Chapitre 2
La porte vitrée de mon immeuble s'ouvre, après que j'ai tapé le code.
J'habite dans ce lotissement depuis que j'ai 4 ans, mes parents ont décidés de déménager du sud de la France, pour le nord. Sous conseil du grand Occulteur. Un homme puissant, aux nombreux pouvoirs et qui gouverne notre Occultum, d'une main de fer. Bien sûr il ne fait pas toujours des choses justes, mais il pense à la communauté avant de penser à sa personne. Ce qui est une qualité essentiel chez un meneur de cette envergure.
Appuyant sur le bouton de l'ascenseur, pour grimper jusqu'à mon appartement, je sens mon téléphone vibrer dans la poche de mon jean.
———— SMS ? Et Valentin ————
? - salut le blessé frontal :-)
Valentin: Salut inconnu.
?: c'est le Rocher.
Valentin : Martin Richard ?
Martin : BINGO !!!
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J'éteins l'écran de mon cellulaire et ne continu pas la conversation, vu que je ne sais absolument pas quoi lui dire pour la suite.
On se revoit par hasard à cause d'un élément de fortune, que j'ai provoqué et voilà qu'il veut nouer avec moi, alors que l'on n'était pas ami au collège. Après tout c'est moi qui lui ai demandé sont numéros...
Une fois dans l'ascenseur, je pose ma mains sur la lignée de chiffre et dit :
- Chaleureuse poignée conduis moi à l'étage caché.
Le bouton numéros 13 apparaît, il est ornée d'or et de symbole argenté. Ma mère a elle même posé ce charme sur l'immeuble, afin qu'aucune menace ne puisse nous trouver ou que les voisins ne viennent nous chercher des ennuies. En bonus on a obtenue un appartement immense.
Le chiffre 13 qui représente mon étage est un chiffre magique, le vendredi 13, les 13 apôtres...
Mon téléphone vibre de nouveau.
———— SMS Martin Et Valentin ————
Martin: Tu fais quoi ce soir ?
Valentin: Bah rien pour l'instant.
Martin: Perso, je sors avec des amis.
Valentin : Où ça ?
Martin : Dans un club privé.
Valentin : Quel club ?
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Au bout de quelques secondes sans réponse, je range mon téléphone pour la dernière fois de la soirée je l'espère, avec cette question en suspend.
les portes s'ouvrent sur un petit couloir, tapissé d'un papier peint hideux et jaune, d'un tapis rouge et au bout la porte portant un pentacle. Symbole de protection. On est jamais trop prudent de nos jours, avec ce qui parcourt nos rue.
Ma chambre est en vrac, livre de cours au sol, suivi d'une ribambelle de crayons de papiers. Mon lit n'est pas fait et ... oh merde ! Hier soir j'ai fait un sort de mémoire pour retenir mon cours de ce matin, car j'avais un contrôle important et j'ai laissé tout les ingrédients sortie. Mais là, ils sont rangés. Je suis mort.
Je me déplace jusqu'à la cuisine pour boire un verre de jus de fruit. Spécialement ananas. Mon fruit préféré. Quand tout à coups, la porte d'entrée claque. Soit c'est mon père ou ma mère.
A ma grande surprise, ma mère et mon père arrive en même temps.
- Salut Val'. Me dit mon père.
Quant à ma mère... elle ne me lance que des regard foudroyant.
- Vient ici on aimerait te parler de quelque chose mon grand.
Ma mère prend place dans le fauteuil bleu, mon père s'assoit dans le canapé. Les deux s'affrontent du regard. Tandis que je me jette au bout du canapé, je suis mort. Pas juste physiquement mais mentalement. Je pense que mon père ne dira rien, mais ma mère... elle c'est une tout autre histoire. Pour elle la magie n'est pas un jeux, elle doit être pratiquée en dernier recours, si nous n'avons aucun moyen de faire autrement.
- Ta mère et moi ne voulons pas...
- C'est bon Charles ! On va lui dire clairement les choses. Elles se lèvent et claque des doigts, faisant apparaître sur la table de la salle de séjour, tous les ustensiles qui m'ont servi à tricher au contrôle de ce matin. Valentin Sébastien Lucas Pavlov !
- Je suis désolé maman, mais leurs cours est d'un barbants sans nom, je préfére que des bonnet rouge me torpille les entrailles que d'aller à un cours de mathématiques supplémentaire.
Elle s'assoit, serrant les poings sur ses cuisses. Quand elle fait ça, ce n'est pas bon signe et il y a de forte chance que je me prenne la claque telekinetic du siècle.
- Val' on t'as envoyé là bas pour surveiller les élèves du lycée et qu'il ne leurs arrive rien, c'est notre rôle de protéger les humains de notre monde.
- Je sais, mais pourquoi je serais obligé de jouer selon leurs règles !
- Parce que la magie n'est pas un jeu ! Tu as 19 ans, tu devrais comprendre ça. Vocifère-t-elle.
Je souffle un grand coups et tente de me calmer. Tenant mon sale caractère de ma mère, c'est loin d'être facile.
- Marie calme toi s'il te plaît, tu t'es fait quoi au front fiston ? M'interroge mon père.
Je touche mon pansement et tente de trouver une autre histoire où je n'ai pas utilisé un sort pour aller plus vite.
- Je suis allé nager et je me suis cognée contre le rebord de la piscine.
Mon père se lève et part dans le sellier. C'est l'endroit où l'on entrepose toute nos plantes et ingrédients.
Je suis seul avec ma mère.
- Valentin je ne veux pas être la méchante dragonne dans l'histoire mais essaye de comprendre, je ne veux pas que tu finisse comme...
- Ton frère ? Je sais maman.
Mon oncle Ben, est mort il y a 10 ans. A cause de la magie. Il pensait dur comme fer, qu'il pouvait défier les lois de la nature en ramenant à la vie un défunt et a finit par se laissait consumer par son ambition de victoire. Et depuis cet accident tragique ma mère me surveille de très prêt sur le sujet qui concerne l'utilisation de mes pouvoirs, elle en était même venu a demander au conseil de l'Occultum de brider ma magie, mais si ils auraient accepté sa requête, j'aurais surement fait face à une dépression en grandissant, sentant que quelque chose manquez en moi. C'est ce qui arrive aux Occulter et Occultrice qui se voit retirer leurs pouvoirs.
Elle a toujours eu cette fâcheuse habitude de vouloir contrôler tout ce qui l'entoure, ce n'est pas pour rien qu'elle est a la tête d'une entreprise de management. Le contrôle, toujours ce foutu contrôle.
Mon père revient en courant dans le salon, armé de bon sentiment et de bocaux en verre surmontée de poussière aussi ancienne que le monstre du loch ness si je ne m'abuse... Un peu d'humour, ne fait jamais de mal.
Je ne connais que trop bien la recette de la crème guérisseuse qu'il est entrain de me préparer. Les nombreuses fois où je me suis ouvert l'arcade sourcilière, le genoux ou encore le coude.
En premier toujours mettre un peu de miel pour que la crème colle à la peau, ensuite déposer du millepertuis au fond du mortier et saupoudrez le tout de feuilles séché de coquelicot.
- Sanavit genere.
Il plonge son index et son majeur dans la texture verte et grumeleuse, qu'il vient de mijoter, pour ensuite me l'appliquer sur ma blessure. C'est froid, collant, mais apaisante.
Après avoir était forcé de rester allongé dans mon lit pendant dix minutes, avec sa concoction sur le front, j'ai enfin eu le droit de la retirer. Je regarde mon visage dans le miroir de ma salle de bain personnelle et remarque que la blessure que j'arborerai honteusement il y a tout juste quelques minutes a disparu.
Maintenant, ma peau lisse retrouvé je peux sortir. Je sais que je ne devrais pas en faire tout un plats mais je ne supporte pas les cicatrices sur moi.
Que mes parents le veuilles ou non, ce soir je sors, c'est décidé, . Je suis un Occulteur adulte, au dernière nouvel. Mais au cas où, je préfère utiliser la vieille, mais fiable technique de l'oreiller. Je glisse sous mes draps un édredon de longueur humaine, frappe dedans pour lui donner une forme.
La suite semble être un peu plus risqué... Je vais devoir sauter littéralement treize étages. Pour éviter la porte d'entrée et de faire du bruit.
En attendant que mes parents ailles tout deux dormirent, je récitent la formule en boucle dans mon esprit, car si je saute en me trompant dans l'incantation, je suis mort.
J'entend finalement le son de la télévision s'éteindre dans le salon et la porte de mes parents se fermer. Champs libre.
Enfilant ma veste j'inspire un grand coups, priant toutes les entités qui me passe à l'esprit sur le moment, pour ne pas m'écraser en bas telle une crêpe et décide avec le peu de courage qui m'anime d'ouvrir ma fenêtre.
Mes deux jambes par dessus bords, la tête passé en dessous de la fenêtre, je suis maintenant au dessus du sol.
Ne pas paniquer est presque impossible, quand l'on aperçoit à peine le sol.
J'inspire une seconde fois et me vide complètement de tout l'oxygène que j'ai.
Soudainement je me propulse dans le vide.
- Caeli alas avem.
Une force invisible m'enveloppe et me porte dans les airs et me dirige vers le bas. Pour la première fois de ma vie je me sentais léger, comme une plume de 70 kilos dans le vide.
Ma descente se fait en douceur. Le tout dans la lévitation c'est de ne plus respirer, afin que notre propre airs ne rentre pas en conflit avec les forces de l'est qui nous portent dans l'espace.
Pensant à autre chose, je regarde la ville qui me fait face avec admiration. La tour effeil brille d'une lumière incandescente, les immeubles sont à leurs tour allumés. Soirée entre amis, joie et amour anime la ville qu'est Paris.
Ma ville.
Je touche enfin le sol du bout de mes baskets et peut enfin respirer. Je l'ai fais. J'ai sauté du treizième étages et ça sans m'écraser.
Putain, si ma mère me voyait elle me remonterait par la peau des fesses en haut, en demandant une énième suspension de mes pouvoirs.
Mais je ne regrette pas. Je vis. Je vis après autant de contrainte et ma mère doit comprendre que je dois dire des erreurs pour apprendre. Mon père le comprend ça.
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