Chapitre un.

Mercredi 12 Novembre, 12:36pm, hall de l'aéroport de LA.

Papa, Maman & Joshua sont au snack de l'aéroport.

Moi, j'ai décidé que j'avais perdu mon bracelet porte bonheur et que je partais le chercher.

Parce que ma famille est sympa, je l'aime fort, mais j'ai passé plusieurs heures confinée avec eux, et franchement vous n'auriez pas aimé être à ma place.
Oh non.

Donc je me suis pris un thé à une borne et suis repartie. Je regardais mon téléphone quand quelqu'un me percuta de plein fouet.

Mon thé pêche-mangue s'est renversé à moitié sur lui, à moitié sur moi.

Je levais des yeux brûlants sur cet inconnu : "Putain, sérieux ?! "

Il s'excusa vaguement et partit en marmonnant, caché sous sa casquette et ses lunettes de soleil.

Sérieux ?!

Mardi matin, 11:58am, une semaine après mon arrivée à LA.

Je m'éloignais du centre commercial en courant avec mon petit larcin de la matinée, essayant d'échapper aux vigiles, deux espèces d'énergumènes à la bedaine et au menton proéminents, lancés à ma poursuite.

Je tournais dans deux rues en riant intérieurement; je commençais à les semer.

Je tournais dans la ruelle la plus proche, à gauche, regardant derrière moi et j'ai ralenti.

J'enlevais ma casquette, détachais mes cheveux et retirais mon jogging avant de mettre une chemise à carreaux. Je fourrais mes affaires dans le sac où se trouvaient deux jolis colliers, une robe et une paire de sandales que je venais de chourrer, tout ça hors de prix bien sûr. J'aurais payé sinon.

Je débouchais sur le boulevard en regardant une dernière fois derrière moi, et tournais la tête juste au moment où un putain de mec avec des lunettes de soleil m'est rentré dedans.

Il se prend pour une star ou quoi ?

Je manquais de tomber mais il me rattrapa et me fit un sourire charmeur en retirant ses lunettes. Putain, j'y crois pas, en plus c'est le mec de l'aéroport.

Il croit quoi lui? Qu'il va me faire un sourire et que je vais lui donner le bon dieu sans confession ?
Qu'il aille se faire foutre.

Je vociférais : "PUTAIN, ENCORE TOI ?! MAIS TU PEUX PAS FAIRE ATTENTION ??! "

Il parut surpris et me répondit (bien sûr ici on parle en anglais, en fait je préciserai si on me parle français, arabe ou mathématiques : "Pardon ? "

Je levais les bras en l'air, super énervée : "Ben oui, PARDON."

Je mimais des guillemets avec mes doigts. Il faisait une tête de plus que moi, facilement.

Plissant les yeux, l'air décontenancé il me proposa : "Tu veux qu'on fasse une photo ? "

C'est une plaisanterie ?

Surprise, j'arquais les sourcils : "Mais t'es qui toi exactement?! Un psychopathe ?"

Il parut encore plus surpris : " Quoi ? Attends, quoi ? Tu veux pas de photo avec moi?! Oh putain, c'est la première fois que ça m'arrive ! "

Je plissais les yeux en reculant des quelques pas : "D'où tu sors espèce de taré ?! "

Un mec aux yeux très bleus sortit du même endroit que mon interlocuteur une minute auparavant et lui demanda : "Eh Cam, t'sais pas où est-ce que--"

Il s'interrompit en m'apercevant et me lança un grand sourire : "Oh, salut je t'avais pas vue désolé, tu veux une photo?"

MDR, je suis tombée sur une bande de pervers psychopathes ou quoi ?! C'est quoi leur délire de photos à tous les deux ?

Je commençais à m'énerver : "Mais c'est quoi votre problème putain ?! L'autre la, la diva avec ses lunettes elle me rentre dedans DEUX FOIS et après elle me dit 'photo?' ?! Mais c'est quoi le soucis dans votre tête?! "

Derrière j'entendis des bruits de course.
Putain.

Je me tournais et vit les deux vigiles de toute à l'heure regarder à droite & à gauche.
Merde.

L'un d'eux commençait à me regarder avec insistance.

J'ai du pâlir, le gars aux yeux bleu regarda son pote : "C'est dingue, c'est la première fois que je vois un truc pareil..."

Le second vigile s'adressa à son collègue d'un coup de coude dans les côtes et lui indiqua ma personne d'un coup de tête vers moi.
J'suis cuite.

Je me suis barrée en courant, les vigiles ont gueulé et m'ont poursuivie.

Cuite, cuite, cuite et recuite.

C'est ce qu'on appelle couramment cramé.

Je m'engage dans deux rues différentes et me retrouvais dans une putain d'impasse.
Saloperie de ville.

J'ai donc pris la décision de me planquer.

Derrière une poubelle. (Ne riez pas de suite svp, le pire reste à venir.)

Je me ratatine donc dans le coin et vois passer les vigiles dans l'embouchure.

C'est des vigiles du futur pour me poursuivre aussi loin de leur poste.

Une fois que je suis sûre qu'ils sont moins devant, je me relève et pars en mode "tout va bien, je vais déjeuner chez tatie Jackie".

Je fais pas dix mètres qu'on me touche l'épaule. Je sursaute et ( ayant fait trois ans de boxe, 2 de judo et 1 de danse classique, puis pensant que comme dans les films, j'allais mettre KO mes deux adversaires easy la famille) j'envoyais mon pied dans la gorge d'un des vigiles.

Bon, je lui ai pas touché la gorge hein. J'ai menti pour la boxe, j'ai seulement fait du judo quand j'étais petite.

Bon, je lui ai rien touché du tout d'ailleurs, une main a saisi mon pied avant de le lâcher par terre en éclatant de rire.

Pathétique.

Je me tournais et vis les deux mecs de tout à l'heure.

Je fulminais : "Qu'est ce que vous foutez la ? Vous pouvez pas me laisser tranquille ?"

Le mec aux yeux bleu éclata de rire : " Toi t'es marrante ! J't'aime bien."

Je fronçais les sourcils : " Je crois que c'est justement la le problème. Je vous connais pas, vous me connaissez pas, ce gros malade m'a demandé une photo j'ai dis non, t'es sorti et t'as demandé une photo toi aussi, j'ai dis non et je suis partie, encore. Il s'agirait de me lâcher maintenant."

Ils s'exclafent en même temps.
Ya quoi, putain ?

Celui qui m'est rentré dedans deux fois me regarda en arrêtant un peu de rire : "Non mais, sérieux... Tu nous connais vraiment pas ?"

Je fronçais les sourcils, m'apprêtant à lâcher un nouveau flot d'injures mais le mec aux yeux bleus me devança : "On est Cameron Dallas et Nash Grier, des MaGCon. Tu sais, YouTube, Twitter, Vine, tout ça..."

Je levais un sourcil.
Peut-être que leur nom me paraissait familier, j'ai dû en entendre parler mais en y réfléchissant bien, j'ai du voir leur tête une ou deux fois vite fait.

Mon visage resta cependant neutre : "Et ?"

Ils parurent mal à l'aise. J'ai ricané et j'ai commencé à partir.

Le-dit Cameron m'attrapa par le bras : "HEY minute papillon ! On t'invite chez nous.."

Non mais de mieux en mieux.

Je ris : " Je suis pas inconsciente. Merci."

Je repartis en parlant audiblement en français (en gras : français) : "Venir chez lui, mais il est fou lui ! Attends le mec se présente comme la star of the web il a cru que j'étais naïve et que j'allais le suivre chez lui, non mais sérieux, j'ai pas envie de finir violée et qu'on me retrouve au fond d'un gouffre."

Je tshippais. Oui.

Nash a explosé de rire : "Ah, j'ai compris le principal, t'inquiètes beauty ! Tu vois, j't'avais dis c'est un accent français Cam ! "

Je me retournais : "Quoi ?!"

Il haussa les épaules : "T'es française non ?"

Je haussais les épaules à mon tour : "Qu'est ce que ça peut bien te foutre ? "

Ils se regardèrent et dirent en même temps : " Baaart.."

Je levais à nouveau les yeux au ciel en soupirant et me tournais pour enfin partir, (définitivement loin de ces deux tarés) quand ils m'ont attrapée pour me retenir.

Boudu, mais ça n'en finit plus.

Le Cameron a souri de toutes ses dents : " En fait, c'était pas une question, tu viens c'est tout."

Allo 911 what is your emergency ?

L'autre ajouta : "On refuse pas une invitation, surtout quand elle vient des deux plus beaux mecs que t'ai jamais vus de ta vie."

J'écarquillais les yeux : "Oh mon dieu, vous avez vu Adam Levine et David Beckham ?!"

Ils étaient dépités. Je tapais l'épaule de Nash : "C'est pas grave les gars. Un jour, vous aussi vous aurez 16 ans et du poil au menton."

J'ai fait mieux comme réplique, j'avoue.

Nash ouvrit grand la bouche et les yeux, estomaqué, et Cameron répondit : "Le même jour où tes seins pousseront ? "

Ok, on est face à du grand niveau.

Je lui mis un coup de poing à l'épaule : " Vu comme tu les a regardés tout à l'heure ça m'étonnerait qu'ils aient pas déjà une taille assez intéressante."

Nash éclata à nouveau de rire : "Décidément, il faut ABSOLUMENT que je te présente aux autres, ils vont t'adorer."

Je ris malgré moi.

[...]

Jeudi midi, 13h 29, terrasse.

J'ai fini par céder à leurs supplications. On s'est donc donné rendez-vous pour manger ensemble dans un restau en terrasse, les deux singes hurleurs et moi, et je les trouve toujours aussi attardés.
Mais après un temps d'adaptation, en fait je crois que je suis capable de les apprécier.

Cameron me lança une frite et Nash prit un Vine de ma colère.

Je retire ce que j'ai dis, je les hais.

Ensuite, ils se sont regardés et m'ont sourit comme si j'étais l'avocate du diable.

Je leur souris à mon tour : "J'ai pas d'argent."

Il ne leur en fallut pas plus.

Ils se regardèrent, encore, et leur sourire s'élargit.

Comme si nous étions une seule et même personne, nous nous sommes levés d'un coup et sommes partis en courant, loiiiiiinn du restau.

Ben j'en aurai volé des trucs cette semaine. Presque un record dîtes donc.

Ils m'emmènent jusqu'à une magnifique voiture de sport et me firent monter dedans avec galanterie. Inconsciente ? Peut-être.

J'éclatais de rire.

Nash monta à la place du conducteur et Cameron du passager avant et se retourna vers moi : "Tu nous trouves bizarre ? ATTENDS DE VOIR LES AUTRES."

Ils prirent un fou rire et m'embarquèrent dedans.

[...]

Arrivés devant une très jolie villa des quartiers de LA, Nash coupa le contact et nous sommes descendus du véhicule. Cameron avança et ouvrit la porte : "Bienvenue chez moi, la française."

Puis Nash se mit a gueuler : "EH TOUT LE MONDE VENEZ VOIR CE QU'ON A RAMENÉ LA ! "

Un mec cria à son tour, apparemment depuis l'étage : "J'ESPÈRE QUE C'EST DE LA BOUFFE PARCE QU'ON A FAIM, BANDE DE CONNARDS !"

Cameron pouffa : "COOL, VOUS SAVEZ PARLER FRANÇAIS ?!"

Je fis un facepalm. De toutes les conneries qu'il a sorties depuis qu'on est partis du restau (comme des personnes civilisées, je le rappelle), c'est la pire de toutes.

J'suis pas un morceau de viande.

J'entendis des pas dévaler les escaliers. On aurait dit une horde de sauvages pubères.

Le premier, ressemblant fortement à Justin Bieber, s'arrêta net en s'apercevant de ma présence.

Il était juste au débouché des escaliers et les autres lui sont rentrés dedans.

Un gars à la voix grave râla : " Bon, Espinosa tu le bouges ton cul ?"

Le mec qui bloquait tout le monde (" Espinosa" donc) me fixait d'un air absent : "Attends Gilinsky, je suis en train d'avoir un coup de foudre la."

J'arquais un sourcil et lançais d'un ton moqueur : "Tu veux un paratonnerre, Espinosa ? "

Deux mecs complètement idiots à côté de moi éclatèrent de rire. Devinez qui ?

Un autre gars derrière Espinosa demanda : "C'est qui celle la encore ? Pourquoi elle a un accent chelou ? "

Je protestais : " Eh ! Il est très bien mon accent ! Descend un peu qu'on en parle en tête à tête."

Tout le monde rit et le reste des sauvages dans l'escalier poussèrent le pauvre Espinosa (non en fait c'était trop drôle) et vinrent voir qui était la femelle qui avait parlé.

Après m'avoir détaillée près d'une seconde, un grand brun et un blond plus fin se sont regardés et se sont bousculés pour me dire bonjour en premier.

Mais un mec plus jeune leur fait un croche pattes et passa devant eux, et vu ses yeux, je suis sûre qu'il est de la famille de Nash.

Il me fit un bisous sur la joue : "Hayes Grier, frère de cet énergumène qui a du te ramasser en plein milieu de LA parce que tu lui plaisais... Saches qu'assouvir ses pulsions sexuelles lui suffira amplement et que je serai ton épaule pour pleurer. Et tu es..?"

Je l'écartais de moi avec un sourire condescendant : " Visiblement beaucoup trop vieille pour toi."

Nash mit une tape sur l'arrière du crâne de son frère (chez moi, on appelle ça une "calbot" à lire "calebotte", ndla) et un mec avec un bandana autour de la tête me fit la bise avec un regard pervers : "Taylor, enchanté. Enfin je vais pouvoir quitter ma main droite ! "

Je fis mine de deviner : "Pour la gauche ? "

Tout le monde éclata de rire.

Les deux gars qui se bousculaient vinrent me péter la bise à leur tour. Des américains qui font la bise, on aura tout vu.

- Jack." Dit le brun.

- Jack." Dit le blond.

- Jack." Déclarai-je.

Ils rirent, le Jack brun prit la parole : "Bon, un peu de sérieux les enfants. Moi c'est Jack Gilinsky et lui c'est mon meilleur copain Jack Johnson."

J'ai l'impression d'être à l'école primaire.

J'hochais la tête en mode hipster : "J'adooore le concept."

Espinosa se leva et vint à ma rencontre : "Sinon, je me suis fait piétiner pour ta gueule, mais je vais bien."

J'ai ri, et lui ai donné un bisous sur la joue. Il prit une mine choquée : "Ça y est, je suis amoureux."

Nash lui mit une calbot : "Eh ! Je l'ai vue le premier ! "

Cameron protesta : " Menteur, c'est moi qu'elle a bousculé !"

Je lui mis un coup dans l'épaule, outrée : "Moi je t'ai bousculé ?! "

Il hocha la tête avec conviction. Puis il a vu mon regard noir et a ralenti le rythme de ses hochements de tête avant de la secouer avec vigueur de gauche à droite : "Bon ok, je te suis peut-être un peu rentré dedans..."

- Je préfère ça.

Gilinsky me regardait avec insistance : " Tu sais que t'es très jolie."

J'ai regardé Espinosa en souriant bêtement : " Désolée, je suis déjà prise."

Nash s'est mit à beugler : "DÉJÀ TU ME TROMPES ?! "

Je lui adressais un regard condescendant : "Sorreh bae, tu me suffis plus j'ai trouvé mieux..."

J'ai chopé Espinosa par la taille et l'ai tiré à moi : " Hein chéri ? "

Espinosa me frotta la tête pour me décoiffer : "Bien sûr bae ! "

Je lui mis un coup de poing sur le nerf du bras, il grimaça.

- C'est bien fait.

Taylor sautilla en tapant des mains (comme une pouffiasse ), et  il s'exclama d'une voix aiguë : "Oh chic, chic, chic, une tigresse ! J'adoooore."

Tout le monde éclata de rire, et je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche.

Je le sortis et lu le message de Joshua.

From Connard.

"Tu devrais me dire où tu es, si je te retrouve pas de suite, papa vous me tuer. Ou alors, bouge juste ton gros cul plein de cellulite jusqu'à la maison."

Je ricanais, Cameron me tapa l'épaule : "Qui c'est ? Y a écrit quoi ? C'est du français ? "

Je me tournais : "Je t'en pose des questions ?!"

Il haussa les épaules. Je lui souris : "Bon, c'est cool tout ça mais je il faut que je rentre."

Taylor a hurlé : "JE PEUX TE RAMENER SI TU VEUX ! "

Je ris : "Non, ça va merci, je vais y aller à pieds.."

Hayes s'est offusqué : "T'es folle ? Mais tu vas te faire raqueter et en plus tu vas te perdre."

Je ricane : "Que dalle."

Finalement, Cameron m'a traînée dans sa voiture.

[...]

Je remercie Cameron de m'avoir ramenée et lui fais un bisous sur la joue avant de sortir de l'habitacle.

Il me retient alors que j'allais ouvrir la porte : "Je pourrais avoir ton numéro ?! "

Je lui ai fait un grand sourire : "Non."

Puis je lui ai tiré la langue et je suis rentrée chez moi.

Joshua regardait la télé, il n'en leva même pas les yeux pour me parler : "Alors ? C'était qui ce mec dans la voiture ? "

Je haussais les épaules : "Bof, personne."

Joshurat a insisté : "Comment il s'appelle ? "

J'ai levé les yeux au ciel : "Ça ne te regarde pas."

Je montais dans ma chambre et allumais mon Pc.

Je montais sur Twitter et checkais un peu mon compte avant de suivre Cameron & Nash.

Puis je trouvais Jack & Jack, Espinosa, Hayes & Taylor et je les ai suivis aussi.

Je faisait défiler mon fil d'actualité quand j'ai vu un tweet de Nash.

@Nashgrier : C'est le début d'une grande amitié on dirait ! #D @camerondallas

Je ricanais et mis son tweet en favori.

Cameron en avait posté un aussi.

@camerondallas : Vive la France #D. :) @Nashgrier 

Je mis aussi en favoris et fermais le Pc pour terminer de rattraper certains cours, puisque je rappelle que j'ai débarqué en milieu d'année scolaire dans un lycée anglophone.
Oui, c'est chiant.

[...]

Je refermais le cahier et m'allongeais sur le lit.

Mon téléphone émit une sonnerie.

Votre tweet a eu 2759 favoris et 386 retweets

@Nashgrier @camerondallas @taylorcaniff & 2175 personnes ont commenté un tweet de @Nashgrier@Nashgrier @camerondallas @taylorcaniff & 6 autres personnes vous suivent.

Mon dernier tweet, mentionnant que je sortais avec des copains manger ce midi, à été favorisé 2759 fois et retweeté 386 fois.
Seigneur, que s'est il passé ?

Je regardais le tweet de Nash.

@taylorcaniff : @Nashgrier @camerondallas AND A BEAUTIFUL ASS.


@HayesGrier : @Nashgrier @camerondallas Elle sent les fruits.

@taylorcaniff : @HayesGrier Tais toi sale gosse, je l'épouserai

@MatthewEspinosa : @HayesGrier  T'es pas au lit encore gamin ? 

@jackgilinsky : @taylorcaniff Ah, mais elle t'a rien dit ? Elle est déjà dans mon lit...

@MatthewEspinosa : @taylorcaniff @jackgilinsky You're late guys, she's mine. 

Et que des commentaires comme ça, de leur part.

J'en pouvais plus tellement j'ai ri.

@DaniDelgado : @jackgilinsky @taylorcaniff   (:

Comme j'étais étalée sur mon lit, trop occupée à rire, j'ai pas entendu Joshpua (VOUS AVEZ REMARQUE ? C'EST LE DEUXIÈME JEU DE MOT QUE JE FAIS AVEC SON PRÉNOM.) entrer dans ma chambre.

- Pourquoi tu ris ?

Je sursautais et me tournais vers lui : "Pour rien, j'ai vu un truc drôle c'est tout."

Il soupira et décala la porte en grand avant de partir : " J'vais m'doucher."

- Enfin !

Il m'escampa un coussin dans la tronche.
Connard.

Je retournais à mes occupations tranquillement à base de tranquillade.

[...)

Lendemain matin, heure inconnue.

Ma mère ouvre les volets (ou les rideaux plutôt) et tape dans ses mains : "Allez allez debout, ton père et moi on t'a trouvé une place en 11th grade, et tu commences aujourd'hui !"

Ca peut pas attendre lundi genre ? La 11th grade, c'est l'équivalent de la Première en France. Génial, je suis ravie de commencer aujourd'hui.

Je me prépare en râlant, puis j'ai suivi ma mère dans la voiture en emportant une pomme dans mon sac. J'avais un cahier vierge (volé), un calepin (volé lui aussi) , une trousse pleine de trucs inutiles (encore et toujours volés) et d'un agenda français bourré de mots d'adieux de mes quelques copains et copines.

Ma mère me lâcha devant l'établissement, et je me mis à paniquer en voyant tous ces élèves me regarder.

_________________________

Eyyo, j'espère que cette fanfiction vous plait, je suis pas entièrement satisfaire mais j'avais hâte d'avoir des avis, donc je me suis lancée.. :)
Bref, donnez vos ressentis (positifs & négatifs on prend tout, c'est la famille) dans les commentaires, en espérant que vous aimerez !
Merci beaucoup à ceux qui lisent, je sais pas ce que ça va donner j'ai hâte de voir les réactions

Je vous embrasse, vous êtes tous les bienvenus ! :))
Lucie.

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