Chapitre 3
1er Jour
En entrant dans le cercle de maisons, nous fûmes toutes surprises. Chaque mini maison comportait une petite pancarte au dessus de leur porte. Mais ce n'était pas le métier qu'exercait l'habitant qui y était inscrit, mais le nom de son habitant. Sur l'une d'entre elles, je pu voir inscrit : "Hélène". La maison à sa gauche comportait la pancarte "Angélique".
Cette dernière était toute excitée. Mais dans sa précipitation, elle ne s'était pas demandée COMMENT nos nom s'était retrouvés là... On s'était inscrites il y a deux minutes à peine...
Étrange. Très étrange.
- Nous sommes voisines ! s'exclama mon amie.
Elle se rua dans sa petite maison. Je la suivit. Je verrai la mienne plus tard. Les maisonnettes devaient faire cinq ou six mètres de largeur et sept ou huit mètres de longueur. Toute petite. De l'extérieur, les maisons semblaient très anciennes, faites avec des pierres, mais dés qu'on entrai à l'intérieur, on voyait qu'elles étaient en faite très moderne : canapé, frigo, lampes... Le constructeur avait dù avoir pitié de ses futures habitants pour ne pas les laisser vivres dans le froid et la misère.
- Elles sont trop mignonnes ces maisons !!! s'exclama mon amie.
En effet, les maisons étaient trop mignonnes. Dés qu'on entrait dedans, on tombait dans un salon-cuisine à l'américaine, à gauche, on trouvait une petite chambre et au fond à gauche, une petite salle de bains.
- Je te laisse découvrir, lui dis-je, je vais juste voir la mienne.
- Je te rejoind ! cria-t-elle depuis la chambre qu'elle commencait déjà à visiter.
Je sortis de la maisonnette. Sur la place, il commençait à y avoir de plus en plus de monde. Il y avait des filles qui couraient partout, aussi excitée qu'Angelique. J'aperçus aussi non loin deux gars qui discutaient. Ils devaient avoir mon âge, peut-être un peu plus grand. L'un était blond, très blond, presque blanc. Il discutait avec entrain en bougeant les bras. Il était assez grand, des muscles saillants sur ses bras et son torse ressortaient de son t-shirt. Il semblait dire quelque chose de drôle car l'autre rit et lui donna une tape sur le bras. Celui-ci était plus petit, mais n'en était pas moins beau. Ses cheveux étaient brun et peut-être un peu trop long car ils lui tombaient sur ses yeux. Je pouvais voir d'ici qu'il avait les traits fin et des yeux clairs, sûrement bleus ou verts ou toute autre couleur claire. Il avait un peu moins de muscles que l'autre, mais on pouvait tout de même en voir qui saillaient sous son t-shirt. Soudain, il tourna la tête vers moi. M'apercevant qie ca faisait sûrement très bizarre que je les fixe comme ça, je ne pu m'empêcher de rougir façon tomate. Le gars brun me fit un grand sourire séducteur. Ne voulant pas plus rougir, j'allai me diriger vers ma maisonnette.
- Bah dit donc Hélène ! fis une voix derrière moi. Tu as déjà fait des connaissances ?
Je me retournai et regardai mon amie Angélique pour ne plus voir les deux gars qui m'avaient fait rougir. J'avais maintenant une bonne excuse pour ne plus les regarder. Parfait !
- Tu viens ? Je ne suis pas encore entrée dans la maisonn à mon nom.
Je fis un pas vers la porte, mais Angélique m'attrapa le bras.
- Tut tut tut ! D'abord tu t'expliques !
- M'expliquer de quoi ? demandai-je, innocente.
- C'est qui ces deux gars ?
Mon amie tait très gentille, mais elle adorait les potins. Peut-être un peut trop même.
- Je ne sais pas. Je les ai juste vu en sortant, le brun m'a regardé, j'ai rougis. Point. On y vas ?
C'etait exactement ce qu'il venait de se passer, n'est pas ? Angélique soupira, mais me suivit alors que j'entrais par la porte "Hélène". Ma maisonnette était la même qui celle d'Angélique, mais inversée. J'entrais dans un salon-cuisine, constitué d'un canapé gris avec deux sièges assortis, une petite table basse sur un tapis. Il y avait également une cuisinière, un micro-ondes, un évier et un frigo au fond de la pièce, derrière une table et deux chaises. A ma droite, il y avait une chambre avec un lit une lampe de chevet et une armoire. Enfin, au fond de la maisonnette, une porte menait à une salle de bains avec un évier, une douche et des toilettes.
- Bah dis donc, c'est trop cool ici ! murmurais-je.
Soudain, une voix retentie de dehors.
- J'appelle tous les joueurs à sortir dehors, où ils s'assiront sur la chaise se trouvant devant leur maison.
Angélique et moi sortîmes donc. Juste devant nos maisons, il y avait des chaises, comme promis. Elles n'étaient pas là il y a deux minutes. Au centre, trônait une estrade. Dessus, un homme en noir portait une capuche cachant son visage en mode assassin's creed. Il tenait des carte dans la main.
- Bonjour à tous, nous accueillis l'homme à capuche, une fois que nous étions tous bien assis.
J'évais compté, nous étions en tout 14 joueurs (sans compté le meneur), tous des ados entre 13 et 18 ans, environ.
- Vous connaissez tous les règles n'est ce pas ?
- C'est évident, sinon vous ne seriez pas là, marmora-il comme nous avions tous aquissé, puis il repris à voix haute. Alors je vais vous distribuer les cartes. Nous jouons ici le jeu avec les cartes basiques. Mais avant, laissez-moi vous dire LA règle à respecter : vous ne révélèrent votre carte à personne. PERSONNE. Sinon vous mourrez, éliminé.
Vus le ton du gars avec la capuche, je n'aimerais pas être celui qui désobéira à cette règle. De toute façon, qui serai là pour tricher ? Le jeu deviendrai tout de suite moins amusant. Après avoir énoncé la "régle" le gars encapuchonné, le meneur quoi, nous distribua les cartes. Il en donnait une à chacun, lentement, comme pour faire son effet. Et ça marchait. Angélique et moi trépignions d'impatience. Enfin, je gars arriva à Angélique. Elle reçue sa carte, la regarda, et me jetta un coup d'oeil amusé.
Mais je ne la regardais déjà plus. Le meneur se tenait devant moi. Il me tendit une carte, je la prit. Je la cachai dans mes mains pour que personne ne puisse la voir, puis me reculais sur ma chaise pour la regarder. Ma carte était composée d'une double femme jettant des ingrédients dans une marmitte. La Sorcière. J'étais la Sorcière. Je remarquai que mon amie me regardait avec un air interrogateur. Mais je ne pouvais pas lui dire qui j'étais. En compensation, je levai deux fois de suites des sourcils avec un regard mystérieux. Je remarquai que le meneur avait fini de distribuer les cartes, et était maintenant remonté sur l'estrade centrale.
- Bien, le jeu va commencer.
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