1.8 L'ère


Le soir,

Quand la nuit tombait,

Tu marchais,

Quand tu sanglotais,

Tu marchais,

Quand tu sortais,

Tu marchais,

Tu te mélangeais à ce liquide

Qui suintait la cruauté

de tes poumons,

Un air imbuvable, infatiguable

Alors, tu marchais,

Pour nettoyer cet air sale qui te traversait depuis des décennies,

Tu marchais,

Tu marchais, 

Tu marchais,

mais tu ne peux plus

car ton air est tellement pestilentiel

que même l'air polluée ne t'accepte plus,

te rejette 

et 

te dévore

comme un tonnerre abattu...

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