"Lui semblait muet, un peu comme si son esprit était très loin de ce qui l'entourait. Les coins de sa bouche ne se relevaient pratiquement jamais, je me demandais s'il savait ce que sourire veut dire. Peut-être qu'il était une personne qui existait seulement, mais qui ne vivait pas."

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"Mais je n'aimais pas.

C'est tout juste si j'éprouvais de l'affection.

En tout cas, c'était le message que je me répétais quotidiennement pour éviter de souffrir. La plupart des gens voyaient l'amour comme une récompense, mais moi je savais ce qu'il en était. [...] L'amour n'est pas une bénédiction, c'est une malédiction, et une fois que vous l'avez laissé entrer dans votre coeur, il n'y laisse que des marques de brûlures."

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"Je détestais cette faculté qu'avait mon esprit de se rappeler. Les souvenirs étaient autant de poignards plantés dans mon âme, et j'en avais très peu de positif auxquels me raccrocher."

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"Tu es quelqu'un de bien Logan Francis Silverstone.

- Je suis quelqu'un de bien, Alyssa Marie Walters.

Même si cela me semblait être un mensonge, c'en était un que je croyais presque toujours quand c'était elle qui le disait."

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"Je me battrais pour la défendre. Je serais la voix, même si cela voulait dire que je perdais la mienne. Parce que je savais que c'était à cause de lui qu'elle était devenue muette. C'était à cause de lui que le feu en elle avait cesser de brûler."

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"Elle me le remarquait pas, elle, hein ? Elle ne remarquait pas qu'elle embrasait mon coeur chaque fois qu'elle se tenait à côté de moi."

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"Logan avait une façon bien à lui d'aimer une personne. En silence, presque en secret. Il avait peur de laisser voir qu'il aimait parce que si la vie lui avait enseigné quelques chose, c'était que l'amour n'est pas ne récompense mais une arme. Et il en avait plus qu'assez d'être blessé."

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"Nous étions plus proches l'un de l'autre que je n'aurais jamais cru possible. Il faisait partie de moi à tout point de vue, nos vies s'entremêlaient comme si nous formions une flamme unique qui brûlait dans la nuit.

Quand il avait envie de pleurer, les larmes commençaient toujours par couler de mes yeux. Quand son coeur menaçait de se briser, le mien volait en éclats."

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"L'espoir est une chose dangereuse quand on compte sur les personnes qui ne sont pas fiables."

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"J'aurais dû lui dire non. J'aurais dû ignorer son offre. Mais il y avait quelque chose qui m'attirait dans la tristesse qu'elle dégageait, dans la façon dont son âme torturée semblait se consumer comme la mienne. Alors j'ai attrapé mon sac à dos, je l'ai passé sur mon épaule et j'ai suivi Sadie vers le pays de l'oubli."

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"Je détestais être seul, parce que lorsque j'étais seul, je repensais à toutes les choses que je détestais en moi. Je me souvenais de toutes mes erreurs passées, qui m'avaient entraîné jusqu'à un point où au lieu de vivre, je ne faisais plus qu'exister. Si je vivais pleinement ma vie, je finirais par faire du mal à tout ceux qui étaient près de moi, et je ne pouvais plus faire ça. Ce qui revenait à dire que je devais être seul."

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"Une part importante de moi avait envie de retomber dans le trou, parce qu'au fond de ce trou, les sentiments n'existent pas. Rien n'était réel pour une personne qui était au fond du trou, alors la douleur du réel ne refaisait jamais surface."

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"Il y avait une citation sur le mur qui disait 'Tous, nous ne faisons rien d'autre que nous raccompagner les uns les autres à la maison.' Je n'en avais jamais vraiment compris le sens jusqu'à maintenant. Parce qu'en fin de compte, nous sommes tous paumés. Nous avons tous des failles. Nous avons tous des cicatrices. Nous sommes tous brisés. Nous essayons tous de trouver un sens à cette chose qu'on appelle la vie, vous voyez ? Parfois, on se sent terriblement seul, mais c'est là qu'on pense à sa tribu de coeur. Ces personnes qui vous détestent parfois ; mais qui vous aiment toujours, quoi qu'il arrive. Ces personnes qui sont là en dépit de toutes les fois où on a déconné et où on les a repoussés. C'est ça, votre tribu. Ces personnes, ces batailles constituent votre tribu. Alors oui, on va s'effondrer, mais on s'effondrera ensemble. Nous nous relèverons ensemble. Et à la fin de toutes ces conneries, de toutes ces larmes, de toute cette douleur, nous ferons quelques par ensemble. Puis, après quelques inspirations profondes, nous nous raccompagnerons mutuellement à la maison."

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"Nous avons aimé la douleur, nous avons aimé les cicatrices, nous avons aimé notre feu ardent qui ne pourrait jamais s'éteindre."

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"Nos lèvres s'unirent et, alors même que mes pieds étaient fermement plantés sur le sol, je n'avais jamais plané aussi haut de ma vie."

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Hey, salut tout le monde, aujourd'hui je vous présente l'un de mes plus gros coup de coeur ! Le roman s'appelle The Fire et c'est de la même autrice que The Air He Breathes que je vous ai déjà présenté un peu plus tôt dans le livre. La plume de Brittainy C. Cherry s'est affinée et tout ce que j'aimais dans sa façon d'écrire est sublimée par ses personnages aussi torturés que touchants. Je me suis énormément identifié à l'un d'eux, alors je vous conseille ce livre de tout coeur. Il provient d'une saga, mais vous n'avez pas besoin de lire les tomes dans l'ordre.

Voici le résumé de The Fire pour celleux qui auraient envie d'en savoir plus :

Il y avait un garçon un jour, et je l'aimais.

Logan Francis Silverstone et moi étions de complets opposés. Je dansais, et il se tenait droit. Il était discret, tandis que j'étais bavarde. Il se battait pour trouver un sourire, et je refusais de froncer les sourcils.

La nuit où j'ai vu l'obscurité qui vivait réellement en lui, je n'ai pas pu détourner le regard.

Nous étions brisés ensemble, et en même temps, complets. Nous nous trompions ensemble, mais avions raison. Nous étions les étoiles qui brulaient dans le ciel nocturne, cherchant un souhait, priant pour de meilleurs lendemains.

Jusqu'au jour où je l'ai perdu. Il nous jeta d'une décision hâtive, une décision qui nous changea pour toujours.

Il y avait un garçon un jour, et je l'aimais.

Et le temps de quelques respirations, quelques chuchotements, quelques moments, je pense qu'il m'aimait aussi.

Et voilà la couverture que je trouve vraiment magnifique :