Chapitre 7
POV JIMIN
TAE : Est-ce que tu voudrais... qu'on sorte ensemble... tous les deux ?
Il veut dire qu'il... m'aime vraiment ?
MOI : C-comment ça ?
TAE : Ah merde... j'imagine que tu as des sentiments pour Jungkook... et moi comme un vrai connard je te demande d'être avec moi...
MOI : Ce... ce n'est pas ce que je voulais dire...
Pourquoi je passe toujours pour un imbécile devant lui ? Où est passé toute la confiance en moi que j'ai habituellement ?
TAE : Je... vois très bien que tu es mal à l'aise avec moi... en même temps c'est normal haha...
MOI : C'est juste que... tu es... *chuchote* intimidant...
TAE : Tu trouves ?
Je le fixai tentant de paraître le plus naturel possible, comme je le fais avec Jungkook. Il détourne le regard.
TAE *marmonne* : Si tu continues à être aussi mignon... je ne pourrai pas me contenir...
Est-ce qu'il... joue avec moi ?
TAE : Ne vois pas ce que j'ai dit tout à l'heure comme une déclaration... d'accord ? Je ne veux pas que ce soit gênant entre nous.
Je baisse la tête.
TAE : Vois-le plus comme... un rendez-vous.
MOI : Un... rendez-vous ?
TAE : Oui, un rencard. On pourra apprendre à mieux se connaître, et puis tu oublieras Jungkook l'espace d'un instant. Comme ça, on verra comment ça évolue entre nous.
MOI : Quand ?
TAE : Hum... Lundi ?
MOI : Je ne peux pas, j'accompagne mon père à une réunion d'affaire.
TAE : Ouah ! Déjà ? Ma mère ne m'emmènerait à ses réunions pour rien au monde.
MOI : Ah oui ? Haha
TAE : Ouais, je suis "trop jeune et dissipé pour comprendre les conversations importantes".
Il dit cela en mimant les guillemets.
MOI : Pfft.
Il me fixa un moment.
MOI : Qu-quoi ?
TAE : Tu... non rien, bref. Si tu ne peux pas lundi, pourquoi pas mardi ?
Mon plan F est certe infaillible, mais je ne suis pas sûr qu'il sera prêt si tôt.
MOI : Je ne pense pas que je pourrais...
TAE : Mercredi ?
MOI : Enfait, c'est que...
TAE : Jeudi ? Vendredi ?
MOI : Je n-
TAE : Ne me met pas un râteau, n'importe quel jours fera l'affaire... alors s'il te plaît... sors avec moi.
Il est irrésistiblement... mignon avec cette tête désespérée.
MOI : C'est bon pour Jeudi.
TAE : C'est vrai ?
MOI : O-oui.
TAE : Ouah ! Ne reviens pas sur ta parole d'accord ? Et-et... ne me pose pas un lapin. Non, de toute façon je viendrai te chercher devant chez-toi ok ?
MOI : N-
Il mit ses mains sur ses oreilles et ferma les yeux.
TAE : Lalalalala... j'entends pas ! Jeudi, 14h soit prêt, je ne suis pas patient. Je raccroche.
MOI : Attend !
Il avait raccroché. Dans quelle merde me suis-je mit ?
Je ne réussit pas à dormir cette nuit, réfléchissant à une façon d'accélérer mon plan. Je fut tiré de mes pensées au petit matin, en entendant les oiseaux chanter.
MOI *marmonne* : Fuck... I have to wake up.
Je ne pouvais pas rester plus longtemps à essayé de m'endormir à cause de la charge de travail que je devais effectuer. Je me levai, et me dirigeai vers ma porte afin de descendre déjeuner. J'arrive dans la salle à manger.
MOM : Tu ne crois pas que tu exagères ?
DAD : Pas du tout. Il faut lui faire comprendre ses erreurs.
MOM : Je sais, mais ça fait déjà deux semaines ! Il travaille très sérieusement, je pense que sa punition est un peu trop lourde par rapport à ce qu'il a fait.
DAD : Trop lourde ? Il a quand même ramené un garçon sous mon toit !
MOM : Il a l'âge d'avoir une relation amoureuse.
DAD : Pas pour moi, je trouve qu'il est beaucoup trop jeune.
MOM : À son âge, tu as fais bien pire...
Mon père a déjà fauté ? Impossible, toute les fois où il se vantait d'avoir été un fils exemplaire...
DAD : J'étais jeune c'est normal.
MOM : Justement, Jimin a totalement le droit de faire quelques bêtises !
DAD : Non. Ce n'est pas pareil.
MOM : Et pourquoi ça ? Il est même plus mature que toi à son âge.
DAD : Il agit comme un ado prépubere qui ne sait pas contrôler ses émotions.
MOM : Il est très discipliné dans les moments importants. La preuve, c'est le seule héritier à assister aux réunions d'entreprise.
DAD : Ça, c'est parce que je l'ai bien formé.
MOM : Exactement, voilà la raison pour laquelle ses premières erreurs arrivent si tard.
DAD : Et bien j'aurais préféré qu'elles n'arrivent pas du tout.
MOM : Il ne peut pas être parfait. Et puis en l'empêchant de participer à des soirées ou juste à sortir s'amuser, il aura plus de difficulté à s'intégrer dans cette nouvelle ville.
DAD : Pfft ! Lui ? En moins de dix heures il a réussi à se lier d'amitié avec toutes les personnes de la soirée.
MOM : Comment ça ?
DAD : Je suis en contact avec les parents de ces fils, et ils passent leurs temps à me questionner sur l'absence de Jimin.
MOM : Et ne pense-tu pas que c'est une raison de le laisser sortir ?
DAD : ...
Ma mère soupira.
MOM : Je ne voulais pas en arriver là, mais... je suis là mère de Jimin. Ce qui signifie que j'ai autant de droit que toi sur son avenir. La punition est levée.
DAD : Comment oses tu remettre mes décisions en question ?
MOM : Jimin est trop âgé pour que tu le prive de sortie.
Sur ce, ma mère se dirigea vers la sortie, elle passa près de moi, me jeta un rapide coup d'œil avant de dire de façon à ce que mon mère entende bien :
MOM : Tu peux sortir à partir de demain chérie.
MOI : Je...
Elle sortit... Je n'arrive pas à croire qu'après avoir essayé de sortir par la fenêtre ; (<--- Plan A )
fait un paragraphe argumenté sur le "top 10 des raisons pour lesquelles il faut laisser de la liberté à son fils"; (<---Plan C )
Tenter une grève de la faim (<--- Plan E)
Et d'autre tentatives échouées, que ce soit ma mère qui me délivre des griffes de ce tyran ( et en moins de dix minutes)... je pense que je la sous-estime un peu trop. Elle est vraiment formidable-
DAD : Tu vas te décider à rentrer ?
MOI : Oh... hum... yes...
J'avance vers la table et m'assoie totalement à l'opposé de mon père qui se situait en bout de table, soit douze places plus loins. Nôtre gouvernante arriva et plaça devant moi une assiette en porcelain d'œufs brouillés et de saucisses accompagnée d'un jus d'orange.
MOI : Excusez moi, est-ce des saucisses de bœuf ?
GOUVERNANTE : Ou-oui... je crois.
Je soupire.
MOI : Je n'aime pas.
GOUVERNANTE : V-vous m'avez demandé un petit déjeuner anglais.
MOI : Avec des saucisses végétales.
GOUVERNANTE : D-des quoi ?
MOI : Des saucisses de soja, ce n'est pas compliqué ! Et puis je préfère le jus de mangue.
GOUVERNANTE : J-Je vais en parler à la cheffe.
MOI : Dépêche toi.
GOUVERNANTE : Qu'est-ce que... je fais de ça ?
MOI : Aucune idée. Fais-en ce que tu veux.
Elle commença à partir.
MOI : Ah oui, une dernière chose...
Elle se retourna.
MOI : Tu es viré.
Véronique regarda mon père, désespérément, mais ce dernier se contenta d'hausser les épaules comme pour dire qu'il n'y pouvait rien. Elle quitta la pièce les larmes aux yeux. Pauvre petite chose...
DAD : C'est la troisième cette semaine...
MOI : Mhm.
DAD : Je la trouvais plutôt compétente.
MOI : Dans ce cas, pourquoi n'es-tu pas revenu sur ma décision ?
DAD : Tu as bien fais.
Je baissai la tête, légèrement gêné de ce compliment inattendu.
MOI : Merci père.
Quelques minutes plus tard, nôtre cheffe à domicile m'emmenait ce que j'avais demandé.
DAD : Tu n'as pas oublié nôtre conférence de demain ?
MOI : Non.
DAD : Bien, j'ai réfléchi à une alternative à ton discours.
MOI : Un alternative ?
DAD : Oui, j'ai revu certains points que tu aborderas, et je pense qu'il serait préférable de ne pas évoquer la collaboration.
Il réfléchit un instant.
MOI : Comment ça ? Nous savons tous les deux que c'est une association bénéfique pour nos deux sociétés.
DAD : Je ne dis pas qu'il faut passer à côté, mais plutôt...
Il laissa sa phrase en suspens afin que je la termine.
MOI : La sous-entendre !
DAD : Exactement. En faisant cela, le groupe j sera le premier à l'évoquer réellement.
MOI : Et ainsi nous poserons les conditions.
DAD : C'est ça.
Je me lève.
MOI : Je reviens tout de suite avec la nouvelle version !
Je me dépêche de sortir.
DAD : Mange d'abord Jimin !
MOI : J-je préfère le faire tant que j'ai tout en-tête !
Je montai dans ma chambre et me précipitai vers mon bureau. En moins de trente minutes, j'avais fait les améliorations nécessaires.
~Le lendemain~
Après une vingtaine de minutes de route, le chauffeur s'arrêta devant un grand immeuble d'une cinquantaine d'étages. Quelques temps après, nous sortîmes de notre voiture ( mon père avait opté pour une Rolls Royce noir des plus basique). J'arrangeai machinalement les manches de mon costume.
On entrait dans le bâtiment avec assurance, je me trouvais légèrement derrière la carrure imposante de mon père, un homme d'une cinquantaine d'années. Ses cheveux gris étaient relevés vers l'arriere et sa barbe parfaitement taillée, il avait malgré tout un visage plutôt jeune. Il portait un costume noir sur mesure avec une cravate à carreaux de la même couleur. Le mien était similaire, mais différents de par sa couleur bleu Marine.
On marchait le visage sérieux vers la salle de réunion. Dans ces moments là, je ressentais une forte complicité avec mon père. Personnel comme employé se retournaient à notre vu, je ne pouvais m'empêcher de sentir nôtre aura de puissance économique les écraser sous la pression que dégageait notre démarche rythmée et charismatique.
Nous arrivons face à une double porte en bois massif. Mon père me jeta un regard confiant que je confirma par un bref hochement de tête avant de pousser la porte. Sans surprise, tout le groupe J était déjà sur place. Une dizaine d'employés de quarante ans d'âge moyen en plus du patron représentaient l'entreprise.
Tandis que mon père était l'entreprise, il n'avait par conséquent aucune raison de déplacer autant de monde. Moi seul lui était nécessaire.
Après quelques poignées de main, mon père s'assied en bout de table, sur son siège prémédité. Je me situait à sa droite. Durant ces événements, je n'étais pas seulement son fils, j'étais également son partenaire et son soutien. Du moins, c'est ce qu'il me répétait depuis l'âge de quinze ans. Ainsi, je me métamorphosais ne laissant aucune place à l'inexpérience de mon jeune âge.
La réunion s'acheva avec succès, et la stratégie de mon père également.
Après les négociations, on discutait amicalement autour d'un thé noir afin de clôturer cette collaboration. Ils parlaient tout d'abord de l'avenir de notre unions, puis le sujet dévia de fil en aiguille vers la famille.
Mr. JEON ( patron) : Je trouve très étonnant le sérieux incomparable de vôtre fils, Park.
PERE : Il n'y a rien d'étonnant là dedans, Jimin étudie avec acharnement depuis son plus jeune âge.
Mr. JEON : Oui je vois, mais cela révèle tout de même de son dévouement inconsidéré pour l'affaire familiale.
Je m'inclinai en signe de remerciement.
Mr. JEON : Par exemple, mon fils, Jungkook, n'est absolument pas intéressé par tout ce qui concerne le groupe, c'est à peine s'il connait sa fonction.
Il y eut un gloussement général, excepté mon père qui contracta sa mâchoire à l'évocation de ce nom. Je me forçais de sourire malgré la pression qu'il dégageait sur moi.
Mr. JEON : En parlant de Jungkook, saviez-vous qu'il apprécie énormément Jimin ?
Mon père se crispa encore plus. Tandis que je tentais de camoufler mes rougeurs dû aux pensées érotiques à son sujet qui ont soudainement surgit dans mon esprit.
MOI : Il... est vrai que l'on s'est rapproché durant la soirée entre héritier.
Mr. JEON : Je comprends mieux. Mais qu'est-ce qu'il s'est passé réellement pour qu'il se soit autant attaché à toi ?
On a couché ensemble...
MOI : Je...
Mon père mit sa main sur mon épaule tout en affichant un sourire forcé.
PERE : Il a certainement dû flancher pour le charme naturel de mon fils.
Rire général.
Mr. JEON : Il est vrai que Jimin est beau garçon.
Je ne vous le fait pas dire.
Mr. JEON : D'ailleurs, quand vas-tu revenir aux soirées ?
J'allais répondre que je ne pourrai certainement jamais y retourner, quand je me rappelai que ma punition était officiellement levée.
MOI : J'y serai ce samedi même. N'est-ce pas père ?
Il me lança un regard noir, mais ne pouvais me contredire devant tout le monde, il devait maintenir l'image soudée de l'entreprise.
PERE : Absolument.
Mr. JEON : C'est Jungkook qui va être content.
Encore une fois, quelques rire se firent entendre.
On sortit de la salle après quelques échanges supplémentaires parsemés de plans de brunch en famille ou encore de sorties de golf. Nous étions actuellement dans l'ascenseur quand mon père reçu un coup de fil.
PERE : Oui... tres bien... j'arrive tout de suite.
Il raccrocha et se tourna vers moi.
PERE : Je dois te laisser, j'ai une affaire de dernière minute à régler. Je prends la Rolls Royce, une autre voiture viendra te chercher dans dix minutes.
MOI : Entendu.
Nous nous séparons à la sortie de l'ascenseur.
Je vais devoir rester encore ici... je suis crevé (<--- a veillé jusqu'à 4h pour apprendre son speech par coeur). Je m'installe dans un fauteuil se trouvant dans un espace repos près de l'entrée, et fermais les yeux pour favoriser ma récupération.
??? : Jimin ?
Je me retourne... putain de merde.
MOI *sourire forcé* : Hey...
_
-to be continued
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J'espère que ce chapitre vous aura plût.
Je suis désolé qu'il soit sorti aussi tard. ( j'ai eut un petit imprévu...)
Ainsi, j'ai réfléchi à l'avenir de cette ff, et je me suis demandé si je ne devrais pas l'arrêter. Le fait de devoir sortir des chapitres que le samedi me frustre légèrement, je pensais que ça m'aiderai à rester régulière, mais c'est tout l'inverse.
Alors il n'y aura à présent plus de chapitre... uniquement le samedi.
Je poursuivrai cette ff, en sortant plus de chapitre par semaine, mais peut-être moins long.
Du coup, je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures d'Utopie. ^^
PS : Encore désolé pour mon absence d'hier.
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