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Sur le dos d'une des montures, je suis au pas, nos troupes avançant doucement à travers les terres direction la capital du royaume.
Comme certaines charrettes se trouvent bien remplit et qu'une partie des hommes font le chemin à pied, le rythme est lent et nous demande de faire plusieurs pauses sur le chemin.

L'ambiance est calme, silencieuse, même pesante. Seul le frappemant des sabots et des roues avançant sur la rue caillouteuse résonnent autour de nous. Victoire ou non, la perte de certains compagnons et même d'un des capitaines a sans mal plombé l'ambiance dans les rangs.
Nous rentrons victorieux mais avec un grand poids sur le coeur, celui d'avoir perdu un voisin, un ami.

Je remarque d'ailleurs, légèrement devant moi de l'autre côté d'une charrette Mingi, lui aussi avançant sur le dos de sa monture et la tête toujours tombée en avant. Nous avons vraiment tous le moral dans les chaussettes.
Je n'ose pas même tourner la tête vers l'arrière, sachant pertinemment que la carriole derrière moi est celle supportant tous les corps sans vie. Ceux ci protégés  par des draps blancs et empilés les uns sur les autres.
Ayant suivit le mouvement ce matin, j'ai vu la carcasse de Mal, immobile, le visage en paix et les bras ballants, être porté avec les autres morts. Si je jettais un coup d'oeil à ceux ci, mes yeux seraient incapable de se décoller de la momie de mon amie, la reconnaissant entre mille, et me poussera à partir une nouvelle fois dans un tsunami intérieur de tristesse.

Rien qu'à cette idée, le chemin se fait long, difficile et douloureux.

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À l'arrivée de l'armée dans la capitale, une foule acclame notre ascension. Des petits drapeaux colorés accrochés un peu partout, des visages souriants et des cris d'effervescence tout autour de la rue.
Évidemment, la victoire de cette bataille représente une grande nouvelle pour tous les habitants, permettant d'éviter une guerre bien plus douloureuse avec le royaume voisin et leurs attaques à même le peuple.

Le retour des soldats est comme une fête nationale, un jour de joie et de bonheur. Des stands de foire ont étaient installés autour des places, des confettis colorés et de petits brins d'olivier,  signifiant la paix étaient vendu un peu partout. Un feux d'artifice avait même était préparé pour la nuit tombée. Tout le monde s'amusait, jouait, souriait, rigolait. C'était un grand événement pour ceux qui étaient restés derrière les lignes.

Voyant toutes ces personnes sorties, applaudissant et acclamant notre retour, je me force à coller un sourire sur mes lèvres et salue vaguement la foule, les remerciant d'être ici le temps que notre troupe atteigne enfin le palais impérial.

Arrivé dans la cours de celui ci, les Hommes avec l'aide des employés sur place commençèrent sans attendre à descendre tous le matériels des carrioles ou arrivèrent sans attendre en aide aux blessés descendant avec difficulté de leur wagon.
Alors que je sautais au sol, l'un des majordome vient tenir le mord de ma monture et me prévenir que l'on demande à me voir.

"- l'empereur vous attend dans son bureau."

Je ne répondis que par un vague hochement de tête tout en me dirigeant d'une démarche faussement certaine en direction du bâtiment, laissant le reste des troupes soufflés ou retrouver leur proche après notre longue absence.
On me guida dans les luxueux couloirs du palais jusqu'à une porte fermée peinte d'un doux blanc.
La femme habillée de la tenue d'employé se courba un instant avant de me laisser seule face au bureau.

Laisser en tête à tête avec moi même dans le couloir vide, je souffle lourdement et relève  mes manches comme par reflex avant de prendre sur moi même et enfin toquer à la porte.
Ce moment allait assurément arriver Sif !  Sois forte et prête !

Un lointain "entré" résonne une seconde à peine après avoir frappé sur la planche de bois et d'une main tremblante, je baissa la clenche.
Dans un petit grincement, je pousse la poignée dans une lenteur presque gênante.

En passant mon regard dans la pièce, je remarque tout d'abord une silhouette que je ne connais que trop bien installée derrière un bureau, le nez plongé dans de la paperasse.
Puis je reconnu mon second ami tranquillement installé dans le canapé, un bouquin ouvert entre les mains.

Leurs deux regards se relevèrent en entendant le son de la porte ouverte et un sourire apparu rapidement sur leur visage.
Hongjoong se leva de son siège et fit le tour du bureau pour venir m'accueillir pendant que je referme la pièce après mon passage.

"- Sif !  Te revoilà et en chair et en os ! Tu nous as manqué. Tout s'est bien passé ?  Demanda Hongjoong toujours un large sourire sur le visage.

- on peut dire ça comme ça . Répondis je en frottant gêné mon bras.

- je suis encore désolé de t'avoir jeté dans la guerre ainsi. Je suppose que tu as beaucoup de chose à raconter non ? Discutons autour d'une bonne tasse de thé ! Proposa l'empereur en me regardant puis Seonghwa. "

Le blond et moi hochèrent synchroniquement la tête pour accepter sa proposition pendant que Hongjoong parti appeler l'un des employé pour préparer une infusions et des accompagnements.

"- d'ailleurs ! Mal n'est pas avec toi ? Demanda soudainement Seonghwa accompagné d'un regard inquiet balayant la salle à la recherche de sa fiancée."

Sa question fut comme un coup de massue sur ma tête et les images de Malicia laissant échapper son dernier souffle dans mes bras me revinrent à l'esprit. Puis le moment où son corps fut envelopper dans un draps blanc se joua à son tour.

J'avais joué les dures, faisant croire à moi même que tout allait bien, qu'en un jour je m'en étais remis, que j'avais accepté sa disparition pour le bien de la malédiction.  Mais c'est faux. Son départ continuait de me hanter jour et nuit et j'essayais de toujours m'occuper pour ne pas laisser mon esprit rejouer son dernier souffle.
Sans que je ne puisse me contrôler, mes jambes lachèrent et je me retrouva au sol, les larmes tombant déjà en trombes sur mes joues.
J'étais incapable de relever les yeux et regarder face à face Seonghwa. J'avais peur de sa réponse si je lui avouais. Allait il me détester ? 
Il en avait tous les droits, celle qu'il aimait était morte par ma faute, dans mes bras. Il n'avait même pas pu lui dire un dernier mot, il n'avait même pas pu imaginer la scène.
Ils s'étaient dit au revoir en souriant, se promettant de se revoir très bientôt et de sans attendre préparer leur mariage.
Mais j'avais tout gâché. À cause d'un foutu destin que je n'avais même pas voulu.

"- je suis désolé.  Tellement désolé. Arrivai je seulement à articuler entre mes hoquets. "

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13.0620

Je.. ouais je suis...J'ai pas de justificatifs. Simplement plus l'envie et la force d'avancer l'histoire.
Évidemment on ne s'inquiète pas ! Je n'abandonnerai jamais l'histoire avant l'avoir fini. Mais les sorties seront sûrement plus.. lentes.
Voilà déjà un chapitre ! Youhou on avance !
D'ailleurs, ..Bon j'ai bien remarqué que personne n'est intéressé, mais si vous aimez bien ce que j'écris. . Il y a ERASED NIGHT qui est sorti. Pour ceux qui apprécient les mondes un peu fantastique comme celui de cette histoire, l'aventure ou encore un peu de "violence".
Voilà voilà.. 👉👈

● une recherche scientifiquement a prouvé que les commentaires permettent aux auteurs d'être 90% plus déterminé à écrire les chapitres suivant.

Signé,

La méchante reine.