Réveil inattendu

- Je suis dans la merde... Pensais je avant de sombrer dans l'inconscience.

L'obscurité envahit mes yeux, laissant paraître un dernier instant des braises brûlantes devant moi.

Soupir qui se fait entendre.

- Ça devient une habitude, mademoiselle. se moqua mon présumé sauveur...

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J'ouvrais les yeux, je vis la lueur vacillante du cierge illuminant les environs. Une odeur de pages jaunies et de vieille cire fondue me chatouilla le nez, je pourrais la reconnaître entre mille. Peut-être que finalement je n'étais pas tout à fait réveillée...

Je revis avec nostalgie l'horloge en fer de mon père, celle qui était dans la bureau de celui-ci. D'un pas inquiet, je me dirigeais vers la sortie de la salle. La porte était fermée. Je forçais la porte mais ce fut en vain, un frisson d'angoisse me parcourut l'échine.

Je commençais à secouer la porte désespérément, je ne voulais pas rester ici, je connaissais trop bien cette pièce pour savoir qu'elle n'y renfermait que de mauvaises choses.

Des livres noircis de notes sanglantes par exemple, outils de recherche d'un alchimiste tel que mon père.

- Alicia, que fais tu par ici ? fit soudainement une voix derrière mon dos.

Sursautant, je me tournais en baisant les yeux. L'ombre familière de l'alchimiste dessinée sur le sol.

- Tu ne devrais pas être la, te mère te l'a pourtant bien dit non ? Il s'approcha, me faisant reculer par instinct jusqu'à ce que mon dos touche la portière, tremblante.

- Ce n'est rien, Alicia... Tu vas pouvoir m'aider...

Il était tout près de moi à présent, du coin de l'œil, j'aperçus un talisman mais ne pus le détailler entièrement. Personne ne sera au courant de ce qu'il se passe ici, ce sera notre secret... Contre la famille royale...

Il sortit un objet coupant et je sentis mon estomac se retourner, la bile monta en moi. Je tentais de me débattre mais mon corps refusa de bouger ...

- Non...Pas encore

J'hurlais. De toute mes forces. Ma vue tourna au noir.

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Je me réveillais en sursaut, une sueur froide s'écoulant sur mon dos...

Confuse, je me levais en titubant pour sortir de la chaleur étouffante des draps. J'avais encore ma robe d'hier.

La chambre était plongée dans la nuit et je réussis à trébucher sur je ne sais quoi. Un vase était tombé alors que j'avais essayé de m'agripper à un bout de tissu.

- Saloperie... Pestais je en me coupant sur du verre.

- Ce n'est pas un très beau langage que vous avez la, Azuya. chuchota une voix à mon oreille.

Surprise, je tranchais l'air avec un débris coupant en direction de celui qui avait dit ça. Mais à la place, je ne rencontrais que le vide.

Le Chevalier Noir émit un son moqueur face à ma méfiance.

- C'est comme que vous remercier les personnes ?

- Je ne vous dois rien, me défendis je. Il sembla s'éloigner de moi et ouvrit les rideaux, éclairant la pièce de la lueur lunaire. Je remarquais alors que je n'étais pas chez moi.

La boîte ! Ou étais la boîte ?!

Je gardais un visage impassible tandis que je paniquais intérieurement. Regardant furtivement à droite et à gauche, je vis ma cape et allais tout droit la prendre.

- Non.

Ayame s'interposa avec un sourire diabolique et me prit le poignet. Mon visage pâlit quand il sortit de sa poche la boite que mon amie m'avait donné hier soir...

- Il me semble, avoir vu le même objet chez un membre de la famille royale... C'est étrange qu'il soit ici n'est ce pas ? Déclara t-il en savourant chaque mots qu'il prononçait.

Je me mordis la lèvre inférieure mais souriais chaleureusement sans montrer ma panique.

Il savait que je cachais quelque chose.

- C'est étrange, en effet, j'ai cet objet en ma possession depuis ma naissance...répondis je simplement.

Il fronça les sourcils en réponse, ses yeux écarlates me faisait fondre sur place... Ils me transpercaient de part en part comme si ils me défiaient de me débattre.

- Si vous vouliez bien me laisser partir... J'aimerais revenir chez moi maintenant, je crains d'avoir abuser de votre hospitalité.

J'allais reprendre la boite de ses mains lorsqu'il me plaqua contre lui, en me serrant pour que nos corps soient totalement collés l'un à l'autre. Mes yeux dans les siens, je vis danser une flamme de danger dans ses iris.

Il approcha son visage de mon oreille, son souffle chatouillant ma nuque. Il murmura de façon séduisante et joueuse ces quelques mots :
- Vous cachez quelque chose...

Je ris, pas nerveusement mais avec amusement.
- Vous n'avez aucune preuve valable, monsieur le Compte. Votre sentence est donc im-po-ssible.

- Pas encore, mais ça ne devrais pas tarder... Maintenant. Il dessera rapidement sa cravate noire.

Il me poussa sur le lit, qui craqua bruyamment au passage. Au dessus de moi, il s'empara de mes poignets avant même que je puisse bouger.

Les plaçant au-dessus de ma tête, il me fixa avec un regard qui cherchait à se faire obéir et...dangereusement meurtrier. Ses cheveux noirs attachés tombaient vers moi.

Mon coeur s'accéléra à une vitesse folle et j'eus le réflexe de regarder autre part.

Bougeant dans tout les sens pour me libérer, je ne réussis qu'à défaire totalement mes cheveux et à empirer ma situation.

- Vous avez enfin compris que ça ne servirait à rien de vous débattre, à ce que je vois. Fit il en plissant des yeux.

- Je ne dirais rien, même sous la torture. Dis je avec un sourire froid.

Il glissa sa main le long de ma jambe, montant de plus en plus haut.
De délicieux frissons d'excitation parcoururent mon corps au contact du sien. Je refermais mes jambes afin qu'il n'aille pas plus loin.

- Si vous ne dites rien, je pourrais aller bien au delà... Souffla t-il avant de lécher mon cou.

Je ne disais rien.
Le foudroyant du regard. Je n'allais pas gémir pour son petit plaisir.

- Humm, vous êtes résistante comme proie...

- Je ne suis pas une proie, Compte Ayame. C'est vous qui l'êtes, vous ne vous en rendez pas compte. Ricanais je.

Il parut me regarder quelques instants d'un sourire qui ne disais rien de bon.

- Vraiment ?

Il baissa sa tête puis s'empara de mes lèvres, m'embrassant avec ardeur sans aucun répit. Le souffle court, je perdis résistance et il réussit à placer son genoux contre mon entre jambe.

Je me cambrais afin d'essayer de m'échapper mais je ne pus retenir un gémissement de plainte qu'il sembla apprécier.

- Vous feriez mieux de me dévoiler vos secrets, Azuya...

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