Chapitre 13
Nous avons ramenés le petit Gobelin au QG de l'ordre des Chevaliers et nous avons chacun fait un rapport sur ce que nous avions vu au Lacus Memoria. Bien sûr j'ai jeté un sort désodorisant sur la petite créature qui avait une odeur équivalente à celle de 3 décharges, avant de rejoindre ma mère dans un restaurant dont elle m'a donnée l'adresse en debout de soirée. Depuis notre départ de ce qui aurait dut être la solution à tout nos problèmes, je n'ai pas parlé à Dorian ou Martin, je me sens coupable de ne pas être arrivé à la source plus tôt, j'aurais pus les empêcher de tout prendre... enfin on va dire que j'aurais essayé, même si je le pense pas ça peu toujours me rendre moins ridicule.
Un Occulteur d'une des famille Royal n'est pas foutu d'aller chercher un peu d'eau ? Pathétique.
- Monsieur Pavlov ! Avant de partir j'aimerai vous dire que je suis réellement désolé pour aujourd'hui mais on a juste perdu une bataille pas la guerre.
- Merci pour le réconfort François.
Il me met une tape amical sur l'épaule et part en remettant ses lunettes sur son nez tout fin et légèrement tordu sur la droite. Un défaut qui lui donne un petit charme. Si il aurait dirigé ce geste à un lycanthrope sur l'épaule ou je ne sais où il serait déjà en pièce. Il ne sont pas très portés sur le contact physique à moins que cela ne soit pour aller plus loin qu'en simple tape. Pas besoin de dessin je pense.
Je monte dans l'ascenseur au bout du couloir et redécouvre comme à mon entrée ici le papiers peint de style victorien bordeaux et gris usés a certains endroits , est entre coupé par trois portes close d'un côté et par une arche en pierre qui surplombe deux portes en bois qui arbore les blasons de leurs ordre secret. Cette épée et ce livre toujours ouvert.
Aller il est temps que je m'en aille, mais il faut que je me change.
- Vestimater changea.
Mon tee shirt gris, mon Jean est mes baskets sont remplacé par une chemise rouge bordeaux avec un pantalon de costard noir à carreaux et une paire de chaussure en cuir noir avec des traits blanc. « Toujours être bien habillée quand un Pavlov est de sortit » me disait souvent ma mère quand je refusais de mettre de beau vêtement pour aller à l'Occultum.
J'ai toujours baigné dans un monde un peu luxueux depuis tout petit et maintenant je comprend d'où vient une grande partie de notre richesse.
- Tu va quelque part ? M'interroge Martin avec une clope à la main.
Il examine la tenue et prend quelques bouffées de sa cigarette remplit de tabac. J'aurais bien besoin d'en griller une la maintenant.
- Oui je vais voir ma mère ce soir, je n'ai pas eu le sort de teleportation par l'opération de Lucifer tu sais.
Il prend ma main et avec l'autre me temps une cigarette. Il a encore lu dans mes pensées... et apparement c'était claire comme de l'eau de roche.
J'attrape l'objet qui cause des milliers de morts par jour, l'allume en claquant des doigts et ça avec un petit incendia.
Je ne tousse pas et à ma décharge je n'ai jamais fumé avant, mes parents non jamais fumé, ou alors pas devant moi et on aura beau dire ce que l'on veut la majorité des fumeurs sont inconsciemment influencé par leurs parents. On aura bien moins tendance à allumer une clope sans l'intervention d'autrui. La société et c'est désastre sur la populations.
- Tu pense que cela va bien se passer ?
- Si je ne tente pas ne serais ce qu'une petite trêve avec elle on sera ralenti.
- Je comprend.
Je prend encore quelque bouffées et jète ma cigarette dans une poubelle publique de situant à quelques mètres de moi. Il ne faut pas polluer hein, comme le dise bon nombre de publicité pour l'écologie.
- On se voit à l'appartement d'accord ?
- Je mettrai un double des clés sous le paillasson.
J'allume mon téléphone et rentre l'adresse du restaurant que ma mère m'a envoyé plus tôt dans la journée en sms. Il n'est pas si loin que ça. Le restaurant où je vais ce soir se nomme «Presto Pasta», on mange donc italien.
Je déambule dans les rues de Paris tel une âme en peine, une peine creusé par un nombre indéchiffrable de péripétie... j'aimerais juste pouvoir tout arrêter et retourner à ma vie de petit sorcier rebelle de 19 ans, mas je suis incombais d'un devoir plus grand que ma personne. Ne jamais reculer face au danger, toujours l'affronter la tête haute.
Les rues de cette ville sont d'un dégoûtant, entre mégot, plastique et papier diverses je ne vois presque plus les pavés du trottoir que je suis entrain de fouler de mon pieds habillé de cuir teinté en noir, ce qui me fait sourit car tout le monde voit Paris comme la ville de la mode, de la gastronomie et du french kiss, mais les personnes qui tiennent ce discours ont-ils déjà vu les sans domicile fixe qui mendient dans les coins pauvres de la ville lumiere ? Je ne pense pas. Ont-ils ont déjà vu et entendu les voitures de polices courrier après des mécréants ? Cela m'étonnerait.
Mon gps me sort de ma marche et de mes pensées à la critique assez poussé pour me dire « Vous êtes arrivez à destination monsieur ». Je lève la tête vers l'enseigne Presto Pasta, et regarde comme un papillon de nuit avec la flamme d'une bougie, les néons vert et rouges qui entourent la pancarte. Les néons du restaurant clignotent avec un rythme saccadé, un rythme qui s'assimile à celui des rythmes d'un cœur.
J'ouvre la porte en verre et entend le son d'une petite clochette retentir quand celle-ci se referme derrière moi.
Aussitôt une femme en chemise noir, cravate blanche et tablier de serveuse m'accueille.
- Bonsoir monsieur ! Vous avez une réservation ?
- Je crois bien que oui c'est au nom Pavlov.
Elle vérifie une liste imprimé en noir et blanc.
- Suivez moi. Vous êtes dans la partie Golden Pasta.
Je la suis sans me poser de question sur ce nom étrange, mêlant deux langue totalement différente.
Le restaurant n'a rien à voir avec les stéréotypes italiens que l'on pourrait avoir. Les tables sont rondes, drapé de soie et d'argenterie comme couvert, je peux même reconnaître que leurs vaisselles est en cristal pour les verres et en porcelaine pour les assiettes. Ma mère n'a vraiment pas chaumé sur ce coup là. D'extérieur ça avait l'air de la pizza lambda du coin, mais en fait c'est un service des plus nobles tout compte fait.
Les lustres illuminent à leurs tours chaque tables occupés laissant les vides sans lumières, ce qui crée une atmosphère privatisé pour les personnes mangeant tranquillement avec leurs familles, conjoint ou seul.
J'aperçois ma mère avec un verre de blanc à la main. Toujours à boire quand elle stress et à ma grande surprise je pense l'être tout autant qu'elle.
Deux semaines que l'on s'est pas vu...
Elle porte un tailleurs noir avec des motifs argenté brodé sur la poitrine. Boucle d'oreilles avec le symbol le plus sacré de nos pratique : un pentagram. La connaissant elle a sûrement poser un charme de protection sur ses petites étoiles de métal et elle a bien raison.
- Bonsoir Valentin ! Dit-elle en se levant pour me prendre dans ses bras, un acte qui n'avait jamais eu lieu auparavant, pas depuis la mort de Benjamin.
- Salut maman. Articulai-je alors qu'elle m'écrase la cage thoracique avec ses petits bras.
Je suis enfin libérer de cette étreinte et m'assoit en face d'elle, demandant un verre de bordeaux à la serveuse qui attendu nos recommendations dans un coin de la pièce.
- Je suis contente de te voir tu sais ? Ton père et moi ressentons le vide que tu as laissé à la maison.
- Vous me manquez aussi mais tu sais pourquoi je suis partie maman.
- On ne te laissais pas assez de liberate enfin je veux dire je ne te laissais pas assez de liberté.
Pardon ? Ma mère vient d'assumer ses tords et ça sans rapporter la faute sur mon père ? Si j'avais su que cela aurait déclenché un déclic de la sorte dans son esprit, je serais partie il y a fort longtemps.
Après un petit moment nous commandons chacun une assiette de pâtes carbonara et une au mw fromages provenant d'Italie.
- Je sais que tu ne veux pas rentrer du moins pour l'instant et je le comprend car tu as rencontré de charmants garçons enfin d'après ce que les cartes mon dit et tu doit affronter ces viles créatures des enfers.
- Tu ma tiré les cartes ?
Elle sourit bêtement et c'est dans des moments comme ça que je suis content de l'avoir comme mère, quand elle s'inquiète pour moi mais sans pour autant vouloir me contrôler.
Par de « charmants garçons » elle parle de Martin et Dorian ? Martin je comprendrai mais Dorian... il est beau même très beau mais sa personnalité est hideuse. Il me rappelle Dorian Grey, un sorcier à la beauté angélique et à la grâce d'un félin mais sa personnalité était comme le tableau dans lequel son âme était enfermé, c'est à dire horrible et toxique.
- Oui mais fait bien attention mon fils, l'un te comblera et l'autre te détruira.
- Tu as tiré la mort et le diable c'est ça ?
La serveuse vient nous interrompre et nous donne chacun une assiette bien garni et avec ces bon plats dont j'en suis rassuré par l'odeur qu'elle dégage, la serveuse nous sert un verre de pinot noir. Ce vin bien sombre sans réel saveur pour moi, à prit place dans mon verre en cristal.
La petite italienne nous sourit, part avec le dos bien droit et la tête haute.
Elle baisse la tête et sort un petit jeux de carte.
- Je vais te montrer...
- Pas ici maman on est en publique.
Elle trempe ses doigts dans le verre de vin que la serveuse nous a servit et dit : Invisikue memoria.
Je connais ce sort, il crée une illusion de la personne qui a jeté le sort, comme par exemple : si tu veux voler une banque tu jète ce sort et tu apparaît comme un visiteur lambda alors que tu es entrain de dépouiller la banque, mais personne ne le voit.
En l'occurrence, ici ils nous verrons manger leurs plats alors que derrière ce voile mystique que ma mère vient de poser, elle sera entrain de me tirer les cartes.
Elle commence à poser les cartes une après l'une et les retourne une par une dans l'ordre de sortie du deck.
- Oh putain.
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