée.
Elle : Il n'est pas du genre patient, je suis obligée de te laisser. Dès que tu as un créneau, tu me fais signe et je t'indique ma loge. Ou un bon restaurant !
Moi : D'accords, file avant qu'il n'explose !
Elle rejoignit le monsieur et je retournai prendre ma feuille dans les mains d'une Wendy verte de jalousie.
*
Le soir est arrivé. Cette journée fut moins sportive que prévu. Ou je suis peut-être déjà habituée. Quoi qu'il en soit, moi et Samy balançâmes nos occupations aux oubliettes, bien décidées à passer une charmante soirée télé, avec deux énormes pots de glaces.
Elle : Ce mec ne se rend pas compte de la femme en or qu'il a.
Moi : Tu parles, cette nana et lui ça colle pas du tout.
J'entends mon téléphone sonner. Ça doit être Chad. C'est lui. Je me précipite dans la chambre et me met dans les conditions d'un appel vidéo potable, pot de glace à la main.
Lui : Hey !
Moi : Hey ! Comment tu vas ?
Lui : Pas trop mal. Et toi, toujours en train de te goinfrer hein ?
Moi : J'ai quand même droit à un kilo de glace après ces deux premières journées de travail.
Lui : Ce n'est pas un stage intéressant ?
Moi : Je ne te raconte pas l'horreur.
Je me rapproche en remarquant un petit changement.
Moi : J'y crois pas, tu te laisses pousser la barbe maintenant ?
Lui : Je prenais pas le risque là-bas, au cas où il te serait venu à l'idée de m'y faire un chignon.
Je me mis à rire, et lui aussi. Nos fous rires, son sourire, sa présence...il me manque. Je ne peux pas m'empêcher d'être nostalgique.
Moi : Tu me manques tu sais...
Lui : Tu me manques encore plus bébé.
Ce moment-là, j'avais voulu le passer avec lui, le toucher, l'avoir prêt de moi, l'embrasser...et pas le voir par un stupide appel vidéo comme si on avait été confinés...
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Les kopainnsnssn!! 😇
Comme promis, le chapitre 13 de AO2 ce vendredi !
Comment l'avez vous trouvé?
Chad, il vous manque? 🤧🤧
Et Aurore, contente de la revoir?? Moi Oui😃!
Plus trop de blabla, commentez le chapitre en émojis :😃😭❤🥺
À plus les zamiss, vous zaimeeeee ❤
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