Chapitre 4.

Les cris, les cris m'obsèdes, m'envahissent rongent mon cœur, déjà en pièces détachées.

Les hurlements me brisent les tympans, je ne peux plus, je n'en peux plus.

Je n'arrive plus à me concentrer, à réfléchir, les hurlements me poursuivent même à la maison, c'est une chanson funèbre, je vais faire une erreur, je vais échouer, mon âme est devenu tellement sombre qu'on ne la distinguerait même plus dans la nuit noir.

Je crois que j'accueillerai la Faucheuse à bras ouvert, je pense même que je lui sourirai comme à une amie, je la côtoyé depuis un moment mais cette fois elle viendrait pour moi, enfin...

Le seul obstacle à ma sombre destinée, n'est autre que celle qui est la plus chère à mon cœur.

Georgina, je m'excuse à l'avance de mon échec.

Mon cœur, pleure pour toi, pour le monde.

Quand toute raison m'aura désertée, c'est à toi que je penserai, la seule lumière qui restera à ma vie et qui m'accompagnera à la mort. Mon amour t'est et te sera toujours fidèle.

Extrait du journal intime de Katya KITIKAT.

M'infiltrer aura été chose facile, le boulot sera pénible et peu intéressant.

Livrer des messages, surveiller les caméras de la ville.

Servir de relais avec Paris.

Surveiller le déroulement des expériences faites sur les Téléka.

Mais ,ma seule condition, pour rester à peu près saine d'esprit c'est d'assurer mes cours avec les petits Téléka.

Je travaillerais pour eux du Lundi au Samedi compris, mais uniquement de 9H à 12h.

La folie n'obtiendra rien de moi, elle m'en à déjà assez prit, elle m'a arrachée une partie de mon âme, ma jumelle.

Elle m'a trop pris, elle m'est redevable.

La vie me doit tant. La mort tout autant.

Et je récupérerais leurs dettes, les cartes ne mentent jamais. Elles m'ont mise au tapis.

Mais la partie n'est pas fini, j'ai à présent toutes les cartes en main.

Alors quel sera le dénouement ?

J'observai d'un œil neutre la jeune fille.

Allons... dans les 10 ans, tout au plus.

Harnachée à un lit comme dans un hôpital psychiatrique.

WARNING: scène de torture!

La peau rougis autour des poignées, des chevilles et de la taille.

Des demi lunes incrustées dans ses paumes, la peu déchirée.

Des larmes silencieuses, glissaient sur ses joues pâles.

Sa bouche était ouverte sur un cris muet.

Devant mes yeux, on lui avaient cassées les jambes après lui avoir injecté sa dose de solution de Nty23.

Quand, ils l'avaient vu incruster ses ongles, dans la peau de ses paumes.

Ils lui avaient d'abord arrachés tous les ongles, de ses deux mains, puis lui avaient cassés un après l'autre chaque doigts. Les larmes dégoulinaient de ses yeux rougis.

Au bout, d'un moment, les cris ne traversèrent plus le barrage de sa gorge.

On m'avait obligeamment expliquée, qu'elle s'était cassée, les cordes vocales à force de crier.

A chaque fois, qu'elle sombrait dans l'inconscience, ils l'a réveillaient et continuaient inlassablement.

FIN: plus de torture.

Après plusieurs heures, ils avaient quittés la salle, blanche, éclairée par des néons fluorescents.

Après avoir brouillés le signal des caméras, j'avais chantonné une berceuse à son oreille. Lui caressant les cheveux.

Je ne pouvais rien faire de plus.

Si j'agissais, ils intensifiera la douleur, si je la soignais, ils s'en rendraient compte.

Il ne me restait qu'à rester près d'elle, à lui parler, à chanter à la toucher gentiment.

Elle souffrait, juste parce qu'elle était comme moi.

Elle ne réagissait pas, comme elle devrait au produit, le Nty23 n'avait aucun effet sur elle, alors elle était puni, et chaque fois qu'ils créaient, un nouveau prototype, elle subirait ça, elle ou quelqu'un d'autre.

Cela pourrait être trompeur, mais ce n'est pas pour nous, que le produit doit être efficace mais sur le restant de la population, le tester sur nous permet, juste d'être convaincu de son efficacité. Nous sommes plus résistant. Si le produit marche sur tout les Teleka, alors il nous tueront tous, et le distribueront au reste de la population, pour les endormir les contrôler plus facilement. Comment réussiront t'ils ce manège? Je ne sais pas trop en le faisant passer pour un vacin?...

Mais, ils nous traitent comme autrefois, ils traitaient les animaux pour faire leurs expériences, et encore je n'avais jamais entendu parler de telles horreur dans les registres.

Je savais, que j'allais, le regretter mais j'envoyais, une dose minime d'électricité dans son organisme, pour l'endormir, je vis dans ses yeux de la reconnaissance. Avant qu'elle ne sombre.

Je ris jaune et sorti de la pièce après avoir jeté un dernier regard à la jeune fille.

Je ne connaîs même pas son nom, même les animaux étaient mieux traités.

Je traversais le couloir dans chaque salle exiguë, se trouvaient un enfant , une fille, un garçon peu importe, certains n'était même pas encore en âge de parler.

Chacun souffrait comme la petite.

Et cela fait des années que cela se tramait, j'ai honte, de n'avoir rien deviné, de n'avoir rien fait.

Comme si c'était de ma faute! je me sentais pourtant coupable à leur place.

C'est comme cela que les hommes de biens sont censées réagir et pas autrement.

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« Hé, Mathias, tu me montre ce que je t'ai appris la dernière fois? »

Il acquiesça et comme je lui avais montré inversa la gravité.

Les autres élèves s'élevèrent légèrement dans les airs avant de retomber précipitamment.

Je les retins de mon pouvoir, pour qu'il ne se blessent pas.

J'encourageais Mathias à peine âgé de 12 ans, et pourtant il avait un talent et une concentration extraordinaire pour son âge.

Sur lui, le Nty23 avaient toute prise. Alors rien d'autre que la logique ne le guidait, le pragmatisme.

C'est de ce genre d'enfants que le gouvernement devrait avoir peur, pas des autres.

Le Nty23 rend, les plus puissants presque invincible, et surtout, ils sont incontrôlables.

Sans rennes adaptés, il n'y a pas d'autre manières de le formuler, dans le monde dans lequel on vit actuellement sans cela, des instituteur et des coach les suivraient au quotidien, arrivé à l'âge adulte alors ils auraient fait de grandes choses, oui de grandes choses.
Mais cela dépend de leur conscience éthique, empathie... On leur enlevant leurs émotions ils les rendent plus dangereux encore, en voulant les contrôler, ils les rendent incontrôlable!

Peut importe qui ils sont , ils reste des enfants, ils devraient être innocent, geais, joyeux.

Les enfants devraient être les symboles de la vie des adultes, pas des animaux de ferme, tout juste bon à être nourris et à mourir dans d'atroces souffrances.

Ils ne devraient pas avec leurs seulement quelques années au compteur subir tout le poids de la souffrance du monde, des gémissements de notre planète en déchéance.

En attendant, je surveille les plus doués, de loin, une heure seulement par semaine, pour essayer d'éviter le pire des dégâts. Pour le reste, je ne fais qu'assister impuissante au mal qui est perpetré.

Je suis une rebelle.

Je ne fais pour l'instant guère plus que de parler, mes les mots parfois sont si puissant.

Ils font trembler, ils donnent des frissons, ils provoquent l'effroi.

Oh oui ! Les mots sont puissants, tellement puissants.

Ils ont créés des Empires, détruits des cités.

Fait fuir des Rois, engendrés des révoltes.

Tués des dictateurs, et créés des droits et des valeurs Universelles..

Il ne faut pas croire que rester c'est être courageux, c'est juste de la justice.

Vouloir s'enfuir, partir ce n'est rien d'autre que de la couardise.

Celui qui veut fuir, il peut toujours me demander un cheval contre son empire.

Je vous détruiraient un à un, vous et vos Empires déchus.

Une Anonyme qui vous veux du bien.

XOXO.

Je téléportais ma lettre et la déposais au seuil de la mairie.

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Derrière, les sévices et les souffrances, se cachaient d'immenses laboratoires pharmaceutique.

L'évolution dans son approche la plus scientifique, j'avouerai aisément, que je n'y connaîs pas grand chose, mais le matériel High-tech paraissait tout à fait innovent.

Tant de recherche sur un objectif si mauvais, si maléfique.

Quel gâchis, me dis-je dégoutté en détournant mon chemin.

Warning! Torture!

Je venais de voir, un enfant de 5 ans se faire brûler, la peau progressivement.

La peau grillait, et l'enfant pleurait tellement...

Des cloques, mûrissaient sur sa peau pâle, sur sa peau de bébé.

Fin...

Faible, j'avais détournée, le regard et avais quittée, la pièce en prétextant du travail à faire en retard.

En tournant les talons, j'avais senti sur mon dos, les petits yeux suppliant de l'enfant, au supplice.

J'avais été trop couarde, pour regarder, alors que le pauvre subissait tout ce mal.

Je n'étais pas resté lui apporter, un peu de soulagement.

J'étais égoïste.

Une garce égoïste.

Je retrouvais la salle, que j'avais quitté, il y a quelques heures déjà.

Des yeux humides, me fixaient me rendant coupable de ses châtiments, de ses souffrances.

Une larme, glissa sur mes joues...

Sa peau avait, l'apparence du papier mâchée.

Je passais la main sur son petit corps et reconstituais, la surface externe de son épiderme.

Chez moi, la magie M, n'était vraiment pas puissante, mais c'est une branche puissante. Elle est lié à la télépathie pour la MPs ( la médecine psychique), elle répare les dégats mentaux en gros, pourtant elle est très rare, car elle est relié partiellement aux sentiments alors théoriquement cette aptitude a disparut, il y a une dizaines d'années. La Mph (La médecine physique) elle est partiellement lié à la télékinésie, c'est en quelques sorte le déplacement de cellules, les M en général m'avaient toujours fascinés, leur minutie, leur concentration...

Je soulageais, sa douleur avec une décharge qui le faisait tomber dans les pommes, si on veut, je ne peux pas interagir avec lui comme le ferait un MPs, je pouvais juste le plonger dans le sommeil, mais il se souviendra toujours, il souffrira toujours, je serrais les poings de rage.

Pendant ce temps je chantonnais, entre deux sanglots.

De l'autre main, je lui caressais les cheveux doucement.

Une fois, la peau totalement réparée, je construisais un mirage des dégâts que j'avais réparés.

Je testais le bouclier magique. Envoyant des ondes électriques très puissantes.

Une fois rassurée, je sortis, après lui avoir embrassé le sommet de la tête.

Je rejoignis mon bureau et consultais, les résultats et constatations des expériences.

Jusqu'ici, je n'avais pas eux le courage de les consulter, mais ça devenait nécessaire.

En consultant, les chiffres, je grimaçais, jamais les expériences n'avait été concluante, les téléka. sont trop résistants.

Je constatais, que leurs recherches avançaient peu, qui s'en étonnerait, la création du Nty23 avait été en elle même exceptionnelle. Et qui d'autre que sa créatrice elle même pourrait le perfectionner.

C'est une M qui l'avait crée, cette solution extraordinaire, elle condamnait sa propre espèce, sans s'en rendre compte, la science cela peut être une obsession aussi bien qu'une bénédiction.

Le but de ses recherches, n'a jamais été aussi maléfique.

Après son décès, le brevet, qu'elle était seule, a posséder, avait été remit à l'État, qui l'utilisa à mauvais escient.

Dans sa jeunesse innocente, elle avait été avide de connaissances, qui aurait put deviner les conséquences aussi néfaste, que cette jeunesse avait eut sur notre société.

En fin de compte la famille Kitikat est responsable de pas mal de choses néfastes en ce monde.

Oui, maman qui aurait pu penser que ta passion pour la chimie, mènerait à leur perte tes propres enfants et peut être l'espece entière.

Le petit garçon que j'ai soigné, a 4 ans, il a le don de télépathie au niveau 5.

Il s'appelle, Thomas James, c'était sa seconde injonction en l'espace d'un mois.

Le produit injecté la première fois, il y a exactement 2 semaines, a eut l'effet inverse de celui recherché. Il a décuplé ses sensations.

Torture!
Ils lui ont coupés la langue après lui avoir lacéré la peau du ventre et lui avoir arrachés un à un les cheveux.

C'est pour cela, qu'il n'a jamais crié.

Fin...

Je fermais, les paupières tentant de retenir mes larmes.

Je peux lire dans son dossier, que ses parents, ont préférés, vendre leurs enfants au gouvernement, plutôt que de leurs payer leurs éducation.

Lui et sa sœur sont arrivés, il y a un an.

Lucinda, a quand à elle huit ans, c'est la jeune fille, que j'ai vu, il y a quelques jours.

Elle a subit en tout, en un an, 15 injections, son corps résistait peu au produit alors ils ont fait plus souvent des expériences sur elle que sur son frère.

Leurs parents sont tellement égoïstes que cela me dégoûte.

Le gouvernement n'a jamais été le seul coupable. Les riches et les influants suivent passivement, ils sont guidés par leurs soif horrible de pouvoir, ils vont jusqu'à vendre, leurs enfants, ils reçoivent chaque mois une « compensation » dont le solde, me révulse quand je le vois écrit noir sur blanc sur ces pages.

En parcourant les lignes, je découvre, qu'hier la petite, est décédée d'une crise cardiaque.

Je me passais la main sur le visage essuyant au passage mes larmes.

J'en ai tellement fait couler dans ma triste vie...

Je m'affalais sur mon siège, défaite. Je n'y comprend plus rien, tout s'embrouille dans mon esprit.

C'est alors q'un esprit toqua à la surface de mon bouclier télépathique.

Je me détendis rapidement et pris l'appel.

« -Vous êtes priez par le président, de rejoindre son bureau dans les cinq minutes. »

Je levais les yeux au ciel, avec mes pouvoirs, cela ne poserait pas de problème de me téléporter seule, mais ce n'est pas ce qu'ils attendent de moi, je ne suis pas censée savoir le faire, cela nécessite à peu près le niveau 11 de pouvoir, je suis censée en être relativement éloignée, inférieur de quatre niveaux.

Je rejoingnis en courant, le bureau central de déplacement.

Là, ils me connectèrent à un appareil de « vision, mirage » comme ils appellent cela.

L'appareil créait un mirage de la personne qui y est connecté.
Seul les télépathes de type Matière, peuvent immiter ce phénomène et être à deux endroits au même moment.

Mon moi, hologramme apparut dans le bureau présidentiel.

Ma respiration s'accéléra. Ma poitrine se gonfla d'air précipitamment.

L'air pénétra dans ma gorge contractée. En effet le transport est très désagréable. Je fis à salut poli et révérencieux au président.

Il était assis nonchalamment dans son siège en cuir. Il tapotait son bureau du bout de ses gros doigts.

Son visage, rouge et bouffis me fixait, avec intérêt.

« Hmm... » marmonna t-il. En resserrant maladroitement sa cravate rayé qui encerclait sa gorge épaisse et grasse, presque à l'étouffer Sa peau ruisselait de transpiration.

Son costume, bleu marine, le boudinait affreusement et il en remuait d'inconfort.

Il se racla la gorge et me fixa de plus belle, des ses yeux globuleux et brillants.

Son regard me dérangeait, il était trop, trop...

Ce gros porc, était juste dégoûtant.

Il me présenta des documents.

Je secouais la tête, et il se rendit compte que mon hologramme ne pouvait pas saisir quoi que ce soit.

Il est un peu lent décidément.
Une mèche de cheveux gras, lui tomba devant les yeux, il l'a dégagea de devant ses yeux porcin.

« Suis-je assuré de votre parfaite loyauté envers notre gouvernement ? »

Je hochais simplement la tête.De peur que ma voix ne trahissent mes réels sentiments.

« Il est essentiel pour nous d'être convaincu de votre coopération la plus complète. »

Je hochais du bonnet.

« Vous connaissez évidement, les propriétées du Nty23, et sa créatrice."
Quand j'eus confirmé d'un signe, il continua,
"contrairement à vous, votre mère était contre notre projet, et l'utilisation que nous voulions en faire. Elle était une vive opposante à notre gouvernement quand nous avons été élut. Comme pour tout autre chose et en tout temps, il fallait mater la rébellion, alors nous nous sommes chargé de l'éliminer. »

Je penchais la tête d'incompréhension, mais dans le fond, je bouillonnais de rage.

D'un vague geste de la main, il m'indiqua le siège devant le bureau, je secouais la tête, l'hologramme ne peut pas s'asseoir, il est une image télépathique envoyé dans l'esprit exiguë du président, et non un être de matière, dans ce bureau je n'étais rien de plus qu'une illusion.

Il rouvrit la bouche, et parti dans l'explication de leurs méfaits envers ma famille.

Je compris qu'encore une fois que c'était un test, pour voir si, ce genre de révélations produisaient la moindre réaction chez moi, ils voulaient voir si j'étais aussi insensible et calculatrice que les parents qui vendent, leurs enfants à des tortionnaires (sans pour autant être sous l'influence du Nty23)

« ...le Nty23 était donc essentiel à la réalisation de nos plans d'avenir, alors pour convaincre votre mère, on a fait des prescriptions bien trop puissantes à votre père pour ses injections. Son esprit était déjà défaillant, alors l'opération à été un succès. Il est décédé, une semaine plus tard, mais votre mère plongée dans le chagrin, il fit une moue d'incompréhension, ne nous as toujours pas vendu sa solution « miracle ».

Alors, mon assistant en fouillant dans ses papiers, c'est rendu compte que pour qu'on subventionnent ses expériences, elle nous avait signées tout un tas de paperasse dont le don à sa mort de toutes ses recherches même celle en cour, alors vous devinerez facilement ma petite ce qui est arrivé. » Il haussa ses larges épaules.

« Il faut faire ce qu'il faut, pour arriver à ses fin. Vous comprenez, Goerge'. »

Je hochais la tête, je ne pouvais plus ni bouger, ni prononcer le moindre mot, sous peine d'éclater en sanglot. Ou d'exploser de rage. Au choix.

Un bruit à la porte me fit sursauter, le président jeta un coup d'œil à la porte.

Il cria.

« Je t'en pris Étienne, entre. »

Le jeune homme au cheveux corbeau entra en poussant la porte avec son dos, quand il avança je ne vis pas son visage, uniquement son épaisse chevelure, il déposa la paperasse, qu'il avait sous le bras sur le bureau en un tas ordonné.

Puis posa le café et le plateau de biscuit sur le secrétaire, en face de président.

Ce dernier, me fixait toujours. Il désigna le jeune homme.
"Voici son succéseur! Car l'ancien en savait trop" s'exclama t-il d'un rire gras, sur le ton de la confidence.

Il se retourna et ce fus face à un regard argent perçant que je me retrouvais.

J'écarquillais les yeux, mes pupilles se dilatèrent de colère, mon sang se glaça dans mes veines. Ma peau s'échauffa.

Le président m'examinait curieux.

« Vous allez bien George'? » Je grimaçais quand il répéta ce surnom, débile, ce qui détourna brièvement mon attention de son assistant.

Franchement quelle idée de me donner comme SURNOM le NOM d'un homme?

Je pris le temps de me reconcentrer, je baissais les yeux et me détendais.

Quand je relevais les yeux, ce fus pour voir encore ses yeux métalliques fascinants.

Ses lèvres s'étirèrent dans un sourire, aussi mystérieux qu'agaçant et il tourna les talons fermant délicatement la porte derrière lui.

Il me dégoûte. Que faisait-il à l'hôpital? Est-il celui qui a dénoncé ma soeur?

Le président me congédia, et je le quittais en le voyant plonger ses doigts pour attraper des gâteaux.

Ses dernières révelations, me faisaient mal, et changeais toute la vision que j'avais de ma famille, mon père et ma mère sont morts à cause de ce STUPIDE produit! L'un pour convaincre ma mère et l'autre, une fois la constation faite que cela n'était même pas necessaire. Ma vengeance à la base se concentrait sur la perte de ma soeur, mais maintenant elle concerne également le lâche assassinat de mes parents.

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