Chapitre 14
Face à moi apparaît trois cartes, trois morceau de carton peint à la main par mon père, professeur d'art plastique pour des particuliers.
Ma mère a retourné les amoureux, jusqu'ici tout va bien ce n'est pas mauvais, cela annonce une relation naissante avec une personne fraîchement arrivée dans ma vie, ce qui ne ferais vraiment aucun mal, même si je n'ai pas vraiment le temps pour autant d'implication émotionnelle.
La seconde m'enchante beaucoup moins... c'est le pendu, ma mère a raison une trahison est à venir et celle-ci viendra de l'ombre une personne insoupçonnée. Et pour finir le dévoilement de mon avenir, elle tire la lune, cette carte prévient qu'un choix sera à faire plutôt que prévu et que quoi je choisisse, ce choix implique le salut de certain et la fin d'autre.
Le tarot est plutôt flou en général mais là je ne suis même pas surpris de ce qu'elle a tiré. A part pour les histoires des amoureux. Martin ne m'attire pas, on est ami... enfin je suppose que notre relation est à ce stade là. Puis il y a Dorian, un petit gosse de riche en plus d'être un chasseur de monstre, mais il n'en reste pas moins serviable et mignon quand il prend pas les autres pour des morceaux de viandes qu'il peut s'offrir grâce à son titre de noblesse.
- Je ne sais pas quoi faire maman.
Elle range ses cartes, met fin au sort d'illusion et se lève. Nos assiettes sont terminé et il faut maintenant payé l'addition.
Ma mère me prendre dans les filets d'une étreinte maternelle.
- Quoi que tu fasse je te soutiendrai mais s'il te plaît fait attention à toi mon cœur.
Je lâche une petite larme et lui rend son étreinte.
Je mentirai si je n'étais pas terrifié par toute cette histoire et j'avais clairement besoin de cette soirée avec ma mère, même si au début j'étais plus que réticent. Tout le monde a besoin d'un contact maternelle dans ce genre de circonstance.
Quand j'étais petit elle venait chaque soir me border au lit, me façons des petits tours de magie concernant l'apparition de lucioles aussi brillantes que milles étoiles et parfois elle accompagnait ses apparitions féeriques avec des récits concernant des monstres marins, des forêts ou encore le croque-mitaine. Elle tenait absolument à ce que je m'endure pour embrasser une cause plus grande que mes propres intérêts : la protection des plus faibles.
Depuis tout petit on m'a entraîné avec d'autre occulteur de ma tranche d'âge pour ce but et je me souviens de ces années là comme si c'était hier. Je ne pouvais presque rien faire au début... mes instructeurs disait que mon affinité avec la magie n'était pas assez forte voir même inexistante jusqu'au jour où j'ai failli mettre le feu à tout l'Occultum à cause de Kiera Swung, elle m'avait poussé dans les escaliers et je me suis énervé. Ma mère était venu assez vite, convoqué par les grands Occulteurs : de très vieux mages qui connaissent tout de la magie ancestrale, l'essence de nos pouvoirs.
- Merci maman, dis je en regardant furtivement mon téléphone alors que le sien commence à vibré dans tout les sens.
- Reste là je reviens c'est Karl .
Il l'appelle ? Je rigole en me souvenant de ce que je lui ai fait. C'était mon professeur attitré et apparement l'élève a dépassé son maître, que c'est drôle pour moi. Il est du signe astrologique LION alors je peux vous dire que si on entache son ego c'est finit pour vous, enfin je n'ai rien à craindre maintenant que ma magie me défend sans que je ne fasse quoi que ce soit. Mais personne n'est complètement invulnérable.
Ma mère revient toute paniquée.
- Y a eu un incident a l'Occultum faut que j'y aille tout de suite.
- Je viens avec toi ! Dis je en posant un billet de cinquante euros à côté de la caisse du Presto Pasta avant de courir dans la rue pour réussir à suivre ma mère jusqu'à sa voiture.
Les phares du véhicule s'allume et m'éblouissant intensément. Je peux vaguement voir mon reflet épuisé dans la carrosserie de l'engin que ma mère est entrain d'ouvrir. Cette voiture est le cadeau que mes parents se sont offert pour leurs anniversaire de trente ans de mariage. Une relation explosive mais qui dure, comme quoi le colérique et la douceur peuvent s'allier et s'aimer.
Je m'installe dans la voiture qui commence déjà à vrombirent et dit avec un peu te retenu :
- Maman ? Elle toune la tête vers moi. Qu'est qui c'est passé à l'Occultum ?
Elle pénètre la clé dans le contact et la tourne en avant pour mettre en route une fois pour toute le moteur qui ne faisait que se chauffer depuis tout à l'heure.
- Il y a eu une attaque... un véritable massacre apparement.
Ma respiration se coupe, d'un seul coups, comme arraché à la réalité... l'Occultum làoù j'ai tout appris, là où j'ai pratiquement grandit. C'est impossible le lieu est protégé des meilleurs mages français connu à ce jour, et qui est ce qui a fait ça ? Qui oserait attaquer de front la capitale de tout les Occulteurs ?
- Je...
- On ne sait pas encore qui es ce qui a péri ni ce qui a attaqué mais je peux te jurer fils que cela ne restera pas impunis.
Elle appui sur la pédale de l'accélérateur et nous voilà sur la route pour rejoindre nos frères et sœurs blessé ou mort.
Nous aidons les créatures magiques et les humains et voilà que l'on subi à un assaut mené par un inconnu ? Génial comme retour Karmique.
J'espère que mon père est resté à la maison ce soir, je croise les doigts et tente toutes les prières possibles en n'importe quel dieu... celui qui voudras bien m'écouter en tout cas.
Les lampadaires défilent aussi vite que des lucioles dans la nuit fuyant un animal tel que la chauve-souris afin de survivre, elle se succède à une vitesse folle. Cela me rappel mon enfance aux jardin d'Aden, à l'époque on allait souvent à New York avec mes parents parce qu'ils avaient bon nombre d'affaire sur le feu à régler et ils me laissaient avec les fées de ce dit jardin pour qu'elle me garde, c'était magique et époustouflant. A 7 ans je savais déjà faire apparaître de petites boules de lumières multicolores grâce à l'apprentissage des pixies et des farfadets. La mère supérieur du jardin tenait à ce que j'ai un peu de culture féerique dans l'esprit... car pour elle toute culture est bonne à apprendre et je tient toujours se discours à l'heure d'aujourd'hui. Un genre de mantra que j'applique en étude.
Mes genoux tape la boîte à gant de le voiture quand ma mère freine d'un coup sec devant un manoir au lueur violette pourpre sous l'éclairage de la lune.
- Maman comment se fait-il que l'on voit l'Occultum sans avoir passé les barrières magiques ? Dis-je le cœur battant en voyant que notre lieu de protection et de recueillement est à la vu de tous.
- Pas le temps pour ce genre de Jérémiades on doit absolument aller à l'intérieur barrière magique ou non.
Elle fonce à travers l'allée principale, entouré d'arbres autre fois verdoyant, de fleurs printanières et éternel. Ici ne faisait lieu de décoration que les plantes mortes, un chemin nous menant sur la mort, un genre de prélude au styx. Charon nous attend peut être derrière cette port avec sa barque prête à nous emporter au royaume des morts.
Ma mère ouvre la porte d'un revers de la main et rien ne nous attend derrière. Un point se libère de mes épaules alors je lui cours après et rentre avec elle.
L'intérieur de l'Occultum est en morceau comme si un ouragan était passé par là : des giclées de sang sur les murs, le mobiliers datant de toutes époques est en pièces au sol, les tapisseries médiévales autrefois toutes en couleurs sont maintenant déchirées de tout les côtés. Un lieu que l'on pouvait qualifier de magnifique et d'une beauté à couper le souffle est maintenant détruit. Notre maison est en morceau et Hecate seul sait qui a put faire ça.
- Oh mon dieu mais...
- Nous devons trouver des survivants chérie. Dit ma mère sans perdre son sang froid.
J'avance de plus en plus dans le méandre qu'est l'Occultum et même si on en avait envie même un sort de rangement n'arrangerai rien.
Je regarde dans chaque pièce si quelqu'un respire encore, ne serais-ca qu'un peu pour le sauver, mais au bout d'une dizaine de porte ouverte je commence à perdre espoir, ici la mort plane dans l'air comme un poison infecte et incurable.
Tout à coup un gémissement de douleur se fait entendre à l'autre bout du couloir, avant même que ma mère ne refait je fonce la tête la première. Chaque vie est importante.
J'examine l'origine du bruit et voit un tas de bois bouger.
- Extremu.
L'épave qui entrave peut être la ou le seul survivant s'élève dans les airs et s'écrase plus loin. La douceur n'est pas ma priorité quand l'on voit l'état des lieux et de ses occupants, enfin ce qui fut leurs occupants.
Je découvre Karl étalé par terre entrain d'agoniser sa chemise qui est en lambeaux n'est plus blanche immaculée mais imbibée de sang, un sang noir. Les seuls fois où le sang est de cette couleur c'est quand la blessure est infectée par la marque du démon et je pense savoir lequel a fait ça. Je m'accroupis et le relève avec l'aide de ma mère qui arrive au pas de course derrière moi. Je peux maintenant sentir son odeur de transpiration et de fer, c'est souvent l'odeur qui persiste dans l'air quand une grande quantité de sang a était déversé.
- Assit toi là. Intime ma mère a mon précepteur qui est sacrément amoché.
Elle tire un banc qui est à peu près en état de supporter le poids d'un homme bien bâti.
- Ils ont prit Charles.
- Comment ça ils ?
Il ne répond pas et tourne de l'œil. Inconscient.
Mon cœur s'accélère, mes membres se durcissent et quelques larmes coule sur mes joues. Mon père s'est fait kidnapper par ces choses.
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