𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟑

Bon allez, comme il est court je le publie aujourd'hui finalement.
Bonne journée !

Je suis tellement pas organisée dans mes publications c'est ouf. Les gens qui ont un calendrier pour savoir quoi publier je vous admire. Moi j'ai qu'un seul jour et je galère quand même.

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Cher Fred,

Ma Luna avait réussi à retrouver le sourire. (En toute modestie, je pense que c'était parce qu'on était toutes les deux, même si on ne l'avait encore dit à personne.) Mais cela n'a pas duré longtemps.

Je n'avais encore jamais réellement détesté Pansy Parkinson. Je ne l'aimait pas beaucoup, oui, mais nous nous contentions de nous ignorer mutuellement. Quand j'avais appris que Hermione l'aimait, j'avais même fait un effort pour lui dire bonjour de temps en temps.

Mardi, lassée de devoir vivre avec une Hermione sur les nerfs, je suis allée voir Pansy pour lui parler.
Je n'aurais pas dû. Ce n'était pas mes affaires. Pourquoi les Gryfondor veulent-ils toujours sauver tout le monde, même quand ça ne les regarde pas ?
- Parkinson, lui ai-je dis, au détour d'un couloir avec le moins de tableaux possible. Tu ne veux pas parler à Hermione ? Elle est seule sans toi.
Mon interlocutrice m'a lancé le regard le plus noir qu'on ne m'ai jamais lancé.
- Occupe toi de tes fesses, Weaslette.
Elle allait me planter là, mais mon sang froid m'a lâché. Contrairement à Luna, je n'ai pas la sagesse ou l'indulgence de rester calme quand quelqu'un m'insulte. Et je sais que Parkinson non plus.
- Je ne pense plus que Hermione t'aime, après réflexion. Tu n'es qu'une imbécile sans-cœur. J'ai lancé dans son dos.
Elle s'est retournée et j'ai immédiatement regretté mes paroles.
- Répéte-ça, Rouquine ? Elle a sorti sa baguette.
Instinctivement, je l'ai sorti aussi, me préparant à invoquer un bouclier. Comme elle ne m'attaquait pas la première, je lui ai fait apparaître tout un tas de verrues sur le visage grâce à un sort appris par Hermione dans une heure d'ennui.
Avant qu'elle ne puisse répliquer, le professeur Chourave est sorti de l'ombre et m'a donné une retenue sans rien vouloir entendre, tout en envoyant Pansy à l'infirmerie.
- Tu me le paiera. A susurré cette dernière avant de partir, le visage plein de pustules.
J'ai compris à ce moment que je m'étais fait une ennemie mortelle.

- Tu as fait quoi ? S'est exclamé Neville le lendemain, à l'heure du petit-déjeuner. Nous étions seuls tout les deux, étant donné que Luna allait chez les Serdaigle et que Hermione était occupée à travailler ses ASPIC à la bibliothèque.
Au ton de sa voix, j'ai compris qu'il avait envie de rire de la situation, mais qu'il voulait aussi être compatissant avec moi. Avoir n'importe quel Serpentard sur le dos n'est pas une chose facile. Il en sait quelque chose. Surtout que Pansy faisait partit de la bande de Malfoy.
- Tu penses que je dois me méfier ? Pansy n'a pas l'air bien dangereuse. Elle est désagréable et méchante, oui, mais elle est incapable de me faire vraiment du mal. J'ai dit à Neville presque pour m'en convaincre.
Mais en réalité je n'étais pas certaine de ce que j'avançais. Pansy avait fait partit du camps des mangemorts pendant la guerre, et je doutais qu'elle ai changé... enfin...
Au moment où je pensais à ça, Hermione a débarqué dans la grande salle et est venue s'asseoir près de nous. Neville et moi avons soudainement changé de conversation pour que Hermione ne sache pas que nous parlions de Pansy.
- Vous devriez réviser plus vos ASPIC vous savez ? Nous a-t-elle dit.
J'ai haussé les épaules. Je savais qu'elle me parlait à moi particulièrement. C'est vrai que je ne suis pas une grande bosseuse, mais il reste encore des mois avant les examens ! Et puis ce n'est pas comme si j'avais des difficultés non plus... bon sauf en potion et en botanique, mais je veux devenir joueuse de Quidditch alors ça n'a pas beaucoup d'importance.

- Tu sort avec Luna ? M'a demandé Hermione, suspicieuse, une fois Neville partit.
J'ai sourit en guise de réponse.
- C'est cool je suis contente pour toi !
- Et toi ? Avec Pansy ? J'ai questionné, même si je connaissais déjà un peu la réponse.
- Je crois que je vais laisser tomber. Je dois rester avec Ron. Il m'aime, je l'aime... c'était une erreur avec Pansy.
Je ne suis pas sure qu'elle puisse retrouver sa relation avec Ron maintenant mais je ne dis rien.
- J'espère que ça va aller. Je l'encourage.
- Mouais.
Je me dépêche de finir de manger et je cours en histoire de la magie. Dans le couloir, dans mon dos, je sens le regard noir de Parkinson. Je sens qu'elle prépare quelque chose de corsé.

Les autres vont bien, comme je te l'ai plus ou moins dit. Je pourrais jamais t'oublier grand frère.

Bisous,

Ginny

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