"L'éternité avait duré beaucoup moins longtemps que quiconque aurait voulu le croire.

La vie qui, pour sa plus grande partie, s'était écoulée comme un fleuve tranquille, s'était soudainement interrompue."

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"Je forçais mon corps à s'engourdir, parce que si je n'étais pas engourdie, je sentirais tout. Et si je sentais tout, je m'effondrerais et je n'avais pas le droit de m'effondrer. [...] Tous les jours, c'était une respiration à la fois. Je n'arrivais pas à penser au-delà, sinon je m'étouffais."

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"Vous vous comportez comme un connard tout le temps, et la ville ne vous connait que sous ce jour insensible, mais je vous ai vu dans cette salle d'attente quand vous avez su que Zeus s'en sortirait. Je vous ai vu craquer. Je sais que vous n'êtes pas un monstre, Tristan. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi vous faites semblant d'en être un.

- C'est là que vous faites une erreur grossière.

- Comment ça ?

- Quand vous prétendez me connaître, alors que vous n'avez pas la moindre idée de qui je suis."

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"Souvenirs idiots. [...]

- Ils vous tombent dessus comme ça sans prévenir et vous ramènent dans le passé, murmura-t-il comme une âme en perdition qui dit au revoir aux êtres aimés."

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"Il n'était pas sympathique, il était instable et il était démoli dans tous les sens du terme, mais je pouvais comprendre sa froideur. La vérité, c'est que lui enviais sa capacité à s'extraire de la réalité, à se fermer au monde qui l'entourait. Cela devait être bien de se sentir vide de temps en temps."

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"Cela me plaisait d'être confronté à mes pêchés au travers de mon corps.

J'adore me faire du mal.

Mais seulement à moi. J'adorais me faire du mal à moi. Personne d'autre ne devait souffrir à cause de moi. Je restais à l'écart des autres afin de ne pas leur faire de mal."

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"Parce que quand on est soûl et qu'on danse, plus rien n'a d'importance. On tourne, on tourne, et l'air devient plus léger, la tristesse se fait silencieuse et pendant un moment on oublie ce que ça fait de ressentir.

- Que se passe-t-il quand on s'arrête ?

- Ah, ben justement, c'est le seul petit problème avec la danse. Parce que quand on s'arrête de bouger...

Ses pieds s'immobilisèrent et elle lâcha la bouteille qui s'écrasa sur le sol.

- Tout vole en éclats."

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"Parfois, ce qu'il y a de plus difficile quand on doit vivre sans les êtres qui nous sont chers, c'est de penser à respirer. "

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"Lui et moi ensemble, c'était une très mauvaise idée. Nous étions instables tous les deux et il n'était pas question de le nier. Lui, c'était le tonnerre et moi j'étais l'éclair, et nous étions sur le point de déclencher une tempête."

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"Je pensais que j'avais le temps, mais parfois, le lendemain ne vient jamais et il ne reste plus que les souvenirs d'hier."

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"Elizabeth ?

- Oui ?

- C'est plus facile avec toi.

- Qu'est-ce qui est plus facile avec moi ?

- D'être vivant."

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"Tu connais ce lieu situé juste à la limite frontière entre le rêve et le cauchemar ? Ce lieu où demain n'arrive jamais et où ton coeur bat à l'unisson avec le mien ? Où le temps n'existe pas et où il est facile de respirer ? C'est là que je veux vivre avec toi."

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"Les moments de bonheur valent bien un chagrin d'amour, et les morceaux d'un coeur brisé peuvent être recollés. Je veux dire, bien sûr, il restera des fêlures et des cicatrices et les souvenirs restent parfois brûlants, mais cette brûlure, c'est un moyen de te rappeler que tu es vivant. Cette brûlure, c'est ta renaissance."

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"Je devenais un monstre intérieurement, et les monstres ne consolent pas les autres. Les monstres détruisent tout sur leur passage."

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"Les gens disent des tas de choses et donnent des tas de conseils sans qu'on le leur demande, sur la façon de mener son deuil. Ils te disent de ne pas avoir de relations pendant des années, de laisser passer du temps, mais justement en amour, le temps n'existe pas. La seule chose que l'amour puisse compter, c'est les battements de ton coeur.

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"Peut-être aimait-il nos cicatrices plus que tout. Peut-être que la forme d'amour la plus sincère naissait-elle des douleurs les plus profondes."

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Coucou tout le monde, aujourd'hui je vous propose de découvrir le tome I de la série The Elements écrite par Brittainy C. Cherry. Il s'appelle The Air He Breathes et, même si ce n'est pas mon préféré de la série, je l'ai trouvé vraiment très beau. La plume de l'autrice est magnifique et s'embellit de tome en tome (il y en a quatre). Les personnages sont torturés à souhait et on peut trouver un bon nombre de métaphores souvent en rapport avec l'élément (l'eau, la terre, le feu et l'air) du livre. Cette autrice fait partie de mes autrices coup de coeur et s'est glissée directement derrière Camille L (Angels_Larry) qui reste indétrônable.

Voici le résumé du tome d'où proviennent les citations :

Retrouveront-ils goût à la vie ?

Ils sont en deuil tous les deux, et vont tenter de réapprendre à vivre. Ensemble, ils sauront vaincre les idées reçues.

Tristan et Elizabeth sont voisins, ils n'ont rien en commun à part leur passé douloureux.
Elle a choisi de continuer à vivre, ne serait-ce que pour sa petite fille Emma.
Il a choisi de s'extraire du monde.

Mais Elizabeth ne l'entend pas de cette façon. Elle sait qu'ils sont tous les deux en miettes et qu'ensemble ils seront plus forts pour affronter leurs fantômes. C'est sans compter avec toutes les embûches que les habitants de leur petite ville vont mettre sur leur route.
Ensemble, ils sauront vaincre les idées reçues.vont endurer vont le fortifier.

Et voici la quatrième de couverture par Hugo Roman (que je trouve magnifique sur la plupart des tome -j'aime moins celle du tome IV-) :