Chapitre trois.
Vendredi 30 Novembre, 10:05am, LA General High School.
La cloche retentit, je regardais mon emplois du temps et je remarquais que j'avais un cours de sport.
Damn, mauvais plan.
Je sortis de la salle de classe quand Stacey et Mack me retinrent par le bras.
Stacey a commencé à balbutier : " Hey, hum.. Je me demandais si tu... Enfin, si nous.. Euh, en fait... On voudrait une photo avec toi.."
J'ai pouffé en les suivant dans le couloir : "Bien sûr ! "
On a donc pris quelques selfies toutes les trois, et j'en postais un sur insta et un autre sur snap.
@danigram : American fans are so cute ♥
Mack nous ouvrit une porte et nous sommes passées : " On est dans la classe de Danila Delgado c'est juste trop fou Cece..."
Cece est le surnom de Stacey.
J'ai ri : "Je pensais pas être connue jusqu'au si loin ! "
Stacey ouvrit de grands yeux ronds : "Tu plaisante ? J'suis sûre t'es connue jusqu'au fin-fond du Texas meuf, t'as une magnifique voix en plus tes vidéos sont marrantes."
Mack renchérit : " Puis t'es toute mignonne aussi !"
Je ris : "Je ne suis pas mignonne ! "
Stacey hocha la tête, consciencieuse : "Non. T'es juste magnifique."
Bla, bla, bla.
On a fini par arriver devant la salle de sport, ou plutôt l'immense gymnase, et les filles m'emmènent voir le prof qui se tenait assis dans les gradins.
Stacey s'est raclé la gorge : " Mr Stanford ? La nouvelle n'a pas encore de tenue, Mackenzie et moi on peut l'emmener au local ?"
Le prof me détailla : "Non, appelez Pierce, il va s'en occuper. Vous êtes en retard, allez vous échauffer plutôt."
Mack et Stacey me regardent d'un air qui en dit long.
Vous savez, genre quand il y a un beau gosse qui passe en croisant votre regard et que vos copines vous font un regard entendu comme "CHOOOOOPEUUSE !JE VOUS SHIPPE DE OUF, OHLALALALA" et etc. Vous voyez ? Moi je vois.
Mack entraîna Stacey par le bras et elles partirent clopin-clopant.
Le prof, qui devait avoir dans les 50 ans et couru pour la dernière fois en 1842, me regardait toujours bizarrement.
Je levais un sourcil : " Un problème monsieur Stanford ? "
J'espère qu'il a de l'humour.
Il fronça les sourcils et a souri : "Non. Votre tête me dit simplement quelque chose. Vous n'êtes pas d'ici ? "
Je secouais la tête : "Je viens de France."
Il hocha la sienne en débouchant son stylo pour noter un élève et cria à ce dernier : "ALLEZ JACKSON, BOUGE TON GROS CUL AVANT QUE JE M'EN CHARGE MOI-MÊME ! "
Puis il me jeta un autre regard : " On n'entend presque pas que vous n'êtes pas américaine. Vous ressemblez aux élèves d'ici. Ah enfin, voilà Pierce qui arrive. "
Il replongea son regard sur le terrain où se déroulait un match de basket-ball. Je me tournais et vis l'autre putain de mec.
Il s'arrêta en me voyant puis se pinça l'arrête du nez en fermant les yeux. Il poussa un soupir puis rouvrit les yeux : "Allez, suis moi Beyoncé, on a pas toute la journée."
Je levais les yeux au ciel.
Bordel, 18 autres mecs dans ce putain de gymnase et il faut que ce soit lui.
Je le suivis dans le couloir, puis on a quitté le gymnase côte à côte. Sa mâchoire était crispée, ce qui m'a fait ricaner.
Il me regarda et lâcha un "Quoi ?!" énervé.
Je me suis retenue de pouffer : "Rien. T'as juste l'air véner depuis que je t'ai piqué la place en français. C'est plutôt ridicule."
Il leva les yeux au ciel : "Hilarant."
On s'est arrêtés devant une porte, il a allumé la lumière et s'est engouffré dans le local, me faisant signe de le suivre. Il écarta un carton et en souleva un autre avant d'en ouvrir un troisième : "Tu fais quelle taille en short ? "
Sans réfléchir, je lui ai donné ma taille française, qui est 40.
Il me regarda, ou plutôt me détailla, l'air sceptique : "Du 40 ?"
Je l'écartais du carton en soupirant : "Laisse tomber, j'en sais rien, je suis française, je connais pas encore les tailles ici."
En fouillant, j'ai fini par trouver un truc qui m'avait l'air plutôt pas mal. Je l'enlevais de son emballage plastique neuf et ordonnais : "Tourne toi, le matage de mes fesses ne t'est pas autorisé."
Il sourit : "Pour le moment du moins."
Il se tourna, j'essayais le short qui était pile la bonne taille. Il poursuivit (Pierce, pas le short hein) : "De toute façon, y a rien à mater hein."
Je levais les yeux au ciel : "Dit-il."
Il se tourna pour protester mais je lui balançais mon pauvre jean à la gueule : " Espèce de voyeur ! "
Je souris en me tournant : "Bon, où sont donc les t-shirts ? "
Il jeta mon slim par terre en grognant : "Dans le carton juste à ta droite. Non, pas par terre, au dessus de ta tête. Non, à droite j'ai dit ! Oh putain... Ma parole, mais t'es une vraie catastrophe."
Je le sentis se coller juste derrière moi et attraper le carton que je pouvais à peine toucher, parce que je suis minuscule.
Il le descendit et, pensant qu'il allait s'écarter, je me tournais et me cognais contre son torse.
Son gigantesque torse. Oui, bon, j'aime être dans l'abus.
Nos regards se croisèrent, il s'arrêta net. J'étais pressée contre le mur, mais aussi presque collée à lui. Gênant.
Ça faisait déjà plus de quelques secondes qu'on se regardait dans le blanc des yeux quand je me suis ressaisie.
Je me raclais la gorge, gênée : "Hum, je euh.. Voudrais essayer le t-shirt.."
Il bafouilla : "Oui, euh oui. Tiens."
J'ai pris le t-shirt qu'il me tendait et regardais la taille. Ça devrait aller.
Je levais les yeux vers lui, il parut comprendre : "Oh, euh, oui, euh je vais..."
Je tentais tout mon possible pour ne pas m'empourprer en repensant à ce qu'il s'était passé, ou ce qui aurait pu se passer, quelques secondes plutôt.
Je lâchait un simple : "Oui."
Il quitta le local un peu vite, j'enfilais le t-shirt (extrêmement décolleté d'ailleurs, lourd le lycée ) et rassemblais mes affaires. Je me suis fait un chignon grossier et suis sortie de la pièce.
Je trouvais Pierce devant la porte, plaisantant avec un mec, châtain clair que je reconnus évidemment.
Je souris : "Encore toi !"
Cameron se tourna, surpris, puis me reconnut et ouvrit grand les bras : "Oh, la plus sexy des françai--"
Je lui mis un coup dans l'épaule et il se corrigea : " Du monde entier !"
Après s'être fait un câlin, il me demanda comment ça allait. Pierce nous regarda bizarrement et me désigna du doigt : "Mec, tu la connais d'où ? "
Cam haussa les épaules : "J'l'ai bousculée deux fois la pauvre, puis après on a sympathisé. Cette fille mec, c'est une tueuse."
Il hocha la tête. Cameron se tourna vers moi et me donna un coup dans le nerf du bras : " Et dis moi toi, tu m'avais caché que t'avais 1, 2 million de followers sur les réseaux sociaux."
Je fis les gros yeux (Pierce aussi, lol) : "Comme si c'était essentiel. D'ailleurs, où t'as vu ça toi ?"
Il haussa les épaules : "A ton avis ? En tout cas, tu chantes super bien."
Mack sortit dans le couloir : "Eh, vous venez ?"
Puis elle vit Cameron : "Tiens salut Cam. Ça va ?"
Il s'échangèrent des politesses et nous partîmes en cours. Donc le monde est petit et tout le monde se connait depuis mathusalem.
Vendredi 30 Novembre, 3:00pm, sortie de la LA General High School.
Ayant fini ma journée, je quittais Mack, Cece et leurs copines et montais sur mon skate (enfin, celui de Joshua, mais ça on s'en fou.).
Je roulais tranquille, normal t'as vu, quand je réalisais que j'arrivais chez moi (what did you expect ? ). J'ai donc retiré mes écouteurs et suis rentrée dans ma maison quand mon frère et ma mère me sautèrent dessus, ils étaient comme des barges.
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Bonsooir, voici le chapitre trois ! J'espère que ça vous plaît, le plus intéressant ( enfin j'espère, LOL) arrive bientôt.
Merci de votre attention ;)
Je vous embrasse,
Lucie.
:)
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