Chapitre soixante-deux.

POV DANILA.

On s'est toutes regardées, à moitié affolées, on avait passé toute la nuit dans cette.. Hum, pièce ? Bref, ici quoi, l'alarme de Mahogany avait sonné aux alentours de deux heures et demie du matin, et je doute que mon malaise ait duré cinq minutes, vous voyez.

Un mec mastoc est entré dans la pièce et nous a regardé d'un air amusé, Allison a soupiré : " Oh, Frank, c'est toi. Dieu merci tu nous délivres."

Il nous a regardé une par une avant de fermer les yeux et soupirer un " allez, sortez.", las.

Mercredi 18 Mars, 1:34 pm, ma chambre.

Queeny me secoue doucement : " Eh Danimoche, t'es réveillée ?"

Non, ta gueule.

- Eh oh ? Tu dors ?" Continue t'elle.

Oui, ça a pas l'air évident peut-être ?

- Daaaaaaaniiiiii." Fait la blondinette.

Et merde.

J'ouvre les yeux : " Quoi, encore ?"

Elle sourit : " Mary et moi on a donné rendez vous à Cameron au même endroit à la même heure."

J'ai pas retenu mon petit sourire : " Alors ?"

Son regard s'aiguise ( comme mon appétit d'ailleurs, mais ne le dîtes pas à Sarah ! ) : " Alors il est bien profondément dans la merde, parce qu'il a répondu présent à nous deux."

Je n'éclate pas de rire, mais presque : " Trou du cul."

Comment cet abruti va-t-il se démerder avec ses deux copines ?

Mary saute sur moi : " BONSOIR."

Je grogne : " Ta gueule, chamelle !"

Queeny soupire : " Seigneur..."

- Oui ?" Répond Mary.

- Bref, Dani, Cam le fdp vient de décaler son date avec moi d'une heure, le sagouin." Grimace Queeny en regardant son téléphone.

Je me ressaisis d'un coup : " Ce bâtard... Au fait, comment va Mahogany ?"

- Tiens, c'est ta copine tout à coup ?" Remarque Mary.

Je l'ignore et Queeny m'informe : " Frank s'en est occupé, elle va mieux."

J'acquiesce : " Ok... Au fait, on descend bouffer un truc ? J'ai un peu faim."

Sarah apparaît d'un coup dans l'espace entre Quary : " Je crois que j'ai pas bien entendu."

Merdasse.

Je suis les filles jusqu'en bas, et Sarah déclare : " Je m'en fous, je suis ta conscience, je fais de toi ma possession. Donc, je te coupe l'appétit, petite salope."

En effet, je n'ai même plus faim.

Heureusement, on a croisé les autres dans le couloir juste avant la cafète, ouverte jusqu'à quatorze heure, ce qui m'a évité de trouver une excuse pour ne pas aller manger. Taylor s'est exclamé : " Ah, ben quand-même ! Vous étiez où ? Vous savez depuis combien de temps on vous cherche ?"

Mon iPhone sonne, je décroche en leur souriant : " Elles vont vous expliquer, bisous."

La voix de mon petit ami retentit : " Allô Dani ?"

- Bonsooooir !
- Comment ça va bae ?
- Plutôt bien et toi mon chat ?
- Oui ! Je te dérange pas ?
- Non, on sort de table, alors tu tombes plutôt bien.

9:54 pm.

Posée dans le hall, je fais mine d'être au téléphone avec ma sœur Juliette ( ne les oublions pas ) alors que j'attends Cameron. Queeny et Mary sont installées d'un bout à l'autre du hall, sans se voir, elles textotent entre elles. C'est alors que, ô surprise, apparaît notre beau Roméo de la côte ouest. Mary s'exclame alors bruyamment : " Ah, Cameron, tu es en retard de trois minutes !"

Queeny se tourne alors et sourit de travers : " Et moi, je suis en avance d'une heure ! "

Elles se regardent et disent en même temps : " Surprise !"

La tête de Cameron se décompose, les filles s'avancent vers lui de façon à le coincer : " Tu vas nulle part, espèce d'enfoiré."

J'avoue que c'est divertissant, manque plus que le popcorn. Je mangerais bien du popcorn, d'ailleurs.

- Alors là, nique bien ta race." Fait Sarah.

Bon.

Je m'éclipse du hall et je prends l'ascenseur jusqu'à ma chambre. Dans le couloir, je croise Shawn qui se mord la lèvre en me reluquant.

J'arque un sourcil : " Quoi ?"

Il sourit en coin et m'attrape le coude alors que je le dépasse : " Fait pas genre, je sais que t'as plus envie d'être avec moi qu'avec ton mec..."

Je le fusille du regard : " Je te dirais pas d'aller niquer ta mère parce qu'elle est adorable. Alors va juste bien te faire enculer."

Je me dégage de son étreinte me retenant contre mon gré, et claquais la porte de ma chambre.

Je me demande où est Sarah.

Apparemment pas là.

Oh, des fraises tagada que j'ai ramené de France pour le MaGCon. Oh, des oreos. Oh, du milka. Oh seigneur, j'ai tellement envie.

Sans m'en rendre compte, je vide la bouffe de ma valise en checkant mes textos et mes snaps, puis je vais sur twitter et me rends compte qu'en fait, j'ai tout plein de notifs.

@azertyuiop : @DaniDelgado bref c'est quand que tu maigris ? "

@azertyuiop : "@DaniDelgado quand on aime on ne compte pas hein ? Et bien, je dois bcp t'aimer puisque tu ne comptes pas pour moi."

@shawnlover :@azertyuiop mdr dans ce cas, @DaniDelgado doit bcp s'aimer aussi, puisqu'elle ne compte visiblement pas ses kilos en trop. "

@shawnitawurst : " @DaniDelgado t'es vraiment hideuse. "

@collinersbestfanever : " @DaniDelgado noie toi dans ta graisse stp pis laisse pas traîner ton cul partout j'ai pas envie de choper une MST en touchant une barre du métro. "

@fangirlamy : " @DaniDelgado à la base j'l'aimais bien pis elle m'a soulée, jsais ap pq msk "

@heythereYora : " @DaniDelgado avant elle était calme, sage, mignonne, adorable, fine, parfaite et tout, ensuite c'est parti en couilles. "

@gorgeousgeorgeours : " @DaniDelgado @heythereYora mdr grave, avant elle avait tout pour elle mais mtn elle a plus que sa voix et son cul. "

La voix de Sarah me surprend : " Alors je m'absente deux minutes et tu bouffes tout ce qui est interdit ? "

Je regarde les emballages vides autour de moi et les larmes me montent aux yeux : " Pardon... J'ai pas fait attention... Je voulais pas."

- Je veux pas le savoir. Tu profites que j'aie le dos tourné pour trahir notre pacte ? Ta gueule, c'est moi qui parle ici, je crois pas que tu sois en position de pouvoir contester quoi que ce soit. À la salle de bains. Vite. Et range moi tout ce bordel fissa, je ne veux plus le voir." Sermonne t'elle.

Je me dépêche de tout mettre à la poubelle, en me promettant de ne plus jamais mettre de la bouffe dans mes bagages, puis je m'enferme à la salle de bains, le cœur au bord des lèvres. J'ai à peine besoin de poser mes doigts au fond de ma gorge que je rends déjà tout le contenu de mon péché, et même plus. Sarah m'encourage à continuer, ça m'épuise mais je lui obéis, pour me faire pardonner. Elle est tellement parfaite, et je suis si loin de lui ressembler. 

La cause est noble, mais les actes pour y parvenir sont plutôt désagréables à effectuer. Malgré tout, elle me rassure en posant une main sur mon épaule : " Tu peux arrêter, ça ira pour ce soir. On tient le bon bout, ma grosse."

Je crache un dernière fois et tire la chasse, chancelante. Je respire profondément et pars me brosser les dents, espérant un jour être aussi bien que ma conscience. Elle se plaça face à moi dans le reflet du miroir, belle, rayonnante, pas un pet de cellulite, de vergeture, de graisse, un sourire éclatant, des yeux pétillant, un air narquois pendu à ses traits, une chevelure qui ferait des envieuses, une silhouette formidable, et putain, un charisme palpable.

Lorsqu'elle s'effaça pour reprendre sa place dans ma tête, je vis mon reflet, beaucoup moins plaisant. Je me suis débarrassée de mes fringues histoire d'y voir plus clair, mais j'en fus dégoûtée : mes hanches ressortaient, ma taille s'était creusée, mais pas encore assez, mes côtes n'étaient pas assez visibles, mes cuisses étaient toujours difformes, mon visage était encore trop rond, et j'en passe. Encore trop de choses à éliminer, trop de défauts visibles.

- Tu verras, grâce à moi tout ira bientôt pour le mieux." Me jura Sarah dans un coin de ma tête.

Je te fais confiance pour ça ma belle.

Elle pouffa : " En plus, confiance et conscience ça rime, c'est un signe ! "

Je souris. Un putain de signe, oui.

Jeudi 19 Mars, 7:03 pm, chambre Taylor-Allison-Moi, San Diego Ibis Hotel, San Diego.

Aujourd'hui Sarah m'a permise de prendre un petit déjeuner et un déjeuner en compagnie des autres pour ne pas éveiller les soupçons, puisque ça faisait un petit moment que la troupe ne m'avait pas vue manger.
Bref, là, c'était l'heure de dîner et j'ai calculé que mon frère biologique devait à peine être rentré après avoir fait la fermeture du café où il bossait, alors je me suis éclipsée pour skyper avec Quentin

Prétextant mon coup de fil pour m'éclipser loin d'eux, je laissais donc les autres quitter la pièce et appelais mon frère biologique.

Après une heure avec lui, on s'est dit au revoir, et j'ai raccroché. Mes potes et mon mec n'étaient pas connectés, puisqu'ils étaient certainement à table avec leurs familles respectives. J'avais par contre un texto de mon voisin Aiden, me demandant si j'avais pas le numéro de Riley ( qui est dans sa classe ) pour un devoir de géologie.

Devoir de mon cul, vu comment il est chaud patate le Aiden, je doute que ce soit réellement que pour un devoir de géologie.

- Enfin. " Objecte Sarah.

Ben quoi, elle est très jolie la Riley.

Sarah soupire dans ma tête et je me roule sur le lit que j'allais partager avec Taylor. Oui, parce qu'Allison a décidé qu'elle dormait sur le seul lit simple, parce qu'elle bouge vraiment beaucoup, ça serait trop dommage de gâcher le sommeil d'autrui. Mon œil.

Alli est une fille vraiment adorable, d'ailleurs, et je la soupçonne d'apprécier monsieur Gilinsky plus que de raison. N'est-ce pas.

Sauf que, Madison est aussi plutôt intéressée par le sieur Hongrois, roi des romano maids si vous voyez ce que je veux dire.

Sinon c'est pas grave.
Je ne vous en voudrai pas.
Vraiment pas.
Non mais c'est vrai.

- Pourquoi tu mens ? " Me coupe Sarah.

Qu'est-ce que tu veux toi ?

- Que tu fermes ta gueule, déjà, pour commencer.

Ah.
Bon.

Je me roule donc sur le lit pendant quelques secondes avant de me rendre compte que ça faisait plusieurs secondes que je me roulais sur mon lit.

Gnéhéhein.

Donc je disais : j'ai arrêté de me tortiller comme un vermisseau sur mon lit quand Taylor est entré en roulant des pelles à une petite brune, il claqua la porte et plaqua la meuf contre le premier mur venu.

Je me suis demandée si un jour ils allaient se rendre compte que j'étais dans la chambre, ou s'ils allaient rester là, à faire les animaux contre ce mur, sans jamais s'apercevoir de ma présence.

Bon, j'ai quand-même fini par me racler la gorge, après de longues et gênantes secondes.
Mais comme c'était pas assez fort, j'ai recommencé, plus fort. J'ai presque arraché le fond de ma gorge, mais Taylor s'est tourné vers moi et a rougi jusqu'à la racine des cheveux.

La brune a raclé doucement sa gorge, de gêne, eh oui ma belle, c'est gênant. Taylor bégaye : " Oui, alors, en fait c'est parce que--"

Je le coupe et attrape mon téléphone : " Non, non, mais juste, par pitié change les draps s'il te plait. Et ouvre les fenêtres après."

Je regarde la brunette : " Danila Delgado, enchantée."

Elle murmure timidement : " Laura Gómez, bonsoir."

Je souris et je quitte la chambre.

- Eh ben." Fait Sarah. " Y en a qui s'amusent."

Oh, ta gueule. Il t'a pas rassasiée le Mendes ?

- J'en veux encore plus de Mendes, toujours plus de Mendes, j'ai faim de Mendes.

Je ne me rends pas de suite compte que je parle à voix haute, j'ai engueulé conscience : " Wesh, mais t'as cru Raul c'était un McFlurry ou quoi ?"

Et pour mon plus grand bonheur, Bart est passé à ce moment là : " McFlurry hein ? Dis moi Danila, tu peux me suivre dans mon bureau, s'il te plaît ?"

- Allons, qu'est-ce que t'as encore fait ?" Soupira Sarah.

J'sais ap.

- Mais demande, bouffonne, au lieu de suivre bêtement !" S'exaspère Sarah.

Ah oui. Mais tu sais, la curiosité est un mauvais défaut.

- Ta connerie c'est un très mauvais défaut aussi." Rétorque t'elle avant de s'assoir dans mon crâne. Vous avez bien lu.

Je rentre après Bart dans une jolie pièce aménagée en bureau : " Au fait Bartie, depuis quand t'as un bureau ?"

- Oh, j'ai chourré les clés, c'est plus cool que de se niquer le dos sur son lit." Fit il en s'asseyant dans son fauteuil, je fis de même en face de lui.

Je me disais bien aussi. Bartie pouce le grand thug des bois jolis.
Ça va hein, j'avais envie de dire ça.
Vous êtes tous jaloux de moi parce que j'ai une grosse b

- Alors, Danila." Commença Bart.

Je le regardais, concentrée d'un coup : " Alors, Bart."

Il me regarda dans les yeux et croisa ses mains sous son menton : " Dis moi, il y a plusieurs fois où on ne t'a pas vue à table avec nous, jeune fille."

Mais il s'inquiète de payer pour rien ou quoi ?

Je fis celle qui est pas au courant : " Moi ? T'es sûr ? J'ai sauté un repas, attends, tu me connais j'aurais pas eu la conscience tranquille, pff, Danila Sarah Hope Delgado, sauter un repas ? Pffre, t'es sûr que ça va Bartie ?"

Il haussa un sourcil : " Gnahum."

Gnahum ?
Mais enfin.

Sarah se manifesta : " Je te rappelle que c'est moi Sarah, pour ta gouverne."

Oui, mais toi c'est moi et moi c'est toi, non ? Alors t'es gentille, tu me laisses, là c'est moi qui gère pour nous deux.

- Pas faux. J'espère pour notre intérêt commun que tu vas bien gérer, sinon notre partenariat tombe à l'eau. Tu le sais ça, hein ?" S'inquiéta t'elle.

Bart prit son inspiration : " Bon, toujours est-il que j'espère bien pour toi que tu manges les repas prévus. Je paye pour un certain nombre personnes, c'est pas pour qu'il y en ai moins qui en profitent, d'accord ?"

Ah bah voilà, l'argent hein ?

Je le rassurais : " T'en fait pas Maman, je mange bien. Regarde, je pète la forme !"

J'ai levé les bras brusquement, et la tête m'a légèrement tournée. Reste calme stp Dani.

Bart me regarda fixement dans les yeux : " Je suis très sérieux Danila, si tu te fais boycotter ton repas par tes camarades, c'est grave, dis le moi."

Mais je hurle, j'ai une tête de balance ? En parlant de balance il faut que je me pèse.

Je rigole : " Bart, sérieusement ? J'ai l'air de me laisser faire ?"

Il soupira et sortit une pochette violette format A4 de je-ne-sais-où, et en sortit des feuilles de même format. Oh, regarde Dani, on dirait des screenshots d'une page Twitter !
Oh, regarde Dani, ce sont des screenshots de ta page Twitter ! 

Super fun.

Excellent, on s'tape des barres.
C'est la merde.

Il pose une feuille comme ça devant moi, puis deux, puis trois, puis quatre, puis cinq, puis après j'ai oublié comment on comptait. Mon sourire déclinait au fur et à mesure, jusqu'à devenir un rictus amer.

- Je sors le reste ?" Proposa le manager.

J'ai cru manquer de m'étrangler : " Y en a d'autres ?"

Il haussa les épaules : " Oh bah, j'ai malheureusement pas pu tout imprimer par soucis de temps et d'économie mais si tu veux -- "

- Non ça ira, merci, Bart." Fis je d'une voix blanche.

Il me regarda alors bienveillamment, et me demanda d'une voix douce et prudente que je ne lui connaissais pas : " Qu'est-ce qu'il se passe, Danila ?"

J'ai baissé la tête, il a insisté : " Tu sais, dans le contrat je suis obligé de surveiller vos actes dans le monde virtuel et médiatique, mais là, ça va au delà du contractuel. Je m'inquiète vraiment pour toi, Danila."

Menteur. Tout le monde s'en tape. Je suis pas aimée, qu'est-ce qu'on y peut ? Rien. Si les gens m'aiment pas, je vais pas les forcer.

- Oui, mais ils n'ont pas à t'insulter." Répondit Bart.

Ah, j'ai encore pensé à voix haute. 

Note pour moi même : baisser le volume.

Bart m'a regardée, déconcerté : " Tu sais que tu es plutôt... Intéressante comme enfant. Et pense dans ta tête, pour l'amour du ciel."

Ew.

Il soupire : " Revenons à nos moutons. Tu as maigris, tu disparais à l'heure des repas, tu te fais harceler sur les réseaux sociaux, et tu as l'air louche. Si tu veux mon avis, tout est lié."

T'imagines pas à quel point t'as raison.

Sarah me met un coup de pied à la cheville droite : " Ferme ta gueule ! Tu vas tout faire capoter ! "

Je me retiens de grimacer. Pour une force spirituelle, elle fait bobo, je ne la fusille pas du regard pour ne pas me griller et je souris à Bart : " Je vais bien Bart, vraiment, je te le promets."

Il arque un sourcil et conclut : " Très bien. Alors tu ne vois pas d'inconvénient à ce que je te fasse passer deux examens, un psychologique et un autre médical ?"

Je déglutis avant de lui faire un sourire convaincant : " Non, bien sûr que non, pas de soucis."

Il va me croire.
Il doit me croire.

- Sinon, n'oublie pas que tu sais comment faire disparaître un corps à l'aide d'un simple bain d'acide." Me rappelle Sarah.

Parfois tu m'inquiètes.

- Mais non. Tout ça c'est dans ta tête.

Je me ressaisis : " Quand ?"

Bart sourit : " Elle devrait pas tarder."

En effet, une brune passa dans l'encadrement de la porte : " Salut Bart, alors où.. Oh."

Je la regarde avec un petit sourire narquois : " Salut, je crois qu'on s'est déjà vues quelque part, non ?"

Laura Gómez, mh n'est-ce pas, la petite trouvaille de Taylor. Elle sourit, gênée avant de me serrer la main : " Laura, oui il me semble aussi."

Je me retiens de la charrier sur Taylor et elle fait sortir Bart : " Allez, allez, maman a dit que j'étais apte à le faire seule, allez décampe de là."

Bart sort, elle ferme la porte à clef, et se tourne vers moi en me souriant : " Merci de pas avoir cafté, il m'aurait démontée."

J'hausse les épaules : " Pas de problème, je sais ce que c'est cette galère, mais d'où tu le connais aussi bien ?"

Elle sort les affaires de son sac : " C'est mon beau-père."

Elle me sourit et me demande de me mettre en sous-vêtements pour me peser sur la balance qu'elle venait de sortir.

Aïe, elle va hurler de rire.

Je me suis tortillée un peu : " Est-ce que tu peux te tourner s'il te plait ? Je suis pas très à l'aise..."

Elle acquiesce et j'enlève mon chandail avant de monter sur la balance. Le chiffre monte sur le cadran.

Sarah me ricane au nez : " Devant Shawn t'étais à l'ai.. CINQUANTE KILOS, TU TE FOUS DE MOI ? "

Je grimace, Laura toujours tournée me demande : " Alors, combien ?"

- Hum, cinquante virgule deux." Répondis-je.

Elle se tourna brusquement : " C'est une blague ?!"

Puis elle regarde mon corps, et je grimace : " Je sais, ça fait beaucoup, mais je fais des efforts..."

Elle écarquille les yeux : " Beaucoup ?! Des efforts ?! Mais frère, tu vas nous perdre un os !"

Elle me tend mon chandail : " Ah non, mais il faut que tu reprennes du poids ma grande, c'est pas possible, tu vas finir sur le carreau."

Je renfile mes habits : " Mais non, ça va là, c'est même presque trop.."

Elle me regarde de travers : " Ah non, non, mais non, là non. Gros, tes hanches ressortent, tes côtes saillent et ton poids est en dessous de la moyenne. "

Je la vois griffonner sur un papier, alors mon sang n'a fait qu'un tour et Sarah m'a poussée en avant. J'ai attrapé son bras, fermement mais sans lui faire mal, je ne suis pas une sauvage : " Laura, s'il te plaît, ne m'oblige pas à faire ça..."

Elle me regarde curieusement : " Faire quoi ? Je suis obligée de faire un rapport, Danila.."

Je grimace, Sarah me poussait vraiment à le faire, j'avais du mal à savoir si c'était elle ou moi qui avait le contrôle : " Non s'teuplé, n'en réfère à personne... C'est vraiment important Laura. "

Elle a secoué la tête : " Je regrette, mais c'est de ta santé physique et morale dont il s'agit."

Je pince les lèvres, regrettant de devoir en arriver là : " Écoute t'as l'air adorable, ça me fait mal, mais si tu en parles à qui que ce soit, je ferai de même pour l'épisode qui s'est produit juste avant que je vienne. Je suis sûre que c'est pas la première fois que vous jouez aux échecs Taylor et toi."

Elle a paru choquée, je la comprends et je m'en suis voulue, mais elle a fini par fermer son calepin, puis son sac, puis alors que je me croyais salement et malhonnêtement hors de cause, elle me regarda dans les yeux : " Désolée, mais ta santé passe avant mes histoires avec Taylor Caniff, à n'importe quel prix."

C'est la mew noiwe mes amis.

- Ferme ta gueule, avec tes conneries on est dans la merde, sale conne.

Je sais Sarah. Je sais.

_______________

BONSOOOOOOOOOIR, COMMENT ÇA VA BANDE DE JEUNES THUGS ? MOI CA VA.

VOUS AVEZ VU, CA VA COMMENCER À CHAUFFER POUR SARAH MDR SLT.

Pis j'aime buku la chanson en média aussssssi.

Sinon, la bise.
Lulu.xx

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