Chapitre 7

Martin et moi sommes assis dans sa cuisine avec un bol de céréales  à la main. Les miennes sont fourrée au chocolat blanc. Mon chocolat préféré et les gens peuvent durent ce qu'ils veulent, cela reste un type de chocolat.
Je n'ai reçus qu'un seul et unique appel de mon père cette semaine... ma mère n'a pas daigné me donner signe de vie. Sa fierté en prendrait un sacré coup, alors que je n'attendais que ça : qu'elle m'appelle et que l'on s'excuse chacun pour notre comportement.

- Jai réussi à contacter le démonologue dont je t'ai parlé avant hier soir.

- Super et il pourrait nous recevoir quand ?

Nous avons enquêté sur les démons répondant au nom de succube depuis le début de la semaine.
En fait on la fait juste après le rêve que j'ai fais le soir où Martin ma recueilli, mais on ne trouve presque rien sur eux a part quelque légende datant de l'époque mésopotamienne. Aux prémices du monde que nous connaissons maintenant. Malheureusement nos recherches n'avance pas assez vite et nous n'avons pas réussit a anticiper la dernière attaque. C'était une dryades, répondant au noms de Jinw. Ces êtres provenant  de la nature, sont composé à bois et de lianes, tout en possédant de la chaire. Elles toute de sexe féminin et protège de grand mieux de pouvoirs tel que des sanctuaires ou des arbres millénaires. Mais celle-ci avait quitté sa tribus prématurément pour vivre son idylle avec un vampire, si on en croit nos sources dans le monde du petit peuple.

- On est invité à son appartement dans le 9eme  arrondissement.

- J'espère qu'il détient de vrai information.

- Fait moi confiance.

Je finis mon bol et vide le lait dans l'évier.
Ça me donne mal a l'estomac quand il est liquide, pour pouvoir en ingurgiter, il me faudrait le manger en fromage.
Les français sont réputés pour leurs grande aversion pour le fromage, et j'en fais partis.

- Prépare toi on part dans cinq minutes.

- Oui chef. Dis-je en souriant de satisfaction d'être à deux doigts d'en apprendre plus sur nos ennemies.

Malheureusement nos recherches n'avance pas assez vite, du moins pas assez pour savoir comment leurs faire mal ou même si j'ose dire : les vaincre.
Encore faudrait il pouvoir les localiser.
J'enfile un sweat-shirt noir et un pantalon gris délavé.
Je fouille dans la commode que ma prêté Martin pour mon séjour indéterminé dans le temps chez lui, et trouve un bracelet qui appartenait à mon grand père, qui était un occulteur des plus remarquable, il a toujours était adorable avec moi, il m'a apprit tellement de choses... Quand il est mort, je me suis littéralement enfermé pendant une journée, sans parlé à personne. Il est mort un ans après mon oncle Ben, donc sont fils.
J'ai reçus ce bijou en argent pendant que nous faisions sa succession. Il m'a légué de nombreuses autres choses mais ce bracelet est très important pour moi, car il le portait sans cesse sur lui. Il l'appelait « l'étoile du matin », d'après la légende elle aurait était fabriqué avec les larmes de Lucifer après sa chute du paradis. Ce qui est très peu probable... mais l'important c'est qu'elle protège celui qui la porte de toute forces hostiles.

- C'est bon je suis prêt. Dis-je à Martin en lui lançant ses clés de moto.

- Je t'aurais bien fais conduire, mais tu es aussi dangereux qu'un chaton au volant d'un bulldozer.

Ma bouche s'entre ouvre face à cette comparaison très douteuse. Je conduis très bien ! Il veut jouer à ça ? D'accord.

- Segulur langua.

Sa bouche est maintenant scellée. Fermé à double tour, pour ne plus entendre ses blagues vaseuses.

- Oh bah alors ! On ne dit plus rien ?

Je rigole et passe devant lui et claque des doigts pour relâcher mon emprise sur lui.
Karl l'utilisait souvent sur moi quand j'allais encore à ses cours de pratiques et de théoriques. Je lui ai même pas dit que j'avais quitté le domicile familiales. Ma mère la sûrement fait pour lui dire qu'elle le destitué de ses fonctions de précepteur magique.

On arrive dans l'ascenseur et je me regarde dans le miroir, de sorte à voir si une de mes mèches de cheveux dépassait de quelques centimètres.
Bizarrement Martin évite sont reflet.

- Tu ne te regarde pas ? Beau comme tu es, tu devrais ah ah.

- J'ai pas besoin de me regarder une seconde fois dans une glace pour savoir si j'ai quelque chose au milieu du visage, une fois le matin suffit.

Il est aussi peu narcissique que ça ? Pourtant le narcissisme et l'obsession de la perfection a notre époque est presque universel. Après il a raison, il possède une tél assurance en lui, qu'il se fait totalement confiance.
Les portes de l'ascenseur et je quitte le halo de lumière jaune produit par la vielle ampoule de l'ascenseur.
Je tombe sans m'y attendre, nez à nez avec Karl.
Éternellement grand, les cheveux blond platine, à la limite du gris argent. Ses yeux refroidit d'un bleu glacial me fixe. Pour un précepteur magique il est très jeune. Vingt-huit ans. Ça fait 5 ans qu'il m'enseigne la sorcellerie après les cours dans l'école humaine. Maintenant tout est réglé, ma mère m'a déscolarisée, ce qui fait que je suis libre.

- Bonne matinée n'es ce pas Pavlov ? Dit-il en retirant ses gants en cuir brun.

Il m'impressionne toujours autant avec son respect de l'autre qui dépasse l'entendement et sont manteau à carreaux gris et châtain. Un trench coat si je peux m'approprier le langage de la mode.

- Bonjour Karl.

Qu'es-ce qui vient faire ici et comment il a fait pour me retrouver. Ma mère ne sait même pas où je suis et dieu sait qu'elle a des contacts.

- Je me permet de présumer que tu voudrais savoir l'objet de ma venu.

Je ne sais pas si c'est une question ou une affirmation. C'est un maniaque du contrôle, tout comme ma mère, je soupçonne même ma mère de l'avoir engagée pour cette raison. Si rien ne va comme il veut, je peux vous assurer que même un cercle de protection fait avec de la mandragore et du fer, ne vous sera d'aucune aide.

- Oui tu présume bien.

- T'as mère m'envoie te chercher et te ramener.

Attendez. Je rêve là ? Ma mère n'a même pas daigné venir en personne, elle a juste envoyé un de ses caniches qui vénère notre famille.
Très mauvaise idée maman.

- Tu lui diras qu'elle se mette ses ordres dans sa bouche et qu'elle la ferme.

Je fais un signe vers la porte d'entrée pour signaler à Martin que nous nous en allons, mais Karl n'a pas l'air très emballé par l'idée et m'attrape l'avant bras.
Un frisson parcourt tout mon être jusqu'à se concentrer sur l'endroit où la main de Karl est agrippée, j'ai la chair de poule.

- Qu'est-ce ce que tu me fais gamin ? Demande-t-il perplexe.

J'aimerais lui répondre, mais je ne sais rien du tout de ce qui est entrain de se produire. Il essaye de retirer sa main, mais elle est comme collé...
Tout à coups je sens mon corps s'affoler et je commence à mon tour à avoir peur. Sans que je ne m'y attende, Karl plie genoux face à moi.
Quelque chose ne va pas. Il ne mettrait jamais genoux à terre, même pour demander en mariage sa femme il ne le ferait pas. C'est moi qui fait ça ?

- Arrête ! Pavlov.

Martin examine la scène depuis l'entrée avec un œil scientifique, comme-si chaque chose qui se passait maintenant était très important et intéressant.

- Je n'y arrive pas !

Soudain sa respiration se coupe, sa tête et le reste de son corps se contractes, comme si il était entrain de se prendre une décharge électrique et que le sang c'était stoppé d'un seul coup dans chacune de ses veines.

- Martin je fais quoi là ? Criai-je en voyant que Karl souffre.

- Attend juste cinq secondes de plus.

Attendre ? Il rigole là ? Il y a mon précepteur qui est collée à moi et qui est comme figé en statue et Martin veut que j'attende ? Je veux que ça s'arrête !

- Je ne peux p...

Karl tourne de l'œil et s'effondre parterre. Il ne bouge tout simplement plus et Martin se précipite vers lui postant son index devant son nez.

- Il respire encore.

Mon ami glisse ses mains en dessous de ses aisselles et agrippes ses épaules. Il recule rapidement vers les escaliers et le cache en dessous.

- On ne peut pas le laisser là ! Ma mère va me tuer, si Karl ne le fait pas.

Quand ma mère va apprendre ce qui vient de se passer elle va directement m'envoyer au conseil des Occulteurs. Il est interdit de blesser un des nôtres, sinon on doit répondre de nos actes.
Je pourrais peut être utiliser l'excuse de l'auto défense, car il a quand même essayer de m'emmener de force.
Ma respiration s'accélère et mon cœur se gonfle de peurs et d'anxiété.

- Ne t'inquiète pas Valentin, dit - il en collant sont front contre le miens, Tu n'y est pour rien du moins volontairement.

- Je lui ai fais quoi ? C'est grave tu pense ? Dis-je d'une traite.

- Si je ne me trompe pas ta magie s'est elle même manifesté comme un genre de système de défense.

Un système de défense ? Donc quand je me sens menacé mes pouvoirs attaque eux même mon asseyant. Je n'ai jamais rien entendu de tel.
La magie ne peut se manifester seul, elle doit être invoqué avec les éléments et une incantation. Tout les Occulteurs sont régit par cette règle.

- J'ai déjà lu sur le sujet dans des livres anciens, il est dit que les membres d'une des cinq familles originelles des Occulteurs peut à certain moment très critique se défendre en brisant les règles de la magie.

- Les Pavlov font parti d'une de ces familles ?

Il hausse les épaules.
Je ne sais pas grand chose sur mes ancêtres, à' mise à part les histoires de guerres et des contes que me racontait ma grand mère sur le bord de mon lit quand j'étais petit.
Si je fais réellement partit d'une de ses familles Je n'en suis pas au courant.
On sort dehors et nous montons sur sa moto, avec dans le hall d'entrée une proposition de guerre à ma mère.
J'entends le moteur vrombirent à plein pot et enfile mon casque de protection. La magie a beau me protéger elle ne pourra pas soigner une fracture du crânes.

Ce soir je vais devoir aller régler le problème avec ma mère, avant que cela ne dégénère et qu'elle ne me coupe la route pour de bon. Je suis Tristan et elle est Rivalen.

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