Chapitre treize.
Jeudi, 8: 14 am, domicile des Mendes.
Je suis descendue, et à peine arrivée en bas de l'escalier, Grincheux s'est collé à moi et a tendu son portable devant nous : "Dis bonjour bae !"
Je le regardais de travers et tirais la langue à la caméra. Il ricana et mit la vidéo sur Vine et Snapchat.
J'adore les matins comme ça.
Il rangea son téléphone dans la poche arrière de son jean et me sourit : "Tu es rayonnante ce matin, mon amour."
Je grognais : "Et tu m'emmerdes toujours autant que d'habitude."
Il fit la moue : "T'es au courant que je t'ai fait un compliment y a pas deux secondes ?"
Je le regardais encore de travers : "T'es au courant que que j'ai envie d'te tuer la, maintenant, tout de suite ?"
Il sourit comme un illuminé : "Toi, t'as tes règles !"
En plus. Ouais comme si ça suffisait pas, il fallait que j'aie mes ragnagna cette semaine.
Je lui lançais un regard désabusé.
Comme s'il était débile ( et il me semble que c'est le cas ! ), je lui lançais sur le même ton, en plus moqueur : "Et toi, tu vas mourir si tu va pas voir ailleurs si j'y suis dans moins de deux secondes."
Il m'emboîta le pas jusqu'à la cuisine : "J'ai toujours raison. Au fait, je me demandais, t'as mal un peu ?"
Oui, tu me fais mal aux oreilles.
Ignorant sa question, je me suis servie un verre de jus d'orange : "Où est ta mère ?"
Il rétorqua : "On répond pas à une question par une autre question !"
Je levais les yeux au ciel avant de mettre mon verre au lave-vaisselle et d'aller me foutre sur le canapé du salon avec mon téléphone, suivie de Grincheux.
Il s'est assit à côté de moi.
Non, pardon, à moitié à côté de moi, à moitié sur moi.
Notez la joie qui émanait de mon être à ce moment la. Quelle chance dîtes donc.
Je me décalais, mais il revint se coller. Cette fois juste à côté, heureusement.
Je répondis à quelques messages, dont certains d'Aaron et de Taylor, tout contents d'avoir mon numéro. Au bout d'un moment, je venais d'envoyer un message en français à mon meilleur ami Guillaume ( de Perpignan ), Grincheux qui regardait la télé a éclaté de rire sans raison apparente.
Je fronçais les sourcils : "Pourquoi tu ris ? Oh et puis arrête de me coller comme ça, tu m'énerves !"
Il me sourit et m'enlaça : "Ah t'aime pas ça hein ?"
Je tentais vainement de le décoller : "Non, c'est toi que j'aime pas. Pousse toi putain !"
Il se moqua : "Jamais, ça te ferait trop plaisir. En plus je suis bien la."
Il me regarda : "C'est fou comme t'as pas d'force dans tes petits bras."
Décidément, monsieur avait décrété qu'il allait me casser les pieds toute la sainte journée.
Oh, oui, c'est vrai, j'oubliais. Il me hait et ne va pas en rater une pour m'emmerder.
Je fronçais encore plus les sourcils : "Ah ouais ? Ah ouais ?"
J'ai poussé de toutes mes forces sur ses épaules, les plaquant sur le canapé. Il me lança un regard joueur : "C'est tellement dommage que le tapis rouge soit déroulé. On aurait pourtant eu le temps de faire plein de choses amusantes avant de partir au studio. Mais rien n'est encore perdu hein."
Il me fit un clin d'œil, je voyais trop bien à quoi il pensait.
Je fis mine d'être amusée par sa remarque. Je fis courir ma main le long de son torse, la fis glisser le long de sa clavicule avant de lui pincer le tendon du trapèze avec les ongles.
Mon faux sourire retomba et j'ai pris un ton mesquin : "Trésor, que se soit ou pas la période, tu n'auras rien. "
Au bout de trois secondes, je le lâchais et commençais à partir, mais il m'attrapa les poignets et les tira. Il approcha mon buste du sien, comme s'il allait m'embrasser et me sourit : "Pas mal pour une petite vierge effarouchée."
Je grognais en lui appuyant mon genou sur ses parties : "Tu sais, y a pas de honte à être vierge, personne va te juger tu devrais te détendre, Grincheux."
Il me retourna sous lui et son sourire en coin s'élargit : "Tu veux vérifier ?"
J'approchais mes lèvres à un demi centimètre des siennes : " Ça serait décevant, je préfère les vrais hommes."
Il haussa un sourcil : "Parle pas de ce que tu connais pas princesse."
Mdr, princesse.
J'implantais mes yeux dans les siens : "Dit-il."
Un duel de regard s'instaura alors entre lui et moi ; nos iris se défiaient l'un l'autre, et ni lui ni moi n'en démordions. Je me surpris à avoir envie de l'embrasser. Ses yeux étaient profonds, leur couleur affolante, leurs iris aussi ronds que deux billes.. Et je suis tombée amoureuse de lui en me noyant dans ses beaux yeux.
Il a rompu le silence : "Danila ?"
Je me mordis la joue en murmurant : "Shawn ?"
Il m'embrassa, des papillons s'envolèrent dans mon ventre, mon cœur explosa et quand il se retira, Shawn m'a regardé avec tendresse.
- Je t'aime." A-t-il ainsi déclar..
Honneur a ceux/celles qui se sont dit "Dafuq ?".
Les autres, vous avez cru que noël c'était aujourd'hui ?
NON, NON, NON ! MAIS NON VOUS AVEZ RIEN COMPRIS VOUS ÊTES TROP ROMANTIQUES !
STOP, JE PLAISANTE, ARRÊTEZ DE FANGIRLER DE SUITE ! NON MAIS VOUS AVEZ VU LA VIERGE, LE CHRIST, BALTHAZAR ET LES PROPHÈTES OU QUOI ? ILS SE DÉTESTENT, LE PÈRE NOËL N'EXISTE PAS ET JE HAIS LES CHAMPIGNONS.
OK, ÇA ÇA N'AVAIT AUCUN RAPPORT DÉSOLÉE. MAIS VOUS ÊTES FOUS LES GARS, COMMENT VOUS AVEZ PU PENSER UNE SEULE SECONDE QU'ELLE ALLAIT TOMBER DANS SES BRAS, HOP, TRANQUILLE SUR LE CANAPÉ ?
NON. NON, NON, NON, NON ET ENCORE NON. J'AI DIT NON.
Merci, revenons donc aux choses sérieuses.
Un duel de regard s'instaura alors entre lui et moi ; nos iris se défiaient l'un l'autre, et ni lui ni moi n'en démordions. Je lui ai mis un coup de genou dans le ventre avant de partir me brosser les dents.
S'il n'a pas apprécié mon coup de genou, il n'en a rien laissé paraître et est monté derrière moi.
Mercredi, 1: 02 pm, bâtiments d'IR, Toronto.
Grincheux et moi sortions du studio, l'enregistrement était fait. Ils devaient m'envoyer la maquette quand elle serait prête, montée et tout le bordel et je donnerai ou non mon accord pour la diffusion.
On a pris sa voiture et on est passés au MacDrive chercher à bouffer, puis on s'est calés dans un grand parc de la ville. Il n'y avait quasiment personne, nous nous sommes assis sur un banc en essuyant la neige.
Je bouffais donc tranquillement mon BigMac quand un passant nous a reconnu et est venu nous demander une photo ainsi qu'un autographe à chacun.
Quand il est reparti, j'ai sorti mon téléphone et ai enclenché Snapchat.
Grincheux a fait le V de la victoire avec ses deux doigts de la main droite, la paille de son coca entre les lèvres. J'ai souri de toutes mes dents et j'ai pris le cliché avant de l'enregistrer pour le poster sur les réseaux sociaux.
J'avais mis en légende dans le bandeau "Getting High with You.♥" puis j'ai posté la photo sur Snap et Twitter.
On a fini de manger puis on s'est baladés dans le parc, je cherchais une connerie à faire.
Jeudi, dans la nuit, domicile des Mendes.
Je commençais enfin à m'endormir quand l'écran de mon téléphone s'alluma.
Fait chier, pourquoi j'aurais du l'éteindre ?
J'ai pris mon GSM, et j'ai regardé qui avait eu la riche idée de m'appeler si tard, pensant que c'était genre Taylor ou Cameron qui m'avaient déjà dit qu'ils voulaient me téléphoner.
Mais non. C'était un numéro français.
Surprise, je décrochais.
- Allô ?
- Allô, bonjour euh, je suis bien sur le téléphone de Danila Delgado ?
- Oui. C'est pour quoi ?
- Je.. En fait, je m'appelle Quentin Muret.
- Qu'est ce que je peux faire pour vous monsieur Muret ?
- Je voudrais te parler, en tête-à-tête si possible.
- Très bien. Mais je crois que ça va pas vraiment être possible monsieur.
- Pourquoi ? Appelle moi Quentin s'il te plait.
- Parce que, monsieur Quentin, j'habite à Los Angeles. En Californie, aux États-Unis d'Amérique. Et que vous êtes en France.
Il y a eu un silence.
- Quentin ?
- Ouais, excuse moi. À LA tu dis ?
- Oui. Je peux savoir pourquoi vous vouliez me voir ?
- En fait il n'y a pas que moi, il y a aussi no<< Ma sœur, Juliette Castellan.
- D'accord, mais ça ne sera pas possible. Où avez-vous eu mon numéro de téléphone ?
- Tu peux me tutoyer, je n'ai que dix-neuf ans.
- Ok. Où t'as eu mon numéro ?
- Un ami à toi me l'a donné.
- Ça, ça m'étonnerait, Quentin.
- Je te jure ! Écoute Sar<< Danila, il faut vraiment que je te parle !
- Il est minuit passé, j'aimerai dormir alors je t'écoute.
- Je sais qui tu es et bien plus encore.
Ok, la j'ai commencé à flipper.
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JE M'EXCUSE J'AI EU UN SOUCIS AVEC MON BROUILLON QUI NE S'ÉTAIT PAS ENREGISTRÉ MAIS MAINTENANT JE SUIS CALME ET VOICI LA SUITE. De moins bonne qualité et un peu courte, puisque j'avais passé du temps sur l'originale et que la j'étais juste verte, donc j'avais pas le cœur ni la mémoire pour tout réécrire mais j'espère qu'elle vous plaira tout de même.
Bisous bisous !
Lucie.
xx
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