S.O.S Demoiselle en danger !
Pour ceux qui sont fan comme moi de B.T.S ^^
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Luka referma la porte du tombeau à clé et remit la clé autour de son cou, dans le silence morbide de la famille Lothaire résideraient les secrets d'Alicia.
Miyaze venait de le quitter il y a quelques instants afin de rejoindre sa famille. Il ne savait ce qu'il était dès lors advenu de sa maîtresse dans le manoir. Pressant le pas, ou plutôt les pattes vu qu'il était sous forme animale, il rejoint en quelques minutes la résidence. Juste après s'être faufilé par la fenêtre, il remarqua tout de suite une odeur inhabituelle.
«Celle des gardes qui sont venus ?»
Luka se mit à la recherche de son amie, sans trouver aucune trace d'elle. Il vit néanmoins une lettre lui étant destiné, sur celle ci, quelques mots griffonnés en vitesse :
Je suis chez le Chevalier Noir. Besoin fleur de Relia de toute urgence...
Le petit démon comprit tout de suite la situation, Alicia avait été emmené de force à cause de la fleur de Relia. Et sans doute, il lui avait enlevé ses réserves. Si elle ne prenait pas cette fleur, elle risquait de faire une anémie plutôt importante.
Reprenant sa forme humaine, il s'élança dans tout les endroits de la maisonnée, en quête de fleurs restantes.
- Je dois vite lui en apporter. murmura t-il
Alors qu'il sortait d'une des pièces, il entendit des livres tomber derrière lui et vit une ombre grandissante sur le sol. Il eut tout juste le temps d'éviter la gigantesque bibliothèque qui tombait sur lui puis il sortit les armes, prêt a affronter un ennemi potentiel.
- Qui es la ?
- Aaah ~ Dommage. J'aurais voulu sauver ma fiancée tout seul, mais on dirait que je n'ai plus le choix maintenant. Tu vas devoir me suivre... fit une voix masculine
- Sortez de la et montrez vous ! Qu'est ce que vous voulez à Azuya ?
Une silhouette encapuchonnée se dévoila puis de ses mains gantés, elle claqua des doigts et avant même que Luka puisse faire le moindre geste, il tomba dans un sommeil irrépressible.
~ A plusieurs lieux du manoir ~
Ayame s'affala sur la chaise de sa bibliothèque et s'empressa de demander un verre de sang de première qualité, la fatigue l'avait soudainement rattrapé à cause des nombreux travaux supplémentaires qu'il avait effectué. Il s'était attendu à une journée bien plus amusante en visitant les demeures des personnes suspectes, malheureusement pour lui, il n'avait trouvé que des petites infractions mineures.
«Rien de vraiment valable pour tuer ces sales petits hypocrites de nobles...» pensa t-il
Le visage troublé de Azuya lui apparut, il se rappela alors du fabuleux contact de ces lèvres douces et pulpeuses mais aussi de l'expression de la jeune femme.
A ce souvenir, il pouffa de rire l'espace de quelque secondes.
«Je ne pensais pas qu'elle ferait une tête aussi étonnée.»
Finalement, c'était une bonne chose qu'il n'est rien trouvé parce que au moins il pourrait l'embêter un peu plus.
- Si il y avait vraiment eu quelque chose de grave, j'aurai du l'exécuter immédiatement sans prendre le temps de m'amuser...
- Pardon ?
Le Chevalier Noir se retourna et vit avec presque soulagement qu'il ne s'agissait que d'une des servantes.
- Vous disiez quelque chose, Monsieur ? Redemanda la vieille femme aux yeux bleu.
- Non Catherine, je pensais juste a une personne très amusante.
« Ça aurait été vraiment embêtant si c'était Azuya qui avait entendu ça»
Il s'imagina la comédie qu'elle aurait pu faire puis se moqua intérieurement.
- Peut-être pensiez vous à la jeune demoiselle arrivée avec vous ? Elle a l'air très gentille.
- Gentille ? Auriez vous des problèmes de vue et d'audition par hasard ? Cette fille a un VRAI caractère de cochon.
Il se remémora du moment ou, a peine être rentré, il avait entendu Azuya protester contre TOUTES les servantes qui essayaient de l'aider.
- Je ne veux rien savoir ! C'est très aimable à vous mais je ne veux que personne ne s'occupe de MES vêtements, ni de MON bain ou de quoi que ça soit d'autres !! Et ne rentrez pas dans ma chambre non plus ! avait t-elle déclarée furieusement.
Lui qui avait essayé de se remettre au travail, avait du se lever et essayer de négocier en vain avec la demoiselle. Au final, c'était elle qui avait eu le dernier mot.
Soupirant encore il regarda avec désespoir la vieille femme, celle ci semblait s'interroger.
- Vous pensez ? Je vous accorde que s'occuper d'elle ne sera pas facile mais bon...
- J'espère que ça s'arrangera... Elle va rester ici pendant un bon bout de temps, je pense.
Pendant que les deux personnages se questionnaient sur l'avenir de la maison avec cette nouvelle arrivante, une jeune femme de mauvaise humeur jetait ses habits sur les étagères...
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Mon anxiété ne voulait pas partir, un mauvais pressentiment m'assaillait depuis que j'avais laissé Luka. Il n'y avait aucun signal de fumée, c'était normalement un bon signe.
«Je ne risque pas de tenir longtemps sans mes fleurs de Relia»
Je m'assis sur le lit, touchant du bout des doigts ma gorge brûlante et aussi sèche qu'un désert. Les servantes avaient voulu ranger et m'aider mais si j'avais accepté, je savais que j'aurais fait un malaise d'un moment à l'autre.
«Je ne veux vraiment pas m'ajouter plus de problèmes »
Je regardais vers la porte, désireuse d'explorer les alentours.
«N'y pense même pas» fit ma voix intérieure, d'un ton autoritaire. Peut-être qu'en effet ce serait inconscient de ma part si jamais je venais a me perdre dans la nature, surtout dans mon état.
Tournant la tête en face de moi, je tentais de penser a autre chose...
«Oh et puis merde !!»
Je me levai vers la sortie tout en oubliant de me chausser, la demeure du Chevalier Noir avait un aspect un peu gothique.
Les couloirs étaient larges, décorés de peintures religieuses, sculptés d'arabesques d'or et de sang. Les vitraux apportant des points de lumières colorés. Un peu plus loin, j'aperçus un jardin ouvert sur les couloirs.
Je m'approchais de ce mystérieux espace, une myriade de fleurs bleu et violettes y poussaient et s'enroulaient autour des colonnes ou rampes présentes.
- Très beau, n'est ce pas ?
Je fis volte face en cherchant la personne ayant osé me surprendre ainsi. Une ombre a peine visible était cachée, a quelques mètres, elle sortit une cigarette et en extirpa de la fumée après l'avoir allumée.
Mon instinct m'ordonna de faire tout de suite demi-tour dans ma chambre.
- Tu es enfin sortie de ta cachette, Alicia.
En entendant mon prénom je me ruais vers l'inconnu et degainai immédiatement une dague que je gardais dans ma poche. Ma lame était collée juste en dessous de sa gorge, mais l'autre ne cilla pas d'un pouce.
- Qui es tu ? Demandais je, en lui faisant bien comprendre qu'il n'aurait pas le droit a de la pitié.
- Tu ne me reconnais pas, n'est ce pas ? C'est normal, nous nous hommes vu que une ou deux fois ~
- Réponds !! Lui hurlais je avec rage.
- Nous en discuterons la prochaine fois, ne t'inquiète pas je ne révélerai rien sur ton identité. Après tout, tu es ma chère bien aimée épouse ~
Un sourire se dessina sur ses lèvres. La seconde d'après, j'étais en face d'un mur. Je reculais, croyant avoir rêvé et rejoignit a toute vitesse ma chambre.
« Quelqu'un... Connait ma véritable identité...»
Mes forces m'abandonnais alors que j'étais sous le choc et mon besoin de fleur de Relia sembla s'empirer. Je commencais a respirer difficilement, comme ci on m'étranglait. Je m'appuyais sur la table chevet.
«Luka...ou es tu...? Pourquoi tu n'es toujours pas la... Quelque chose a du se passer...»
Des toquements a la porte me firent sursauter et une voix chevrotante se fit entendre.
- Mademoiselle, le dîner est servi, Ayame-sama vous attend avec un de ses amis.
«Je ne peux pas y aller dans mon état, surtout que je n'arriverai pas à boire la moindre goute de sang » grimacais je, en proie de faiblesse.
- Mademoiselle ?
La poignée grinça dans un couinement sinistre. Je réunis mes forces et declarais de façon involontairement paniquée.
- Ne rentrez pas !!
La porte s'immobilisa.
- Je ne dinerai pas aujourd'hui. Partez s'il vous plait.
- Je comprends, je vais en informer maitre Ayame.
Les pas de la vieille servante s'éloignèrent et me laissèrent seule avec le noir absolu de la pièce. Mes jambes lâchèrent et je m'écroulais par terre, une larme roula sur ma joue.
« On m'abandonne... Encore...»
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J'ai l'impression que j'ai fait un truc merdique, j'espère quand même ne pas avoir fait du hard trash donc n'hésitez pas a me dire si c'est pourri ou ça va.
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