Chapitre 21
Olaaa tout le monde !
Oui, je suis toujours vivante héhé
Désolé pour cette longue attente
Je vous embête pas plus longtemps, allez, voici la suite.
Dans le chapitre précédent :
- Nouvel an avec pleins de gens dont une grande partie d'inconnus
- Rapprochement de la bande de Théo pour notre Val nationale
- Dispute de fin de soirée avec Adam (qui est son copain, je le rapelle, on ne sait jamais...)
***
Mais qu'est-ce qui m'as pris bon sang ? Pourquoi est-ce que j'ai réagis comme une pouffiasse à cette soirée du nouvel an ? Depuis cette fameuse altercation avec Adam, je n'ai plus entendu parler de lui. On est déjà le quatre janvier, jour de la rentrée. Cela fait donc pratiquement quatre jours... Je n'ai pas osé l'appeler durant ce temps, mais là, il faut que je fasse le premier pas et que j'aille m'excuser quand je le verrai dans les couloirs tantôt.
Quand Julien a mis fin à notre dispute, en plein milieu de cette nuit là, on est rentré en silence, sans même se regarder pendant que Clem et Ju discutaient de notre cas de manière pas très discrète, il faut l'avouer. Je ne me souviens pas de tous les détails, mais je sais que c'était tendu entre mon copain et moi dans la voiture. Puisque l'on devait rester dormir chez Clémentine, je suis allée dans son lit double avec elle tandis que les garçons prenaient les fauteuils du salon, chose qui n'avait pas été décidée comme cela plus tôt dans la soirée. Le lendemain matin, on s'est à peine regardé et je suis directement rentrée chez moi. Ma tête me faisait bien trop mal pour porter mes responsabilités à ce moment là.
C'est pas une raison ? Chuuuut, on va dire que oui...
Je sais, je suis en tords sur toute la ligne, j'ai réagit comme une connasse mais j'ai été vexée qu'il me crie dessus comme ça. Enfin, je ne sais plus trop s'il m'a crié dessus enfaite, mais je me souviens que ça m'a blessé. Et en plus, il n'a même pas essayé de prendre de mes nouvelles depuis. Ça m'attriste beaucoup...
— Valentine, tu vas être en retard si tu ne descends pas maintenant ! s'exclame ma mère du bas des escaliers.
— Roh, j'arrive, deux secondes ! m'énervé-je.
— Oula, t'es pas de bonne humeur toi, m'indique Théo en me croisant dans le couloir.
Je lui lance un regard assassin avant de m'engouffrer dans l'escalier avec des pieds de plomb.
Je fais rapidement un tour du rez-de-chaussée afin de prendre toute mes affaires, un passage par la cuisine pour attraper vite fait une tartine et un fruit, un bisou volé à Hélo et me voilà dehors.
C'est dingue ce qu'il fait froid en janvier ! Et en plus ça sers à rien vu qu'il n'y a pas de neige. Brr, je me les gèle moi ! J'espère que le train n'aura pas de retard...
Arrivée au croisement avec la rue de Gabriel, je ne peux m'empêcher de tourner la tête vers chez lui, vieille habitude. Sauf que cette fois-ci, je le vois au loin. Je sais qu'il m'a reconnu parce qu'il a levé sa main en guise de bonjour. Je baisse donc la tête et continue ma route mais très vite, je pense l'entendre accélérer le pas et courir pour me rattraper. A moins que ce soit Théo qui est parti plus tard de la maison.
— Val attends ! s'exclame celui qui se trouve à présent à seulement quelques mètres moi.
Et merde, ce n'est pas mon frère... Je m'arrête donc agaçée et me retourne.
— Waw, ça n'arrive pas souvent de voir une Valentine de mauvaise humeur ! Tu m'expliques ?
En terminant sa phrase, il se retrouve à côté de moi et pose son bras sur mon épaule, comme il avait l'habitude de faire au paravent. Ce geste me surprend fortement. Ça fait quand même quelques semaines que nous sommes en « froid » et il vient près de moi comme si rien de tout ce qui s'est passé ces derniers temps n'était arrivé. Je suis confuse mais décide quand même de profiter de ce moment pour briser la glace et tenter de retrouver cette bonne alchimie qui existait entre nous il y à quelques mois.
— Je suis un peu stressée, lui avoué-je hésitante. Je n'ai pas vraiment eu de nouvelles d'Ad depuis un petit temps et je redoute le face à face. Surtout que la dernière fois que je me rappelle lui avoir parlé, il m'a un peu démonté face à mon comportement. Enfin, je ne m'en souviens pas vraiment, si tu vois ce que je veux dire... J'ai des trous de mémoire quoi.
— Oh, commence-t-il gêné. Ce ne serait pas un peu de ma faute aussi cette histoire ?
— Je... Eum, en partie peut-être un peu aussi... Je ne dirais pas que c'est de ta faute, c'est juste un quiproquo à la base, mais ça a, comment dire, dérapé. Enfaite, lâché-je déterminée à lui expliquer mon point de vue, Adam a pensé que tu m'embrassais l'autre soir et après, on s'est disputé et il en a profité pour me dire que mon attitude envers toi était super contradictoire, sauf que j'y ai réfléchi et je pense que je ne peux pas t'ignorer comme ça, genre d'un jour à l'autre on est passé de super proche à inconnus, limite gens qui se détestent. Et avec tout le temps qu'on a passé ensemble, il m'est impossible de te rayer de ma vie comme ça. Tu compte énormément pour moi et ce n'est juste pas possible de te détester du jour au lendemain.
Après un court instant de pause, le temps de reprendre mon souffle, je reprends :
— Waouh, je ne pensais pas te dire tout ça ! Je crois que c'est seulement maintenant que c'est sorti que j'arrive à me l'avouer à moi-même.
— C'est que ça devait sortir, Valou.
— Eu... hésite Théo qui vient de nous rejoindre, il se passe quoi ici ?
Vu sa tête, il est étonné de nous voir tout les deux papoter de si bon matin, et il s'est aussi dépêché pour ne pas rater le train si on prend en compte son visage rougi.
Conformément à ce que je ne voulais pas vivre ce matin, le train est en retard. C'est comme si je l'avais pressenti. Mais bon, relativisons, je ne me retrouve pas seule. Et en y réfléchissant, je suis même contente que Gab soit là, ça m'a vraiment fait du bien de me confier à lui.
Quand nous arrivons à destination, j'aperçois Emma et Noémie qui arrivent bras dessus bras dessous depuis l'arrêt de bus. Je ne suis pas la seule à le remarquer, Théo et Gab sont déjà partis dans leur direction. Et d'un coup, le peu de légèreté que j'avais acquis sur mes épaules depuis les vingt-sept minutes qui me séparent de la maison s'envole. Je les vois papoter et rire devant moi, ils ne sont pas bien loin, mais leur bonne humeur collective et le fait que les deux mecs m'aient laissé seul me plombent le moral. Je continue ma route accompagnée seulement de mon humeur de chacal.
Au moment où je passe le tournant, je manque de foncer dans Gabriel. Surprise, je lui demande ce qu'il fait là, je n'ai quand même pas marché si vite que ça si ?
— Je t'attends, dit-il comme si c'était une évidence.
Je ne sais pas quoi dire alors il enchaine :
— On est tous les deux partis sans rien dire, ce n'était pas cool alors je suis revenu. Et puis, on peut continuer notre discussion, j'ai bien aimer parler avec toi ce matin, avant que Théo nous rejoigne.
Aussitôt ces mots dits, un sourire vient se plaquer sur mon visage et remballe gentiment chez lui le chacal. Moi bipolaire ? JA-MAIS !
— On en étais où déjà ? demandé-je tout sourire en reprenant ma route, mais cette fois-ci accompagnée.
♥♥♥
Alors voila, on revient lentement mais sûrement.
° Que pensez-vous de cette réconciliation Gab-Val ?
° Serais-ce le début de la fin pour le couple Ad-Val ?
° Des idées pour la suite ?
Encore désolé pour cette longue période d'inactivité.
En tout cas, ça me fait un bien fou de revenir et de me remettre à l'écriture.
Pour tout vous dire, j'ai bien cru que j'allais abandonner cette histoire.
Mais après réflexion, je pense juste changer la suite pour la faire plus courte que prévu.
N'hésitez pas à voter et commenter, je me ferai un plaisir de vous répondre :)
Bon week-end
(Rappel, vous pouvez me suivre sur insta : margaux_ecriture)
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