Chapitre 5
- Tu as sérieusement cru que tu pourrais me berner de la sorte Valentin ? Dit ma mère en regardant sa manucure fraîchement faite.
Je n'ai pas essayé de la berner... Bon d'accord, sortir en douce par la fenêtre pour aller au hell's bar était clairement un manque de respect à son autorité.
Mais j'ai 19 ans bordel et c'est pas sous sa parfaite allure de mère responsable qui se vêtit de belle tenu chèrement payé, qu'elle va m'impressionner.
- Tu empeste la mandragore à plein nez jeune homme.
- Je suis adulte maman, si je veux sortir je sors c'est aussi simple que ça et puis ne me dit pas que tu n'as jamais prit de substances illicites.
- Rappel moi sous quel toit tu vis ? Sous celui de ton père et le mien alors tant que tu restera ici tu respectera nos règles. Elle se lève et commence à m'inspecter.
Vivre sous leurs toit ? J'ai plus l'impression d'être emprisonner dans une prison de verre. Impossible de faire de la magie comme bon me semble, impossible de sortir quand je le désire... ma mère est définitivement un tyran. Et pas le plus sympas je vous assure.
- Tu sais quoi ? Si tu ne veux plus aller en cours n'y va plus, je m'occupe de te déscolarisé ! Si tu n'est même pas assez mature pour traiter avec des gens de ton âge.
Elle se rapproche de moi et inspire un grand coups.
- Tu as utilisé tes pouvoirs ?
Je ne répond pas.
- Je ne sais même pas pourquoi je te pause la question, comment aurais-tu pu sortir par la fenêtre et décadente treize étages, si ce n'est en volant ? Imbecile que tu es.
- Quand va tu comprendre que je ne suis pas Benjamin ?
Elle commençait à sortir de ma chambre avec une expression de déception sur le visage, quand elle entendu le prénom de son frère décédé.
Je ne devrais pas lui parler comme cela, mais la soirée a était longue. Très longue. Elle a même faillit se finir par ma mort.
Au fond je sais qu'elle a raison et que je devrais me réguler au niveau de la pratique, car la magie est comme une drogue... mais je veux juste pouvoir faire mes propres choix et par la suite me tromper pour apprendre. Si les humains ont bien raison sur quelque chose c'est que pour apprendre il faut savoir échouer.
- Tu n'est peut être pas Benjamin, mais lui au moins me respectait ! Je n'ai pas élevé le bon à rien que tu es. Hurle-t-elle entre ma chambre et le couloir.
- Bah tu sais quoi le bon à rien t'envoie te faire cuir un œuf et se casse d'ici.
Sur ces quelques mots j'attrape un sac à dos et le remplit des premiers vêtements qui me passe sous la main. Je le referme d'un coup de poignée assuré et la bouscule en sortant aussi vite que possible de l'appartement.
- Si tu pars ne pense même pas à revenir !
En plus de m'insulter elle me pose un ultimatum ? Je ne sais pas comment mon père peut vivre avec elle.
D'ailleurs en parlant de mon père, je suis sûr qu'il est dans leur chambre et qu'il entend tout, mais comme d'habitude il ne va pas prendre part à la guerre qui s'anime entre ma mère et moi.
Je claque la porte.
- Tu devrais te remettre en cause sur tes capacités à être mère !
Dans l'ascenseur je commence à verser quelque larme... je suis persuadé que mes grand parents n'était pas aussi dure avec elle, quand elle avait mon âge.
Je me souviens vaguement de l'époque où elle était gentil et laxiste. J'avais 9 ans et tout a changé.
Certain dise que le deuil se fait naturellement, mais je sais que ma mère ne la toujours pas fait et ça la transformé.
J'essuie les gouttelettes qui perlent sur mes joues et sors mon téléphone, je dois appeler quelqu'un... n'importe qui, mais il me faut un hébergement pour la nuit.
- Allô.
- Valentin ? Ça va pas ? Dit la voix de l'autre côté du téléphone.
Je m'assoie dans le haule d'entrée, essayant de retenir mes larmes.
- Martin je peux dormir chez toi ce soir ? Je me suis...
- Ne te justifie pas et viens, je t'envoie mon adresse par sms.
Il raccroche.
Cela ne fait même pas une journée que l'on s'est revus, que je lui demande déjà la lune, entre me sauver la vie et m'héberger... je sais pas comment je pourrais le remercier.
Ce garçons est d'une gentillesse extraordinaire.
Je me relève et me reprend en main. Mon téléphone vibre en recevant l'adresse de mon nouvel ami :
9 boulevard Jean-François.
J'ouvre l'application « Fuber » pour me commander un taxi et forte heureusement pour moi, la carte bancaire de mes parents est encore connecté sur mon smartphone.
Je rentre le nom de la rue où je suis, avant de taper sur le clavier le nom du lieu où je veux me rendre. La course va me couter 20,58 euros. C'est vraiment bien qu'il est encore des chauffeurs à cette heure-ci, car marcher sous la pluie, c'est loin d'être ce que je veux maintenant.
Martin habite à trente minutes de chez moi et je ne le croise que maintenant ? C'est stupéfiant comment le monde est vaste et petit à la fois, des connaissances d'enfance peuvent faire un retour dans votre vie à tout moment et vous apporter de bonne chose.
La voiture est là. C'est un 4x4 à la carrosserie d'un noir luisant, qui prouve que le chauffeur en prend soin, très soin même.
- Bonsoir.
- Bonsoir monsieur, dit-il avant de démarrer.
Mes écouteurs dans les oreilles je lance ma playlist « Sad hours » et là les musiques les plus tristes que mes oreilles est entendu défile.
Je colle mon front contre la vitre et regarde devant moi, cherchant ce petit je ne sais quoi qui va me redonner un peu de joie, mais rien n'y fais la pluie s'abat sur la vitre de l'habitacle comme les larmes s'abatte sur mes joues fraîchement rasés.
Ma respiration se fait lente et lourde.
Je suis alourdi par tout ce qui m'entoure, la solitude qui m'accable, je ne connais que trop peu d'occulteur sur Paris. Je crois bien que Martin est ma première relation amicale depuis que je suis arrivé ici.
Les passants défilent sur les trottoirs, dans les bars encore ouvert, même quand Paris donne l'impression de dormir, elle continu de somnoler à travers ses quelques parisiens dont je fais immanquablement partie.
Soudainement la voiture s'arrête et sans retirer mes écouteurs je remercie le conducteur pour avoir effectué la course commander aussi tardivement.
Je descend de l'énorme 4x4 qui fait rugir sont moteur, se préparent à repartir.
Sous les larmes du ciel noircie par la nuit, je cours aussi vite que possible vers un abris qui me protègera contre cette violente pluie.
Levant la tête j'aperçois le numéros de son immeuble et cherche sur le combiné sont nom pour qu'il m'ouvre la porte, mais il n'est nul part.
Je lui envoi donc un sms, pour le prévenir que je suis en bas de chez lui.
———- SMS Valentin & Martin ———-
Valentin : Salut, je suis en bas si jamais.
Martin : d'accord tape sur le combiné le code « 890765 » :)
Valentin : Merci !
———————————————————
J'appuie fortement avec mon pouce sur le 8,9,0,7,6 et puis le 5. La porte s'ouvre automatiquement.
Une odeur de produit pour laver le sol, repose dans l'air et attaque mes narines avec ses senteurs citron.
L'ascenseur ouvre ses portes au couleur brune pour laisser sortir une petit femme âgée, très mignonne avec sa chevelure un peu dégarnie mais toujours brillante pour son âge, mais tout à coups elle lève les yeux vers moi et il ne sont pas humain, pas du tout même. Ils sont violet et bleu fluorescent, je connais ces yeux... cette femme est une Chéchette.
La Chéchette est en général une pauvre femme qu'on avait toujours vue vieille et toujours vue folle, sa maison, c'était le bois ; son magasin, c'était le bois ; le nid de son enfance, l'asile de sa vieillesse, c'était toujours le bois. J'ai lu quelque part que les Chéchettes sont d'ancienne fée des bois qui ont mal tourné ou qui ont coupé leur ailes.
- Bonsoir madame.
- Déguerpit avant que je n'ai envie de manger de l'adolescent ! Dit- elle en faisant grincer ses dents, enfin le peu qu'ils restent de dents.
Par chance Martin arrive et salut la Chéchette. Bizarrement elle lui sourit d'une manière presque amical, ils doivent se connaître un minimum pour qu'elle soit aussi gentil. Parce que ce genre de créature est loin d'être commode.
- Que fait un Occulter dans ce Sanctuaire ? Je veux dès réponse monsieur Richard.
Je suis dans un Sanctuaire ? Donc ça existe vraiment ? Je me sens presque consolé par le lieu, quand je pense à ce que c'est.
Un Sanctuaire, c'est un endroit où plusieurs créatures magiques vivent et coopèrent ensembles, en général ils sont construit sur des lignes de force magique.
Il pose sa main sur mon épaule.
- C'est un ami de longue date madame Penwaters, ne vous inquiétez surtout pas il est sous la responsabilité.
- Il vaudrait mieux, car ils attirent les problèmes et nous méprise avec leurs pouvoirs magiques aussi stupide qu'eux.
Ouch ! Ça c'est gratuit, mais on ne va rien dire, car je suis dans l'habitation de Martin. Dans d'autre circonstances je lui aurait fait avaler sont dentier à l'autre fée déluré qui me fait face.
- Tu viens ? M'intime Martin.
- Oui oui.
Je fais rentrée mon sac dans l'ascenseur et regarde la Chéchette s'éloigner avec son regard méprisant.
Je sais que l'on est pas les plus aimé dans la communauté, mais là ça dépasse tout ce que je pensais.
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