Chapitre 3
La façade du Hell bar's, n'avait pas changer depuis avant hier soir, toujours cette même allure ancienne, mais qui n'en reste pas moins attirante et mystérieuse, avec ses nombreux posters de groupes inconnu du public, des tags, qui représente soit le symbole des anarchistes ou des caricatures bidons de célébrité autant humaine que magique, car oui de nombreuses personnes connus des humains sont soit des Occulter, soit des créatures telle que des sirènes, qui contrairement aux croyances populaires, n'ont pas de queue de poissons ou des ailes d'oiseau. Ce sont juste des femmes ou des hommes avec une voix envoûtante. Il suffit d'une musique pour que votre volonté soit réduite en miette.
Ce que j'aime le plus sur leur façade, c'est le nom du bar matérialisé en néon rouge qui illumine la rue dans son intégralitée.
La seul chose qui me retient d'entrer est une immense porte en acier massif, avec un oeillet en son centre. Je toque deux fois, puis une troisième et le petit oeillet s'ouvre pour laisser apparaître des yeux. Les yeux de la porte. Ces yeux reptiliens qui me fixe, me font comprendre que le code est attendu. Je chuchote un bref mot.
- Protestas mortis , c'est le mot de passe que seul les créature et les accompagnateur humains connaissent.
La porte s'ouvre dans un grincement que je lui connais que trop bien, depuis mes dix-huit ans.
L'intérieur est rempli de fumée, de stroboscopes rouges et bleu, qui s'agitait dans tous les sens. La musique rebondit contre les murs tapissés d'un papiers peint rouge carmin et aux motifs sensuel en délié, représentant des Higanbana. les fleurs rougeoyantes m'attire inexorablement le regard et s'entrelace dans le mur comme si elles attendaient depuis toujours une proie à laquelle se délecter.
Je commence à inspirer un grand coups, j'adore l'odeur de caramel et de vanille dans l'air, c'était assurément de la poudre de nymphes, l'une des drogues les plus aphrodisiaque que je connaisse, une petite dose vous suffit pour vouloir vous envoyer en l'air avec la terre entière.
En arrivant devant le comptoir à boisson en imitation marbre, je commande deux shot de Vodtek, une boisson obtenu par le simple mélange de vodka et de tequila.
C'est une naine qui me les préparent et me les serent. Je sors mon porte monnaie et je sens le regard de la serveuse sur moi et la surprend entrain de me reluquer. La gêne s'empare de moi et je m'empresse de payé pour m'éloigner d'elle.
Du regard je cherche une table libre pour m'y asseoir. Bingo ! Au fond de la salle principal un tabouret , accompagné d'une table, me tend les bras.
Buvant d'un seul coups le premier verre, comme j'en avais l'habitude, je sens le liquide froid rentrer dans ma bouche, s'emparer de chaque parcelle de mon corps, quand celui-ci arrive dans mon sang, j'ai la tête qui tourne et la gorge qui brûle. J'allais enfin pouvoir passer une bonne soirée. Loin de ma mère et de ses sermons.
Après le second verre et une pastille de Mandragore, qui m'a était vendu par un satyre répondant au nom de Fael, je me dirige tant bien que mal à travers la foule vers la piste de danse, pour ensuite ne faire plus qu'un avec cette amas de créature.
La musique endiablé de la boîte, ajoutée aux lumière des stroboscopes, donne à la pièce une ambiance, que je ne saurais catégoriser. Brusquement mon corps se fige, ma vue se trouble et de puissante vague de frissons surgissent, alors qu'il y a quelques secondes j'étais au beau milieu d'une danse. J'ai l'impression de faire plus qu'un avec cette immenses vagues de corps chaud, bouillonnant d'énergie et bizarrement je la ressens au plus profond de mon être, comme-si à chaque mouvement ou respiration j'étais emportés par le cortège surnaturelle qui anime le boîte.
Je dois aller me poser un moment, histoire de reprendre ma respiration et de tirer au claire tout ça, car c'est sûr est certain que ce n'est pas la mandragore qui me fait cet effet et au dernière nouvelle, je n'ai pas le pouvoir ressentir les pouvoirs des autres, pas comme ça en tout cas. Aucun Occulteur ne le peut.
Reculant pour m'extorquer de la piste de danse, je rentre en collision avec quelqu'un et sont verre finis sur mon tee-shirt.
Je lève la tête pour voir qui est cette personne, afin de m'excuser et je manque d'avaler ma langue en voyant Martin. Étrangement, lui n'a pas l'air si surpris de me voir ici.
- Martin ?
- Lui même, dit-il en souriant.
Qu'est ce que Martin Richard fait ici ? Il n'accompagne pas un vampire ou quelque chose de dangereux j'espère ?
Il m'attrape l'avant bras et me tire en dehors de la foule. Ce qui tombe particulièrement bien, car je voulais en sortir.
- À titre informatif je n'accompagne aucun vampire ou je ne sais quoi, je suis juste ici pour m'amuser.
Il dit cette simple phrase comme ci il avait lu dans mes pensées...
On approche du comptoir et la naine qui m'a servit il y a une heure ou deux, est encore là à me regarder avec ses petit yeux.
Martin, lui demande des serviettes pour essuyer l'énorme tache verte de mon tee-shirt.
Serviette en main il essuie notre erreur commune.
Il est coiffée, habillée d'un pantalon rouge à carreaux et d'un débardeur. Une tenue parfaite pour le Hell's bar. Il contraste très bien avec ma tenue qui n'est composée que d'une chemise noir et d'un jean.
- Désolé de mon indiscrétion... mais tu es quoi au juste ? Car tu as l'air plus tôt humain comme gars.
Voilà que l'alcool et la drogue parle à ma place et dieu seul sait que je peux être insupportable sous l'effet de stupéfiant.
- C'est les avantages de mon espèces d'être humain en apparence... je suis un Hulres.
- Attend quoi ? Mais vous n'êtes pas sensé être en Norvège ?
- Tu sais que l'immigration existe ?
Je suis vraiment qu'un con, le pauvre passait une bonne soirée, je gâche sa boisson et en plus de ça je pose des questions plus que stupide et qui sont à la limite du racisme... Si jamais tu m'écoute je suis désolé pour mon comportement.
- Excuse accepté, souffle t'il en retirant sa main de mon épaule. Je suis un spécialiste des conneries faites sous mandragore.
Comment ai je fais pour ne pas remarquer au collège qu'il n'était pas magique ? Les Huldres ça court pas les rues.
- Je ne le savais pas non plus, mes attributs se sont développés quand j'ai eu 17 ans, et mes parents n'en savent rien car j'ai étais adopté.
Donc ses parents, ne sont pas ses vrai parents ? Jamais je ne l'aurais cru. Ils ont du faire une de ses tête quand ils ont appris pour ses origines.
- Ils n'en savent rien.
Il a beau m'avoir excusé, je continu de faire des bourdes, et ça sans parler.
- Comment tu fais pour lire dans la pensée des gens ? Tu as une sorte d'antenne ?
- Non il suffit juste de toucher la personne dont je veux entendre les pensées et je peux aussi...
J'entends sa voix dans ma tête : « Parler par télépathie ».
C'est vraiment génial !
Nous parlâmes durant une bonne heures, de nos années collège, de son espèce et de la mienne... et il m'a aussi parlé d'une enquête qu'il menait en ce moment, car oui son boulot à la piscine n'est qu'une couverture. Il enquête sur les meurtres de créatures magiques dans toute la France. Tout as commencé à Toulouse avec une fée retrouvé démembré dans son appartement, ensuite un gnome pendu dans la forêt et plein d'autre cas récurrent où ces pauvres personnes sont morte de manière atroces. Une chose dans le mode opératoire, les connecte entre eux... il sont totalement vidé de tout pouvoirs, et Martin est persuadé que c'est quelqu'un qui leurs dérobe. C'est horrible.
Je regarde deux secondes l'heure sur mon téléphone pour ne pas rentrer trop tard et l'écran affiche 2:35. Je dois partir, pour bénéficier de quelques heures de sommeil. Demain j'ai cours... merde.
- Je vais devoir y aller, mais si tu veux demain on peut aller boire un café après que j'ai finis mes cours ?
- Volontiers et fait attention à toi d'accord ?
- Ne t'inquiète pas je sais me défendre.
Je lui serre la main et pars prendre ma veste dans les vestiaires du Hell's Bar, l'enfile et remonte les marches en pierre noir, reflétant le rouge des murs.
Au final Martin n'est pas si bizarre que ça, j'irais même jusqu'à prendre le risque de penser qu'il est plutôt cool et que c'est admirable de sa part de servir la communauté magique. Remarque un enquêteur qui peut lire dans les pensées est imparable.
La porte s'ouvre quand j'arrive devant elle et je la remercie en langue démoniaque :
- Krato vorlea.
Celle-ci ne répond pas et se ferme aussitôt mes deux pieds en dehors du club, dans un bruit sourd de ferraille
Je regarde une dernière fois mon téléphone et il faut vraiment que je rentre. Il ne me reste plus que 10% de batterie.
Avançant dans la ruelle sombre et seulement illuminée par les néons du Hell's bar, je ressens de nouveau cette forte vague de frissons, mais en bien plus intense que quand j'étais dans la foule. Un frisson enivrant, si je dois la catégoriser.
Qu'est que ma donné Fael pour autant me détraquer l'esprit ? La mandragore ne fait pas ces effets... si ?
Au loin j'aperçois avec un peu de mal, une forme noir et luisante, émergent d'une flaque d'eau... qu'est ce que c'est que ça ?
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