━ ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ.02
ᴡᴀʟᴋʏʀɪᴀ ᴘʀᴀʏ ━*
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Après avoir traversé le village joyeusement animé par un marché dont les étendoirs étaient emplis de légumes, viandes et j'en passe. Le marché classique. Lucifer et moi arrivons face à l'entrée du palais impérial.
Cet imposant grillage faisant au moins trois fois la taille d'un homme.
L'entrée officiel du château est si grosse, si majestueuse, si lumineuse mettant en avant la richesse des habitants de ce palais.
J'en ai mal au cou à soulever la tête pour l'admirer même.
Alors que j'arrêta ma monture juste devant celle ci cherchant un moyen de faire remarquer ma présence et qu'on m'offre enfin l'accès, la porte en fer s'ouvre sans attendre devant moi.
Celle ci est tiré de part et d'autre par deux hommes habillés d'une armure qui n'est sûrement pas faite pour les protéger. Le manque de protection sur les points fragiles du corps et les couleurs plutôt flashies font plutôt penser qu'elles ont été confectionnées pour se pavaner.
À aucun moment une armée irait sur le champ de bataille en portant un pantalon rouge flamboyants.
Je les salut d'un signe de tête accompagné d'un sourire pour les remercie avant de reprendre mon chemin au pas.
Je suis déjà venu au palais impériale, quelques jours après mon apparition en compagnie de Guy pour apporter des pâtisseries sur commande.
Les dames comme les hommes de la cours raffolent des créations de la boutique pour accompagner leur quatre heure.
Je devrais commencer à supplier Guy de me partager sa recette, si ses pâtisseries sont capables de faire fondre les cœurs les plus sombres, elles seraient particulièrement utiles en situation de danger.
Si par exemple on se retrouve coincé entre les griffes d'un grand méchant puissant et imbattable, une petite charlotte aux fraises pour le plaisir de ses papilles et le tour est joué.
Je m'égare beaucoup trop, surtout que ce genre de chose n'arrivera jamais.
Après quelques mètres de plus sur le dos de Lucifer, j'atteins finalement la seconde porte. La fameuse entrée des artistes faisant vivre la pièce de théâtre qu'est la vie du château.
Bien qu'il s'agit de l'entrée pour les employés, la longue porte à peine plus petite que la "principale" reste tout aussi impressionnante.
Son bois aux couleurs bronzées présentent sur son long des dessins semblant avoir été sculpté par les plus grands artisans de l'époque.
Quelques feuilles d'or sont posées sur plusieurs boiseries, faisant ressortir les détails de ce travail d'orfèvre.
Un troisième homme habillé du même costume que les soldats de la barrière vient attraper les reines de Lucifer pendant que j'essaye de descendre de celui ci sans retourner le plat entre mes bras.
Encore une fois je le remercie d'un sourire en coin qu'il me renvoie.
"- mademoiselle sif ? "
À l'entente de mon nom, je me retourne d'un coup vers la voix.
Et qu'elle surprise de découvrir, en train de descendre les escaliers en pierre de l'entrée secondaire, la duchesse de Delna aussi connu comme la 'meilleure amie de la couronne'.
Il s'agit d'une femme dans la trentaine, ayant toujours vécu au palais auprès de la famille impériale et donc très proche de celle ci.
Bien qu'elle ait un âge mûre, elle est connu pour avoir gardé une âme de jeune fille énergique.
Aimant s'amuser et prendre du temps pour elle, faisant toujours très attention à ses habits et met tous son argent dans ses envies passagères.
Personne ne l'a prend au sérieux à cause de cette personnalité immature, pourtant elle sait aussi se faire entendre lorsque quelque chose ne lui va pas. Une vraie femme capricieuse.
Je me courbe légèrement face à elle alors qu'elle arrive enfin à mon niveau, un sourire collé au lèvre.
Je suis tout de même dérouté, comment me connaît elle ?
Je ne me souviens pourtant pas l'avoir un jour croisé et je ne suis pas non plus une super star.
Je décide, légèrement gêner, de lui demander.
"- c'est un honneur de vous rencontrez. Mais puis je savoir d'où me connaissez vous ?
- oh mais qui ne connaît pas la belle jeune employé de la pâtisserie ! Tout le monde ne parle que de vous. L'étrange jeune femme apparu comme par magie faisant chavirer le cœur des clients avec son sourire. Répondit elle en frappant joyeusement dans ses mains.
- vraiment ? Je n'en savais rien.. rajoutai je gêner par ses paroles à mon encontre.
- le bouche à oreille va vite à la cours. Il suffit d'une demi journée pour qu'un secret soit déjà connu de tous.
- je comprend.
- mais passons. Accepteriez vous de me tenir compagnie pour une tasse de thé ? Je me sens si seule ces derniers temps, tout le monde au palais semble si occuper par la bataille en approche. Demanda t-elle en faisant une moue mignonne.
- une bataille ? Répétai je soudainement intéressé par cette information.
- oui. Notre empire a décidé de répondre à la menace du royaume voisin par une attaque. Mais je vous expliquerez tout une fois assises.
- très bien."
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Je savais déjà que la duchesse était quelqu'un qui appréciait les ragots et toutes les histoires par ci par là, mais je ne l'aurais jamais deviné aussi pipelette.
Voilà déjà plus d'une heure bloquée à cette table en face d'elle, ma tasse de thé fruité déjà froide.
Je me retrouve à apprendre chaque dernières nouvelles de la vie de noble.
Savoir que le marquis de l'ouest ait accueillit un nouveau chien de chasse chez lui ou alors que Dame Béatrice ait eu une nouvelle aventure d'un soir alors que son mari était, comme à son habitude, absent. Et bien sûr celui ci n'est au courant de rien. - Je me demande d'ailleurs comment fait il pour ne pas être au courant des aventures de sa femme alors que même la cours est au courant de tout.-
Ce n'est pas spécialement ce qui m'intéresse à vrai dire. J'ai accepté son invitation, bien sûr par politesse, -n'étant ici qu'une roturière oser dire non à une duchesse est inconcevable.- Mais je voulais surtout en savoir plus sur cette fameuse bataille que prépare le royaume Starnew.
Peut être avait elle un lien avec mes étranges rêves prémonitoire.
Mais la duchesse ne semble pas en savoir beaucoup non plus.
Seulement que tous les soldats du palais se préparent pour attaquer le royaume voisin du nord.
Un territoire légèrement inférieur en ce qu'il s'agit de richesse et développement au notre.
"- oh mon dieu. Il est déjà cinq heure passé ? Je vous ai gardé en ma compagnie si longtemps en ne voyant pas le temps passé.
Vous avez sûrement d'autres choses prévu. S'exclama t-elle en remarquant l'heure.
- ce n'est rien. Il était plaisant de vous écoutez. J'ai simplement peur que Guy ne s'inquiète légèrement.
- je comprend. Je ne vous retiens pas plus longtemps. Je vous remercie de m'avoir tenu compagnie. Sourit elle en buvant une dernière gorgé de sa tasse.
- je vous remercie pour cette invitation. C'était un plaisir."
Je peux enfin m'enfuir des griffes de la duchesse.
Elle est de bonne compagnie bien sûr, mais l'entendre raboter les dernières rumeurs pendant des heures n'est pas ma passion.
Profitant de ce petit voyage libre dans le château habituellement interdit au publique, je me balade dans les couloirs de la bâtisse, découvrant les pièces qu'il cache.
Un grand nombre de salon habillé de quelques canapés et tables en bois, des bureaux remplis de dossiers.
Rien de très extraordinaire comme un trésor enfoui sous le regard du peuple ou un secret sur le famille impériale caché quelque part pour que personne ne le découvre. Mais je peux tout de même admirer la richesse de ces lieux, ce n'est rien comparé aux paysages dans la ville. Ici c'est esthétique et mise en avant du pouvoir à chaque coins de mur. Meubles rarement produit, décoration murale peintes à la main..
Après une vingtaine de minutes à trottiner dans le jardin intérieur, je me retrouve dans une nouvelle pièce.
Les murs de celle ci sont composés de bibliothèque, les rangés de livres atteignant le plafond, un simple bureau en bois accompagné de sa chaise remplit la pièce. Sur celui ci se trouve quelques feuilles blanches et sa plume à encre.
Je balade mon regard sur les ouvrages rangés. Leurs couvertures sont toutes similaires, parfois rouge, parfois bleu, il faut donc lire le livre pour connaître son contenue.
Je reconnais quelques histoires, des mythes et légendes que l'on apprend parfois à l'école de mon époque.
Les Labdacides, les travaux d'Hercule et même les aventures du roi Arthur.
Je n'aurai jamais pensé pouvoir trouver des mythes romains avec de la littérature anglaise ici.
Nos deux mondes ont donc une histoire similaire ?
J'allais prendre un nouveau livre à feuilleter, c'est alors que plusieurs voix résonnèrent soudainement de derrière la porte, me stoppant dans mes mouvements comme une statue.
Curieuse comme je suis, après avoir compris qu'ils ne rentrerons pas dans cette pièce, je m'approche de la porte et colle l'oreille à celle ci.
"- si nous attaquons en même temps en face et sur la droite, cela laissera le temps à une troupe de venir prendre en embuscade l'armée ennemi par l'arrière. Résonna une première voix.
- divisé l'armée serait trop dangereux, nous sommes en sous effectif depuis quelques temps. Répondit une seconde.
- mais attaquer de front nous mènera directement à notre perte! Repris la première voix.
- et si nous préparons une divisions à cheval ? Nous aurons alors l'avantage de la vitesse. Surtout sur une vallée aussi grande que Tanu."
Tanu ? Je connais cette vallée. En étudiant une grande carte du royaume, elle sortait du paysage à cause de sa taille proéminente et son manque de villes par rapport aux autres régions.
C'est un véritable désert humain, à cause du froid insupportable pour la survie humaine.
La vallée de Tanu est similaire au nord de la Sibérie, en rajoutant un grand nombre de failles inexpliquées et des blizzards quotidien.
Une ville ne survivrai pas même un an là bas, elle disparaîtrait sous les vents et tornades de neige.
Et ils souhaitent envoyer une chevalerie là bas ?
Les humains supporteront le froid pendant quelques jours peut être, avec quelques couches de manteaux, pulls et surtout beaucoup de chance.
Mais les chevaux auront rapidement les muscles glacés et seront incapables d'avancer. Le froid dans cette région n'est pas une blague.
Cette guerre ne durera pas quelques jours non plus. Elle peut être très longue, des mois ou même des années. Et les conditions météorologiques sont un vrai danger pour les soldats.
Les provisions ne seront rapidement plus mangeables, les membres des hommes restés trop longtemps dans des températures si basses pourraient devenir si froid qu'ils ne pourront plus les bouger. Un doigt frigorifié jusqu'à devenir bleu et l'on se retrouve à devoir le couper.
Et c'est sans parlé des Aléas que personne ne peut prévoir ou des failles dans lesquelles on peut malencontreusement tomber sans faire attention. Avec les blizzards qui cache la vue, il est facile de ne pas voir où l'on marche et disparaître à tout jamais au fond de la terre.
Ils ne font que parler de la manière d'attaquer l'armée ennemie et ne prennent pas une seconde en compte la météo et le lieu. Ce n'est pas en attaquant de face qu'ils perdrons, c'est en partant les mains dans les poches sous les tempêtes de neige surpuissante de la vallée de Tanu.
Se sont vraiment des capitaines de l'armée qui parlent ? Soit ils sont complètement idiots et incapable d'être aux commandes. Soit ils ne pensent qu'à l'envie de détruire l'ennemie qu'ils détestent tant.
En me tournant les méninges pour trouver une manière de les prévenir, mon regard tombe sur la surface du bureau.
Les feuilles et la plume.. Personne ne m'en voudra si je les empreinte pour quelques secondes.
Et puis, c'est pour la bonne cause. Grâce à moi, la vie de milliers d'hommes sera sauvé.
Je me jette alors sans attendre sur une feuille inutilisé, trempe la pointe de la plume dans le pot d'encre posé juste à côté avant de commencer ma liste de danger à ne pas oublier.
Je rajoute en plus de tous ces problèmes que si ils souhaitent avoir la victoire, la bataille ne doit pas avoir lieu au milieu de la vallée de Tanu. Ils doivent amener l'autre armée vers une région plus tempérer et moins dangereuse.
La lettre terminé, je récupère la feuille et m'approche du mur au papier peint digne de la maison de grand mère.
Désolé plume, mais ta mine si parfaitement fine va être légèrement abîmé.
D'un coup puissant, j'enfonce le bout de la plume dans le mur, faisant au passage un trou dans le papier peint.
La lettre est à présent suspendu sur le mur, obligeant à ce qu'on la remarque et qu'on s'y intéresse.
Après avoir vérifié qu'elle était bien accroché, je disparais de la pièce puis du château comme si je n'étais jamais venu, rentrant chez Guy en compagnie de Lucifer.
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18.0919
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09.0220
La duchesse de DelHa :
N'hésitez pas à laisser des commentaires, pour le bonheur et la détermination de l'auteur.
(Les commentaires sont une vrai source de détermination et d'envie pour écrire la suite.)
━ ᴇᴠɪʟ Qᴜᴇᴇɴ ᴄʀᴇᴀᴛɪᴏɴ
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