Chapitre 7 : Retour attendu

Macabre était assit à côté de Fallacy dans un carrosse. Ils étaient en route vers le domaine du prince, plus que ravis de rentrer chez lui. L'idée de retrouver son fils était un tel soulagement qu'il en oublia son « époux », obligé de venir avec lui.

Celui à la marque bleu était venue le faire sortir de sa cellule, accompagné de Cruzar. Celui avec une seul pupille n'avait pas eut besoin d'explications pour comprendre qu'il valait mieux obéir pour ne pas mourir. Le regard du guerrier ne laissait pas beaucoup de doute sur l'avenir qu'il avait envie de lui faire vivre.

Fallacy ouvrit la porte et, après avoir lancé un regard au bicolore, lança :

« -Macabre, nous rentrons dans ma demeure. En temps que mon époux, vous resterez avec moi, cela va de soit. » puis il s'approcha et murmura faisant le maximum pour que seul celui aux os noirs puisse l'entendre.

« -Vous êtes suspecté d'être le responsable de l'état actuel du roi. Je me suis donc porté garant pour vous. On m'a donc ordonner de vous surveiller le temps que le vrai coupable soit trouvé. »
En entendant cela, le frère du roi fut étonné. Pourquoi l'avoir sauvé ? Son exécution le libérerait de ce mariage imposé sans qu'il ne puisse être accusé de mauvaise foi. Au contraire même, lui aurait tout fait pour préserver la paix et Macabre aurait tout gâché.

« -Je suis désolé, je n'avais pas d'autre solution. » ajouta le seigneur.

Celui emprisonné approuva alors d'un geste reconnaissant de la tête même s'il ne comprenait pas les raisons de cette action.

« -Parfait. » dit plus fort celui à la marque bleu.

« -Nous partons tout de suite. Prenez vos affaires, j'ai hate de vous présenter votre beau-fils. » adressant un polie signe de tête au guerrier et partant pour remonter, suivit de prêt par son époux.

Maintenant ils étaient à mis chemin de la demeure de Fallacy. Le domaine du prince était une vaste forêt peuplé de plusieurs villages de vampires mais aussi de mortels qui vivaient en paix avec leurs peuple.
Comme le domaine royale.
Même si les mortels vivaient plutôt aux abords du domaine royale. Ici, Macabre le comprit tout de suite, vampires et non vampires vivaient ensemble. Alors, ses premiers mots depuis leur départ furent en rapport avec cette situation.

« -Il doit y avoir beaucoup de dhampires sur vos terres.

-La situation s'y porte en mon domaine, c'est vrai. » le carrosse était entièrement capitonné, les fenêtres n'étaient dégagé des planches qui les obstruaient uniquement la nuit. Le caché, lui, était clairement mortel puisqu'il avait guidé les cheveux toute la journée.

« -J'ai préféré ce mode de transport pour le retour, vous ne m'en voudrez pas ?

-C'est plus lent que l'habituel mais je comprend la nécessité de protection. Il est clair que le responsable de se qui est arrivé au château n'en veut pas qu'au roi.

-Vous pensez ?

-Oui. Autrement il n'aurait pas choisit de faire cela. Il voulait atteindre le plus de vampires possible, pas particulièrement le roi.

-Peut être. Surement même. Selon les médecins, le coupable était proche au moment du déclenchement.

-Ce qui appuie ma théorie. il était proche de la branche car Songe n'était pas sa cible. »

Le jour commençait à se lever et, dans un silence, les deux vampires refermèrent avec attention les fenêtres.

« -Vous pensez que c'était la masse qui était visé ou quelqu'un en particulier ? » reprit Fallacy.

« -La masse. » d'une façon catégorique.

« -Mais, s'il y a quelqu'un de particulier visé, je dirais vous. C'est pour cela que vous faite bien de rentrer dans votre demeure. Vous y serez plus en sécurité et pourrait veiller sur votre fils. » dit-il, simplement pour répondre à la question.

« -Vous devez être heureux de retourner chez vous.

-Oui mais j'aurais préféré que se soit avec la permission de votre frère plutôt que... enfin, vous me comprenez.

-Oui. » à nouveau un instant de silence.

« -Sir Fallacy, puis-je vous poser une question ? Même si elle va paraitre grossière.

-Je pense que je dois commencer à m'habituer avec vous.

-Pourquoi m'avoir sauvé ? »

Fallacy le regarda, il ne s'était pas attendu un seul instant à cette question.

« -Pardon ?

-De ce que j'ai compris, je vous dois la vie. Mon exécution vous aurait libérer de notre mariage, d'où ma question. »

Un instant, le seigneur vampire fronça les arcades sourcilières, regardant droit devant lui. Puis, il lança un regard agacé à son impolie de voisin.

« -Je ne pense pas être un homme d'honneur mais, tout de même. Jamais je ne pourrais laisser un innocent mourrir simplement parce que cela m'arrange.

-Vous êtes moins politique que ce que je pensais.

-Macabre, vous me vexez. Je ne suis pas un tueur. Je sais que vous n'avez rien fait, j'ai passé la journée avec vous et je sais que soit vous dormiez soit vous étiez sous ma surveillance. Je n'allais pas mentir pour vous faire tuer simplement parce que vous avez obéit à votre frère. » son ton piquait d'agacement et de contrariété.

C'était vexant.
Parfaitement vexant que d'être presque traité d'idiot pour avoir refusé de le laisser se faire tuer simplement parce qu'il avait intérêt à sa mort.

« -Merci. » répondit celui à la pupille unique.

Etonnant encore plus le seigneur vampire. Macabre n'avait pas l'air d'être homme à dire merci, comme Fallacy d'ailleurs.

« -Je ne sais pas ce que vous avez dû dire pour convaincre de mon innocence mais je suppose que ça a dû vous couter. Alors merci de m'avoir sauvé et de ne pas m'avoir laissé en cellule. » droit, fixant devant lui.

La face de Fallacy se détendit.

« -C'est normal. Vous m'avez empêché de faire une grave erreur et vous avez supporté ma colère de père. » un sourire léger apparut sur ses dents.

« -Et puis, peut être loin des moutons, vipères et corbeaux, je vous paraitrais plus supportable. »

Un petit souffle amusé lui répondit.

« -Vous l'êtes déjà beaucoup plus, Sir Fallacy.

-Appelez moi simplement Fallacy. Mon fils va croire que c'est mon prénom entier s'il vous entend constamment m'appeler ainsi.

-Je ferais de mon mieux.

-Prenez vite le plie car nous arrivons. » pas besoin de voir la vue pour le savoir, il n'avait besoin que de l'odeur de son château, des essences d'arbres de magnolia et autres parfums qui n'existaient qu'ici.

Sa belle demeure familiale, isolé au sommet d'une vaste montagne, enroulé de barrière magiques construite et renforcé par tout les seigneurs qui avaient vécue ici.
Son arrière grand père, son grand père, son père, lui et, un jour, Jasper, alimentait cette magie qui venait accueillir tout arrivant bienvenue. Qui construisait une route juste pour un passage et la détruisait aussi sec. Macabre sentait cette magie et ne put masquer une expression impressionné.

« -Votre famille est incroyable, Fallacy. Je n'ai jamais vue une protection aussi perfectionné autour d'une demeure.

-C'est bien normal, elle est unique et inégalable.

-Je vous crois. »

Ils arrivèrent dans la cour du château où, contrairement à l'extérieur de l'enceinte, une nuit épaisse et éternel régnait. Encore un miracle dû à la puissance combiné des magies des seigneurs de la famille de Fallacy.

Le château était magnifique, tout en pierre d'un gris bleuté éclatant, il était grand et semblait tout droit sortit d'un conte de fée.

Le maitre des lieux sortit du carrosse et prit une profonde inspiration, profitant des bonnes odeurs de son domaine.

« -Père ! » appela une petite voix qui remplit son âme de bonheur.

« -Jasper. » il s'agenouilla et tendit les bras, tout de suite une petite furie s'y jeta et s'accrocha à lui.

« -Père, tu m'as tellement manqué ! » l'enlaçant et restant dans ses bras, contre lui, même une fois levé.
Jasper était un petit squelette aux os noir, les orbites entouré de taches de couleur rose et jaune, son crâne ayant la même forme que celle de son père. Il avait les même pupilles que Fallacy d'ailleurs.

« -Toi aussi Jasper, tu m'as manqué. »

Un squelette aux os blanc, jeune mais plus âgé que le fils du seigneur arriva.

« -Sir, bienvenue chez vous. » s'inclinant.

« -Ravie de te revoir Suave. »

Macabre descendit à son tour, admirant le lieux.

« -Père, qui est-ce ? » demanda Jasper, pointant du doigt l'arrivé, entre curieux et triste de ne pas être seul avec Suave et son père.

« -Voici Macabre, il va resté avec nous quelques temps. » reposant son enfant au sol mais lui tenant toujours la main.

Macabre s'approcha et s'inclina gentiment devant l'enfant.

« -Vous devez être Jasper, votre père a beaucoup parler de vous.

-C'est vrai ? » demanda le petit.
Fallacy le poussa doucement dans le dos, lui rappelant que lui aussi devait s'incliner et montrer le même respect à Macabre que se dernier pour lui. Mais Jasper, avec son esprit d'enfant, ne comprit pas.

« -Père, pourquoi tu me pousse ? »

Macabre lâcha un nouveau rire amusé en se redressant.

« -Tu dois t'incliner, Jasper.

-Ah ! Je ne savais pas.

-Ce n'est pas nécessaire, Jasper.

-Si je suis pas obligé, vous non plus. » lui offrant un grand sourire.

« -Merci de me le permettre.

-Vous êtes un ami de père donc vous pouvez ! »

Macabre trouvait sincèrement que Fallacy avait de la chance.

Alors que l'enfant repartait jouer, le regard du vicomte s'emplit de tristesse. L'idée qu'il n'aurait jamais la chance qu'un enfant le regardait comme Jasper regardait Fallacy. Il n'aurait même jamais la chance de rencontrer sa nièce et son neveu.

A raison...

« -Suivez moi, je vais vous faire la visite si vous le voulez bien.

-Merci, Sir... » dit Macabre, dans ses pensées bien triste.

Fallacy lui adressa un regard compatissant, comprenant que la solitude n'avait pas été forcément un choix pour celui avec qui il était marié.

La solitude rendait amer et malpolie quand on essayait de la briser de force alors qu'on était habitué.
Fallacy commençait à le comprendre doucement.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top