CECI EST LE CINQUANTIÈME CHAPITRE !!!! MERCI A TOUT MES LECTEURS DE M'AVOIR DONNE LE COURAGE DE CONTINUER JUSQU'ICI !!

Pour tout vous dire ce sont vos messages qui me demandaient si j'allais faire la suite qui m'ont motivée à revenir ! Et aussi c'est abusé comme vous êtes mignons avec vos commentaires, j'ai failli avoir une attaque tellement c'était beau :)

Enfin bref, je m'éclipse pour écrire ce chapitre ! Bonne lecture ! Et n'oubliez pas de me faire de la pub, de liker et de commenter ! Ah et tant que j'y suis je n'ai pas de lecture en ce moment donc je veux bien lire et conseiller !

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       Azuya venait de sortir du bureau de Shinya, elle était confuse. Elle paniquait à cause des pavillons, elle exultait aussi en sachant qu'elle obtiendrait bientôt les armes pour liquider les pourritures de la royauté, elle vacillait entre la méfiance et la confiance à propos de Shinya. Et puis il y avait ce grand dilemme : ses souvenirs. Elle n'aurait jamais cru que son père ait réalisé une sorte de poison pour la royauté, ni qu'il fasse parti de la MRA... Qu'avait il donc fait de plus ? Ces questions se bousculaient les unes après les autres et l'unique personne qui pouvait la renseigner était Shinya. Mais ce dernier refusait obstinément de lui dire quoi que ce soit en détail, et ce, depuis leur rencontre. Il lui avait promis de tout lui révéler à la suite de la mission mais respecterait il sa promesse ? Une angoisse permanent l'empoignait à propos de tout ces sujets. Elle n'avait jamais été aussi troublée. Peut être s'était elle fait des illusions en pensant pouvoir délivrer les Réliens de leurs supplices. Certes, elle désirait se venger par dessus tout mais était ce vraiment une bonne idée ? Elle ferma les yeux et les images de sa famille, effondrés sur le marbre froid de leur salon, baignant dans une mare de sang indéfinissable. Les rauquement de douleurs raisonnaient encore à ses oreilles, les sanglots de sa sœur qui criait à l'aide. Elle avait supplié les divinités que Mikaelis, son fiancée vienne les aider... Sa mémoire s'était floutée, elle se rappelait seulement du moment ou une vive douleur l'avait réveillé de son long coma. Elle s'était trouvé dans une fosse, nauséabonde et couverte de boue. Une odeur métallique lui parvenait jusqu'à son nez, l'emplissant de dégoût. En ouvrant les yeux, la première chose qu'elle avait vu était le cadavre de sa sœur, puis de sa mère et de son père. Et la elle avait réalisé, ne voyant d'autres cadavres, qu'elle était dans la fosse commune. Elle était restée la plusieurs heures, n'ayant pas la force de se lever, martyrisée par la souffrance de son être. Avant la marre de sang, elle n'avait pas beaucoup de souvenirs. A part les moments heureux passés avec sa famille, il n'y avait eu de moments anormaux... les expériences menés par son père et ses colères noires avaient été les seuls événements préoccupants. 

La jeune femme ne voulait pas attendre la réponse de l'alchimiste. Elle avait besoin de ces réponses maintenant, sans cela, elle continuerait à être incertaine dans ses opérations et cela entraverai sa capacité à réaliser les bons choix. Elle savait que ce qu'il allait lui dire était douloureux tant pour lui que pour elle et qu'il n'avait rien dit pour la protéger. Cependant, elle ne resterait pas les bras croisés à espérer connaître ce qu'il s'était passé. Elle ne pouvait pas être continuellement protégée de cette manière. De même pour Ayame, elle se demandait ce qui le poussait à détester autant les Réliens. Elle avait ouie de son aversion en raison du massacre de sa famille mais n'y avait il pas quelque chose de plus profond ? Le seul endroit ou elle trouverait ses réponses, c'était la bas, chez les Hylvia. Elle allait fouiller les affaires d'Ayame s'il le fallait et prétexterait qu'elle venait chercher des affaires à elle. Miyaze et Luka seraient surement furieux si elle leur disait. 

"Je ne peux pas attendre Shinya... Je suis désolé..." pensa t-elle. 

Elle alla dans les écuries, ne prit pas le temps de dire au revoir ni à Luka, ni à Miyaze. Elle croisa Clay sur son passage. 

- Mademoiselle ? Vous ressortez déjà ? fit elle étonnée

- Oui. Je reviendrais dans pas longtemps. Je prendrai un cheval, pas besoin de chariot. 

- Bien sur mademoiselle. Puis je vous demander ou est ce que vous serez ? demanda la servante, un peu suspicieuse de la précipitation de la jeune femme. 

Cette dernière sembla hésiter à lui dire puis une idée lui vint en tête. 

"Tout compte fait, ça ne serait pas une mauvaise idée de lui dire. Elle pourrait m'aider..." pensa t-elle avec un sourire en coin. Elle se tourna vers la jeune humaine et lui sourit à pleine dent. Sourire qui ne présageait rien de bon pour Clay.

- Mademoiselle ? répéta t-elle, un peu gênée. Elle toucha sa tresse, geste qu'elle faisait souvent lorsqu'elle s'attendait à une mauvaise chose. 

- Clay, va te changer. Tu pars avec moi. J'ai besoin de ton aide, voudrais tu bien m'assister s'il te plait ? demanda t-elle avec une voix doucereuse 

- En quoi pourrais je vous aider à l'extérieur de la demeure mademoiselle ? 

- Vois tu, en partant de chez M. Hylvia en toute vitesse, j'ai malencontreusement oublié quelques affaires chez lui. Ce ne sont pas objets sans importance et il me les faut au plus vite, pourrais tu m'aider à les récupérer ? 

La servante hocha la tête et lui suggéra de prendre plutôt un chariot si elle voulait ramener beaucoup d'affaires. Elles se préparèrent toutes les deux et s'installèrent sans plus tarder dans leur locomotion. Evidemment, Clay était un support à son prétexte et pourrait ainsi ralentir un quelconque malvenu. Azuya se sentit mal d'utiliser Clay de cette façon mais ce n'était que pour quelques minutes et si par malheur ça ne se passait pas comme prévu, elles s'en iraient aussitôt. 

Il leur fallu une demi heure pour arriver à destination. Lorsque Azuya sortit du chariot elle n'eut qu'une seule pensée:

"Ça n'a pas changé d'un poil, c'est toujours aussi sombre, propre et discipliné même de l'extérieur. Je suis sure que si je rentre ils seront tous au garde à vous."

Revenir ici après tant de temps faisait remonter des souvenirs à la surface. Elle arriva en face de la porte du manoir et toqua bruyamment contre celle ci pour bien se faire entendre. Peu après quelques coups supplémentaires, on entendit des bruits de pas précipités et la porte d'ouvrit pour révéler le visage de la vieille gouvernante de la demeure. En l'occurrence, le visage de Catherine. Celle ci avait l'air d'avoir pris des rides en plus, comme si elle avait eu du souci à se faire ces derniers jours. Mais dès qu'elle vit la jeune alchimiste, son visage s'éclaira immédiatement. 

- Mlle Bennedict ! Vous êtes revenue ! Je savais que vous alliez revenir ! 

La vieille dame empoigna Azuya et la tira à l'intérieur avec une force dont elle ne l'aurait pas cru capable. Elle jeta un regard étonnée vers la vieille dame et essaya de prononcer une phrase mais la gouvernante ne s'arrêtait plus. Elle l'emmenait vers les escaliers pour aller à l'étage et Azuya crut bien que son plan était fichu. Elle regarda Clay avec un air suppliant demandant de l'aide mais celle ci fit semblant de n'avoir rien vu. 

"Traître !" fulmina t-elle, offusquée.

- Si vous saviez combien je suis contente de vous revoir ici ! M. Hylvia dépasse les bornes depuis que vous êtes parti ! Il est insupportable ! Il râle tout le temps, il se met dans des colères noires et il passe ses journées à travailler ou alors il reste dans son lit ! Je ne l'ai jamais vu comme ça ! Je me disais bien qu'il ne s'agissait que d'une petite dispute de couple ! Mais maintenant que vous êtes la, tout va aller mieux !

- Quoi ?!! Comment ça dispute de couple ?? s'exclama la jeune femme, ébahie et rouge d'embarras. 

- Mais oui enfin ! Ne faites pas semblant ! Mais ou sont vos bagages ?? Ah ! Vous êtes venu sous la précipitation, il vous manquait trop n'est ce pas ! Ne vous en faites pas, il y a encore certaines de vos affaires dans la chambre. Mais d'abord ! Je vous emmène auprès de Monsieur ! Je suis sur qu'il sera heureux de votre présence. 

Forcée par la gouvernante, elle ne pu rien caser parmi ses incessantes palabres. Elles traversèrent le couloir à grande vitesse, au désarroi d'Azuya qui avait voulu se faire aussi discrète qu'une souris. 

"Putain de bordel de merde" pesta t-elle

Elles étaient arrivée devant la fatidique porte. 

"Ça y est... Ma dernière heure est arrivée... Qu'est ce que je vais bien pouvoir balancer maintenant... Dans quel foutoir tu t'es mis encore avec tes idées absurdes Azuya !" 

- Monsieur, vous avez une invitée surprise !

~~~~~~~~ END ~~~~~~~

J'espère que ça vous a plu, demain je ne risque pas de poster du coup je vous ai mis ça à l'avance. Faites moi part de vos avis ! Je ne sais pas si vous avez remarqué mais ce chapitre à été un peu plus long que les autres !

BISOUS ET JE VOUS AIME MES LECTEURS ET LECTRICES !!!!!