Chapitre 10

Dorian plonge sur le livre que je tiens entre mes doigts, tel un rapace.

- Ca va oui ? fis-je en lui tournant le dos serrant le bouquin contre mon torse.

- Désolé mais ce livre est très ancien je voulais juste m'assurer que tu n'aller pas l'abimer avec tes petit doigts.

Il réussit tout de même à me dérober le lourd volume relié de soie violet améthyste, et il le feuillette soulevant de fines couche de poussière. Les pages de parchemins couleurs café, sont étrangement fines, presques transparentes. Chacune est illustré de symbole alchimiques et magiques.
Il soulève un sourcil.

- Bon dieu ! Je ne savais pas que ta famille était aussi ancienne.

- Comment ça ?

Dorian ne me répond pas et continu de tourner les pages.

- On nous as apprit à l'Ordre des Chevalier du Chêne que les Occulteurs sont très anciens, nous sommes apparus en même temps que vous mais vous avez évolué d'une autre manière et bien plus rapidement.

- Tu connait bien l'histoire de mon peuple c'est déjà ça.

Dorina époussetez la poussières qui habille les pages avant de passer aux suivantes.

- Bon si j'ai bien retenu le principale, au commencement il y avait trois grandes familles d'Occulteurs, c'était elles qui commandaient les autres, comme un genre de royauté...

- D'où le titre merci.

- Les O'Connor qui commandaient l'Angleterre, les Dorians qui controlé les Occulteurs de France et les Pavlokä basé en Russie. Il marque une pause avant de continuer, étant un grand dramaturge il se doit de faire durer le suspens, si ce n'est pour continuer de me ralentir dans mes recherches. Si j'en crois l'évolution de l'arbre généalogique de la famille Pavlokä, donc ta famille, le nom à changé en Pavlov quand tes ancêtres ont quitté la Russie.

J'en est plus qu'assez qu'il me fasse la lecture, je ne suis plus un enfant alors si je veux apprendre et comprendre quelque chose je dois le faire par moi même et puis merde ! C'est l'histoire de ma famille non la sienne.

- Libro.

Le livre voyage de ses mains aux miennes.

- C'est pas juste !

La manière dont il le dit me rappel un bambin à qui on a retiré sont précieux hochet, certes ça l'amuse mais cela accable toute la famille. Ici je fais face à la même situation mais avec un garçons à peine plus vieux que moi. Quelle ironie du sort.
Je suis persuadé qu'il voulait élire le livre avant moi pour ce donner une quelconque importance à mes yeux ou je ne sais quoi. L'ego des humains...

- Tu va pleurer le riche ? Sifflai-je en roulant des yeux.

- Tu m'a appelé comment ? Dit-il en haussant la voix.

Apparemment j'ai touché un point sensible.
Comme je disais : le bébé sans son hochet.

- Bon maintenant que tu as eu droit à ton moment de gloire digne d'un battement d'aile de papillon je peux lire la suite si tu le permet ?

Il attrape un livre quelconque et part s'asseoir à l'autre bout de la pièce en poussant de petit souffle d'exaspération par moment, me montrant qu'il es toujours en vie et qu'il respire. Malheureusement.
Je tourne les pages, une par une men apprend un peu plus sur moi même. Des choses sur mes pouvoirs que j'ignorai : D'après ce grimoire, ma famille est étroitement lié aux mondes obscurs et ses créatures, on peut en quelque sorte les contrôler, mais cela ne s'arrête pas seulement là... Nous avons aussi le dons de manipuler la mémoire des gens.
Je continue de dévorer mon histoire en grand paragraphe et petite écriture.
Soudain mes yeux se stoppe sur une rune. Un symbol encré en plein milieu d'une des dernières pages. « Souvenirs » voilà le premier mot qui me vient à l'esprit, aucun autre mots n'aurait put représenter ce symbol mieux que « souvenir ». C'est comme une évidence.
Tout les rêves que je fais depuis tout petit a propos de ces créatures infernales et maintenant qu'elles sont réel cela veut bien dire quelque chose ? Mes souvenirs sont là clés du salut de cette ville et voit de l'humanité.
Mais qui me les a effacés ? Seul un Pavlov aurait put faire ça, mais ça n'a pas complètement marché, car j'ai des flash durant mes rêves. Peut être car je suis aussi un Pavlov donc ma magie combat ce maléfice ? Je pensais déjà ne rien savoir mais là, 1 kilomètre de questions vient tout juste de se rajouter au beau tableau qu'est la vie de Valentin Pavlov.

- Dorian j'aimerais que tu m'aide à trouver un livre dans cette amas de connaisse.

Il sourit et fait semblant de ne pas m'entendre, trop absorbé par son livre sur les GOBELINS.

- Me force pas à te supplier s'il te plaît.

Il me lance un regard, penche la tête sur le côté et continue sa lecture. Tout le monde sait que Les Gobelins ne sont pas super intéressent, mise à part leurs capacité à provoquer le désordre partout où ils vont, qu'ils sont capable de grandir et de rapetisser à volonté.
Je n'arrive pas à croire ce que je m'apprête à faire :

- Dorian de Navarre je te demande humblement de m'aider à trouver un satané bouquin, dis-je avec un sourire forcé.

Il ferme le livre d'un coup et le bruit de pages qui claquent entre elles retentit dans toute la pièces, que nous sommes les deux seuls à occuper pour l'instant.

- Bien sur Val'. Lance-t-il avec un regard des plus arrogant.

Qu'est ce qu'il m'énerve. Ça ne fait que 3 heures que l'on se connaît, si je puis-je dire, et il me pousse deja à bout.
Les humains, toujours là à vouloir l'attention, la plus part du temps ils me font penser aux pixîes, un genre de fée qui cherche la lumière des projecteurs là où il n'y en n'a pas.

- Tu recherche quoi ?

- Tu saurait quelque chose sur des sorts pour recouvrer des souvenirs enfermé par magie dans un esprit ?

- C'est toi l'Occulteur non ?

Retenez moi de lui mettre une baffe cosmique.

- Tu sais quoi laisse tomber.

Je commence à me diriger vers la sortie de la bibliothèque pour retrouver Martin. Peut être que lui as trouvé quelque chose de tout aussi croustillant que mon arbre généalogique.

- Je n'ai pas de rituel à ce sujet  mais j'ai bien un livre qui pourrait t'intéresser. Vocifère-t-il depuis son siège en velours vert émeraude un peu usé par les nombreuses personnes qui se sont assit dessus par le passé.

Je me retourne et le jauge du regard. Es ce qu'il bluff ? J'espère pour lui que non.
Les battements qui anime mon cœur s'accélère rien qu'à l'idée d'une piste sur laquelle je pourrais immédiatement me lancer.

- Bouge pas je reviens.

- Tu veux que j'aille où ?

Il revient avec un genre de parchemin jaunie et brisé par les effets temporels du monde matériel. La matière est toute fripée et me semble extrêmement fragile, quoique épaisse.

- Si jamais tu t'interroge sur la matière c'est de la peau de mouton.

Je caresse l'objet du bout des doigts et à ma grande surprise, elle est super douce et agréable au touché.
Il le déroule.
J'examine la chose et découvre une carte. La carte d'un lieu de légende appelé « Lacus Memoria ». De nombreux comte sur cet endroit nous sont raconté quand nous sommes pas plus haut que trois pommes , chez les Occulteurs, ce lieu est protégé par les charmes de protection originel, lancé par nos ancêtre et de nombreuses créatures magiques. D'après la légende, une femme, plus précisément une Occultrice connu pour la beauté et la profondeur de ses yeux bleu, heureuse en mariage pendant de longues années, elle perdit son amour sur le champs de bataille opposant démon et Occulteurs il y a fort longtemps et après tout ceci elle retomba amoureuse mais d'un humain, ce qui était mal vu pour son époque. Un beau jour quand son amant n'était pas à la maison, son marie revint de guerre après de longue années de silence et quand il découvrit qu'elle s'était éprit d'un autre, il exécuta son amour sous ses yeux en le pendant à un arbre qui était juste devant la fenêtre de la chambre de sa femme, la forçant chaque matin à voir le fruit de sa joie réduit à simple état de corps sans vie. Elle décida donc de s'enfuir dans la forêt où coulait la source d'eau potable de son village, ne pouvant pas supporter la mort de son amour, elle pleura toute les larmes de sont corps et mourut de chagrin au bord de la source qui devint bleu, aussi bleu que ses yeux.
Ce point d'eau possède des propriétés mystique qui peut, d'après la légende, brisé tout les sorts.

- Tu pense que ce lieu existe ?

- Je ne sais pas vraiment, dit-il un peu dubitatif. C'est à nous de le découvrir.

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