VDM
Un tambourinement à la porte me fait sursauter.
-Akanishi bordel ouvre.
Han...Kamenashi...il abuse... je vais me le bouffé là. Je n'aurais jamais dû l'accepté comme colocataire. Je me lève tant bien que mal et ouvre la porte.
-Quoi? (bon ok le réveil me rend pas aimable)
-Tu vas être en retard.
-Mais non c'est bon mon réveil à sonner sept heures il n'y a que cinq minutes.
-Ah oui... c'est pour ça qu'il est huit heures dix.
Je me retourne vers lui totalement horrifier.
-C'est une blague?... dis-moi que c'est une blague.
Je cours vers ma table de nuit et regarde mon réveil.
-Oh p*tain, ce n’est pas une blague.
-Tu veux une autre nouvelle?
-Pas le temps.
Je prends mes affaires et cour dans la salle de bain. Je quitte en vitesse mon pyjama/boxer et file sous la douche.
-Tant pis... Tu ne sauras pas que...
J'allume la douche.
-Aaaaaaaaaaah p*tain!
-...y'a plus d'eau chaude.
-Et t'aurais pas pu me le dire?
-J'ai essayé.
Je me lave très vite (bah oui l'eau froide ce n’est pas mon truc) tout en râlant contre celui qui occupe le même appartement que moi. Je sors de la douche, tend la main vers ma serviette... ma serviette?? Elle est passé ou celle-là? Je baisse les yeux...Oh non. Elle est tombée par terre dans la flaque d'eau que fait la douche quand j'en sors. J'évite de me taper la tête contre le mur de désespoir.
Bon aller Shi-chou. On se reprend. Je sors une serviette de l'armoire. Kame va gueuler mais tant pis. Je m'essuie et m'habille rapidement.
Bon aller je suis cool, je ramasse la serviette qui est par terre. Je me baisse.
SCRAAAATCCCH!
C'est quoi ça?!?!? Je regarde dans le miroir. Oh non!!! Tout sauf ça. Pas mon pantalon fétiche. S'il vous plait pas ça. Je sors de la salle de bain et vais changer de pantalon.
-T'es bien long pour quelqu'un qui est en retard.
-Oh toi le jeteur de sort chut.
-Hein?
-Ne fais pas l'innocent.
-Quoi?
-Genre tu m'as pas lancé une malédiction ou un truc du genre pour que j'ai la poisse aujourd'hui tout ça juste parce que je n’ai pas fait la vaisselle hier?
-Euh...non.
Je continue à me préparer. Je l’entends rire.
-T'es vraiment un Bakanishi. Au fait... pendant que j'y pense...
-Qu'est-ce qu'il se passe encore?
Il me sourit puis ferme la porte avant de crier.
-Y'A PLUS DE CAFÉ!
-NAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNN! Je suis maudit.
Mon téléphone sonne. Je le prends décroche tout en sortant de ma chambre.
-Moshi Moshi?
-Akanishi! Tu es en retard.
-Désolé monsieur, j'ai quelques problèmes de voitures.
-Depuis quand tu as le permis toi?
-Mon colocataire devait m'emmener mais la voiture est en panne.
-Bah prend le bus, si dans vingt minutes tu n'es pas à ton poste tu es viré!
-Oui monsieur, je serais là.
J'arrive dans la rue et me rend à mon arrêt de bus. Non! Ce n’est pas possible. Je me mets à courir. Mais trop tard, il vient juste de partir là sous mon nez. Je regarde les horaires. Pas de bus avant une demi-heure. J'en peux plus de ma journée là. Je prends mon téléphone.
-Moshi Moshi?
-Kame! C'est toi tu m'as ensorcelé, alors tu sors ta voiture et tu m'emmène au boulot. Dépêche toi, t'as cinq minutes pas une de plus.
-Mais...
Je n'écoute pas la fin de sa protestation et raccroche. Il a intérêt de se dépêcher. Je n'ai pas le temps de sortir mon IPod que Yamapi arrive au niveau de l'arrêt de bus. Je m'approche de lui pour lui dire bonjour et...
PAAAAAMMMM
Non, ce n'est pas un rêve je me suis pris la vitre comme un crétin. Mon ami est mort de rire.
-Je te dirais bien bonjour Jin mais, il n’a pas l'air d'être bon.
-C'est ça rigole, ce n’est pas drôle...si ça se trouve je me suis cassé le nez.
-Pauvre chou.
J'entends un klaxonne derrière moi. Kame? Déjà? Il a fait vite. Je me retourne et vais pour monter dans la voiture.
-Jin...attention au...
SBAAAAFFFF
-...trottoir.
Mine de rien je me relève pendant que Yamapi rigole.
-Rassure moi tu ne vas pas...
Loupé la marche de la voiture et finir la tête sur les jambes de Kame? Si c'est fait. Yamapi est écroulé de rire. La honte. Kame est tout rouge.
-ça va Jin? Tu ne t’es pas fait mal?
-Non, non c'est bon... fonce je vais perdre mon job sinon.
-Ok.
Comme je l'ai demandé il appuis sur le champignon. Pourtant nous nous retrouvons bloqués à deux rues de mon travail par une foule de manifestant.
"Au cul, au cul, aucune hésitation, non non non à la dictature des couillons."
Nous restons bloqués comme ça pendant cinq bonnes minutes.
-Bon laisse tombé j'vais faire le reste à pied. Merci.
Je sors de la voiture.
"Au cul, au cul, aucune hésitation, non non non à la dictature des couillons."
Ils vont arrêter avec leur refrain là? Je vais l'avoir en tête moi. Je me faufile entre les personnes et pique un sprint jusqu'au boulot. Une fois à l'intérieur c'est plus fort que moi
-Au cul, au cul, aucune hésitation non non non à la dictature des couillons.
-J'espère que votre petite chanson ne m'est pas réservé Akanishi.
Je me retourne. Oh non le patron.
-Non, monsieur, c'est les manifestants dans la rue.
-A votre poste Akanishi, toute suite! ... et puis c'est quoi cette tenue? Allez-vous changer...VITE!
Oh non, encore une crise de nerf. J'en peux plus là. Vivement ce soir que je me couche. Je rentre dans les vestiaires, enfile l'uniforme du magasin de vêtement et regarde ma place dans le magasin. Agent de cabine! Cool...ou pas. A moi la balayette, le balai et c'est partit.
Je me dirige tranquillement vers les cabines d'essayages pour ranger tout ce que les clients lève tôt y ont laissé. Une fois fait je passe un coup de balai vite fait.
Une jeune européenne arrive pendant que je ramasse les poussières. Elle est tout sauf féminine. Elle me sourit et rentre dans la cabine juste devant moi. Je me relève...enfin tente de me relever mais tombe immanquablement la tête dans la cabine. Journée de merde!
La cliente me regarde étonné.
-Vous pouvez sortir s'il vous plait?
-Oui, excusez-moi.
Je sors de la cabine, mon patron arrive à ce moment.
-Akanishi! Qu'est-ce que tu fais encore?
-Euh...je....
Il voit la fille sortir de la cabine pour s'admirer dans le miroir. Je crois que c'est la goutte de trop pour lui. Il me regarde méchant.
-Tu récupère tes affaires et tu t'en va. Je ne veux plus te voir ici. J'attends ta lettre de démission demain la première heure.
-Mais...
-Je ne veux rien entendre.
Je pars, tête baissé. Kamenashi va me tuer. Il me fallait à tout pris ce job. Je rentre dans les vestiaires, me change lentement et rentre chez moi tout aussi vite. J'arrive sans encombre. J'ouvre.
-Akanishi? Qu'est-ce que tu fais là?
-Devine...
-Non !!! Pas encore...
-Je crois que si.
-Bon bah on va manger des patates pendant un petit bout de temps.
-Je suis désolé.
-Pas grave... va te coucher t'as l'air naze.
Je m'exécute. Il ne se passe rien de catastrophique sur le chemin entre la porte et mon lit. Preuve immanquable que j'ai touché le fond. Je ne tarde pas à sombrer dans un sommeil profond.
J'ouvre les yeux. Il est dix-neuf heures. Mon dieu. C'est tard. Je me lève et sort de ma chambre.
-Kame?
-Dans la cuisine.
Je me dirige vers la pièce indiqué.
-Qu'est-ce que tu fais?
-Du café j'ai été en acheté vu ton état déplorable ce matin.
-T'es un ange.
Je prends la tasse qu'il me tend.
-Je suis de sortit ce soir je peux te laisser seul sans que tu casse quelque chose?
-Hum...je pense que oui.
-Ok, je file alors.
Il prend sa veste, ses clefs et sort. S’il prend ses clefs c'est qu'il ne rentre pas avant demain. Je vais faire quoi moi ce soir? On sonne à la porte. Je vais ouvrir. C'est l'européenne du magasin.
-Bonjour...
-Euh... Kamenashi-kun?
-Non...pourquoi?
-J'ai rendez-vous avec lui...
-Il vient de partir...
-Tant pis, je vais le retrouver, merci au revoir.
-Attendez.
-Quoi?
-Vous êtes très jolie.
-Oh le nippon! Tu te calme... c'est marqué porte ouverte sur mon front? Après l'incruste dans la cabine c'est dans la bonne femme c'est ça? Nan mais et puis quoi...
Elle me gifle et part comme ça. Je n’en reviens pas.
BIP BIP BIP
Hein? C'est quoi ce bruit?
-Akanishi on est dimanche éteint ton p*tain de réveil!
J'ouvre les yeux. Je suis dans mon lit... toute cette Vie de merde n'était qu'un rêve.
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