Chapitre soixante.

En descendant, Queeny sautillait devant nous, Carter m'attrapa par l'épaule : " Queeny, on te rejoint en bas."

Cette dernière lança un petit ok en mode bat les œufs frère et continua sa descente. Je regardais Carter qui m'agrippait maintenant le bras. Il vérifia que la blonde avait disparu et reposa ses yeux sur moi.

On les voit en fait, vu comment ils étaient plissés j'aurais jamais cru.

Soit.

- Bon, alors la tu vas m'expliquer. Il fait quoi Cam avec Mary ?" Me lança t'il à voix basse.

- Alors là, tu te démerdes ma grande." M'abandonna Sarah.

Vive l'utilité de la meuf.

- Je te demande rien à toi. " Fit-elle tranquillement.

Je ne savais donc pas quoi répondre à Carter. J'étais pas plus avancée.

Il me serra le bras : " Il fait doublette avec Queeny, pas vrai ?"

Je serre les lèvres, le regard fuyant. Carter desserra à peine sa main sur mon biceps : " Putain.. J'avais des doutes, mais c'est confirmé, pourquoi t'as rien dit ?"

Je hausse les épaules.

Il me tient par les couilles.

Non, je ne peux pas dire ça a Carter.

- C'est son problème. Ce sont mes amies toutes les deux, je préfère fermer les yeux, je me dis que ça fera moins d'histoires. " Fis-je alors.

Il chercha mon regard, finissant par attraper mon menton : " Menteuse, c'est pas ton style. Y a pas que ça."

Je murmurais : " Je peux pas en dire plus putain..."

Il me tiens fermement par les couilles.

Un petit flashback s'impose ? Ok.

La semaine dernière, le mardi soir quand j'étais en France.

J'avais une soirée de prévue chez Guillaume pour nos retrouvailles, évidemment je me suis bien déchiré la gueule, comme d'hab, et je sais pas comment Cameron a eu certaines photos.
Je roule une grosse pelle à mon meilleur ami Guillaume, ce qui ne signifie vraiment RIEN, puisque c'est un bisou d'amitié et OUI ça existe.
Du coup, c'est pas la première fois, mais là, je suis en couple. Dallas m'a menacée de les poster sur twitter " par inadvertance " mh, n'est-ce pas.

Voilà.

Alors, putain, je suis prise entre deux feux, j'ai le cul entre deux chaises, mes amies ou le peu de réputation que j'ai ?

Carter me regarde, cherchant à me décrypter : " Y'a plus que ça, dis moi, s'il te plaît..."

Je baisse à nouveau les yeux, il remonte mon menton : " Tu peux me le dire, je te promets que je peux t'aider, ou juste t'écouter, ça ne coûte rien Dani.."

Je serre les lèvres.

Je ne dirai rien.

Il a repris : " Danila, tu sais que je te jugerais pas, dis moi..."

J'ai dégagé mon bras et je suis partie. Il m'a suivie, sans chercher à me rattraper, je pense qu'il a compris que je ne dirai rien, tant mieux.

Et comme c'est une matinée de merde, j'ai bousculé Shawn en arrivant dans le hall. Je me suis rattrapée à son bras qui me retenait : " Pardon, pardon."

Carter derrière a sifflé : " Ew, Danila qui s'excuse, auprès de Shawn en plus, waouh c'est du jamais vu."

Gnagnagna.

Je me redresse et tous les trois nous avons rejoint le groupe dans le hall, Bart nous sourit : " Bonjour à tous ! Bon, alors, aujourd'hui est un jour libre, mes chers camarades--"

- T'es devenu communiste ?" Lance Taylor, coupant la parole à notre manager.

Mais keskeu, m'enfin, mais ?

Bart arque un sourcil : " Les enfants, donc je disais qu'aujourd'hui vous aviez quartier libre dans San Fran. Bon, la bise, salut, j'ai un taxi qui m'attend. Amusez vous bien surtout."

Ah bon, c'est tout à fait normal. Ok James Bond.

Je regarde les filles : " Bon, est-ce que ça veut dire ce que ça veut dire ?"

Nash me regarde : " Pitié, dis moi qu'on va aller jouer aux thugs ? "

Je ricane : " Qui vole me suive."

C'est donc alors accompagnée de Queeny, Nash, Johnson, JOX, Taylor et Carter que je suis allée au centre commercial.

Madison restait avec Mary, Riley, Matt, Cam et Allison, tandis que Gilinskouilles partait en visite de la ville avec Shawn et Hayes.

Enfin, en tous cas, c'est ce que j'ai cru comprendre. Moi j'étais avec le thug squad et franchement on s'en est pas mal tirés.

POV BEE (aka Lucie Collins)

11:04 am, heure locale de Toronto. Maison des Collins.

J'étais en train de dormir bien tranquillement, quand ma sonnerie skype m'a réveillée.

Sauvage.
Qui est l'enfant de chaise qui m'appelle à une heure aussi tôt ? Ça se dit pas, et je m'en carre le cul.

Donc j'ai répondu au troisième appel, madame Lucie Collins se fait attendre hein.
Non mais.

L'écran afficha mon image de déesse, étalée sur mon lit. J'ai grogné : " Kestuveuuuuuu ?"

Il ne put m'empêcher de rire : " Te parler."

- Quoi encore, shawnita ?" Grognai-je en reconnaissant mon putain de meilleur ami d'enfance.

Il a soupiré en se mordant la lèvre : " Je vais pas tenir.."

Il me casse les couilles ce gosse.

Je soupire alors à mon tour : " Et ensuite ?"

Il se passe la main dans les cheveux : " Je te jure.. Je repense sans cesse à cette nuit là. Putain, j'ai encore les images de l'accident, elles me hantent.."

J'allume ma lumière d'un coup et perds toute envie de me rendormir : " Parce que moi tu crois que j'ai oublié ? Tu crois que moi ça me trotte pas dans la tête chaque jour que Dieu fait ? À ton avis, qui est-ce qui est le plus traumatisé par cette expérience ? Pas toi hein, je crois pas non."

Il se mordit la lèvre : " Mais c'est ma faute Bee..."

Je secoue la tête : " Non. Non Shawn, putain. C'est pas toi qui conduisait."

J'ai levé les yeux au ciel, tentant de retenir mes douloureuses larmes qui menaçaient de rouler sur mes joues : " Crois moi, mes cicatrices sont bien la pour me rappeler chaque jour à quel point j'ai merdé. "

Il s'est pincé le nez : " Mais Lucie, comment t'aurais pu savoir qu'il serait aussi con ? "

J'ai pas pu empêcher ma voix de trembler : " Mais bordel de merde, si seulement j'avais su ! Si seulement je m'étais méfié de lui, pourquoi je lui ai fait confiance ? Dis moi pourquoi je l'ai laissé monter dans ma caisse ? Putain mais j'ai tellement été conne, j'ai grave merdé, j'aurais du le voir qu'il était dangereux !"

Je vois ses yeux briller, une douleur se ravive dans le creux de ma poitrine. Le souvenir de cette putain de nuit est le pire cauchemar de toute ma putain de vie, ça nous hante.

J'aurais jamais du laisser ce salopard entrer dans ma caisse.
J'aurais jamais du laisser cet enculé nous approcher.
J'aurais jamais du prendre la voiture dans mon état et mon humeur.
Il a tué ma meilleure amie, et nous a marqué à vie.

Non.

J'ai tué ma meilleure amie et nous ai marqué à vie.

C'était moi qui conduisait, d'accord, il a essayé de me toucher, ok, il m'a fait péter un câble, mais c'est moi qui ai voulu emmener Mary ailleurs pour ne pas quelle pète un câble avec Shawn.
C'est moi qui ai laissé l'autre profiteur et salopard monter avec nous. Alors que je n'ai même pas l'âge légal pour conduire.

Je suis la principale fautive de sa mort.

Je renifle fort pour m'empêcher de pleurer, Shawn ferme les yeux : " Ce n'est pas de ta faute Lucie. "

Bien sûr que si.
Bien sûr que si putain.

Je regarde mes cuisses couvertes de cicatrices, mon genou droit déformé, barré d'une longue estafilade, je repensais à mon ventre et mon bas du dos barrés, eux aussi, de cicatrices multiples et de formes différentes. Machinalement, ma main s'est posée sur l'angle de ma mâchoire, là où elle avait été fracturée.
Par la tête renversée de ma meilleure amie.

La pire vision de toute ma vie.

Sa nuque brisée à un angle improbable, ses yeux vitreux qui roulaient dans le vide, le sang qui s'échappait de ses oreilles, de ses narines, du coin de ses lèvres et des multiples plaies qui lui lacéraient le corps. Une en particulier, je ne sais pas comment, mais quelque chose lui avait sectionné l'artère fémorale.

Je m'étais réveillée après le choc face à cette vision, j'étais au fond d'un fossé, je baignais dans le sang poisseux, sans savoir à qui il appartenait.

Je n'avais pas remarqué de suite l'absence du prédateur sexuel qui nous avait causé ce malheur. Je savais simplement que j'étais bloquée dans ma voiture renversée au fond d'un fossé, que Mary avait une position pire que bizarre et qu'elle ne répondait pas à mes lamentations.

Seuls ses yeux inexpressifs restaient pour me tenir compagnie.

On nous avait retrouvé au matin, deux heures après, d'après les forces de Police.
Mary était morte le 3 Octobre 2013, et moi j'étais vide depuis ce jour là.

Je me mordis la lèvre inférieure et essuyais mes joues : " Zoé est chez vous avec son père. Ils emménagent officiellement dans Toronto cette semaine."

Il se força à sourire : " Ça faisait un moment que je les avais pas vus."

- C'était l'anniversaire de la mort de sa mère, la semaine dernière je crois." Fis-je.

- C'est probable.

POV DANILA.

7:13 pm heure locale, hôtel de San Francisco.

J'étais en train de sortir de la douche de ma chambre, quand je suis tombée sur Shawn, assis sur mon lit.

On est seuls tous les deux.

J'ai haussé les sourcils : " C'est pour quoi ?"

Il s'est levé, face à moi, me regardant droit dans les yeux : " Danila.."

J'ai cru avoir un frisson.

Je levais mes yeux dans les siens : " Shawn ?"

Il m'a attrapé maladroitement par la taille et a posé une main sur ma joue : " Putain, c'est tellement dur d'être obligé de me tenir aussi loin de toi."

Je l'ai regardé de travers, pensant à ses gestes que je trouvais déplacés. J'étais en couple, je ne devais pas me laisser, le laisser me tripoter comme ça. Il ne devrait pas poser ses mains sur moi comme ça. Je ne devrais pas me sentir aussi fébrile avec lui. Je me suis reculée, me séparant de son emprise.

Il murmura : "C'est de ça dont j'ai besoin. Ton putain de regard d'assassin et ton sourire en coin."

- Ben qu'est-ce que t'attends ? Réponds lui, embrasse le, frappe le, j'sais pas, fait quelque chose au lieu de rester plantée là, espèce de débile." Me sermonna ma conscience.

J'ai baissé les yeux.

Mon petit sourire était indélébile sur mon visage, j'étais à peu près sûre de sentir mon cœur battre un chouïa plus vite dans ma cage thoracique, et j'ai cru un instant entendre un reniflement.

Relevant les yeux vers lui, je me suis trouvée bien conne, puisqu'il me regardait avec une profonde intensité, déstabilisante d'ailleurs, et je me sentais mal à l'aise.

Comme... Je sais pas, il y avait comme une gêne. C'était à la fois doux et plutôt comme une sensation bizarre. J'avais chaud et en même temps un long frisson avait lentement parcouru ma colonne vertébrale, je ne savais pas quoi en penser.

Il s'en est fallu de peu pour qu'il fasse un pas de plus vers moi, mais il s'est ravisé, j'ai alors simplement mordu ma lèvre inférieure inconsciemment.

- Quand-même, cette tension sexuelle. Quel dommage de la gâcher." Soupira Sarah en passant ses doigts sur le torse de Shawn.

J'ai chaud, vous trouvez pas qu'il fait chaud dans cette pièce ? Moi j'ai chaud, ah seigneur si seulement j'avais mangé un truc, n'importe quoi.

Ma vision se rétrécit, se voilant de noir, mon crâne résonne, mon cœur s'emballe et je sens le souffle me manquer.

Pas encore..

Je ferme les yeux et commence à respirer calmement par le nez.

un.
deux.
trois.
quatre.

Je vais pas jusqu'à cinq que je sens déjà mes jambes flageoler.

J'en ai marre.

- Tu vas pas me tomber dans les pommes, hein ? " S'inquiète Shawn.

Non, non, pas cette fois.
Pas encore.

Je veux juste te sentir contre moi, de n'importe quelle manière.

Je dois quitter Pierce pour lui.
Je dois m'éloigner de lui pour Pierce.

Je suis bien avec Pierce, Shawn arrive trop tard.
Mais j'ai besoin de lui, maintenant.

Je sens mon calme revenir, ma vision se rétablir et je m'assois sur mon lit en attrapant mon téléphone : " J'ai juste... Deux secondes."

Il s'assoit à côté de moi et regarde indiscrètement au dessus de mon épaule au moment où je lis une énième série de tweets haineux.

@azertyuiop : "dîtes, vous croyez que Danipute est fidèle ? Genre, allez @DaniDelgado, raconte un peu comment ça se passe."

@azertyuiop : " rt @alwayshawn : en cb de temps vous croyez qu'ils se seront à nv chopés les deux slp @ShawnMendes @DaniDelgado ? "

@azertyuiop : "deux salopes pour le prix d'une, le @Magcon part vraiment en couilles... Au fait, #Danison ou #Madila ? "

Je vous passe le reste, pas très gratifiant.

Je quitte l'application furieusement et balance mon iPhone dont l'écran s'est brisé lorsqu'il heurta le sol.

Je suis une salope hein ?
Ouais.

Alors j'ai chassé Pierce de mon esprit et ai poussé Shawn contre le lit.

- Dani ? Qu'est-ce qu'il y avait sur ton téléphone ? Ça va pas ?" Se préoccupa t'il.

Mais qu'est-ce que je suis en train de faire ?

- Va au bout de ton idée. C'est mieux. De toutes façons, c'est ce que les gens veulent non ? " Argumente audacieusement Sarah.

Alors je l'écoute et je repousse une seconde fois Shawn contre le matelas, m'installant cette fois à cheval sur lui. Si c'était ce que les gens pensaient, alors j'allais encore coucher avec lui.

J'en ai marre de subir. Il est temps que j'agisse.

Je commençais à l'embrasser, il répondit à mon baiser, fiévreusement et hardiment, comme si nos lèvres enflammées étaient faites pour se retrouver enclises de cette façon. Comme si nos vies en dépendaient, comme si on ne formait plus qu'une seule âme tourmentée au lieu de deux torturées, j'avais comme l'impression d'être une manipulation chimique, un cocktail explosif pouvant péter à la gueule du chimiste à tout moment.

Et ça m'a fait mal. Ouais, j'ai eu mal pour Pierce, j'ai eu mal pour mon ego qui en prenait plein la gueule depuis des semaines, j'ai eu mal au cœur parce que je suis une putain de sale chienne avec un coup de cœur pour un connard de première.

Il me faisait souffrir.
Je ne sais pas de quelle manière, ni pourquoi, mais j'avais sacrément mal.
J'avais si mal, et j'ai toujours autant putain de mal aujourd'hui.

Mendes interrompit le baiser et demanda entre deux respirations : " Et Pierce ?"

Je le fusillais du regard, me redressant : " Laisse le où il est, il mérite amplement mieux que moi."

Il fronça les sourcils : " T'es plus avec lui ?"

Je me mis complètement assise sur son bassin : " Quoi, tu veux qu'on arrête peut-être ? Si tu veux, je me casse et on en reparle plus."

Il secoua la tête : " Non, non, si, si, mais j'me disais que c'était un peu comment dire... Pas immoral mais--"

Depuis quand t'as la notion de ce qui est moral toi, même ?

Je l'ai coupé : " La vérité, Shawn Mendes, si tu fermes pas ta grande gueule tout de suite, même pas tu me retouches de ta vie."

Parce que ce soir, c'est la dernière occasion que t'as de coucher avec moi.

Il me regarda, surpris, puis se mordit la lèvre, silencieux comme le néant. Alors je l'ai regardé de travers une autre fois et je me suis remise à l'embrasser, comme le feu s'alimente en oxygène pour croître et forcir.
À ce moment là, j'en avais besoin, c'était ma force.

Il balada ses mains sur mes cuisses avant de presser, serrer, mes fesses dans ses paumes. Il avait compris que ça me rendait dingue. Je savais qu'il aimait beaucoup les baisers sur le ventre, et putain j'étais folle. Je me mis alors à retirer mon short et mon t-shirt de pyjama. Torse nue, assise sur son bassin, j'avais vraiment envie d'aller au bout.

Il retira tant bien que mal son t-shirt, se redressant sans séparer nos lèvres. Il me fit me cambrer lorsqu'il posa ses mains dans le creux de mon dos et je retirais sa tête lorsqu'il commença à faire courir ses lèvres vers ma gorge : " Pas de traces."

Il acquiesça et continua alors à m'embrasser en passant ses mains de partout, me faisant frissonner de toutes parts, je sentais que son survêtement tendu était devenu trop étroit pour son intimité, et en effet, quand on s'est levés pour qu'il retire tout son bordel, j'ai bien pu voir l'étendue de son envie.

J'ai souri d'un air malin en relevant les yeux vers lui et je me suis débarrassée de mon tanga, histoire qu'il profite lui aussi de la vue. 

Seigneur, tue moi tout de suite, je n'en peux plus.

Il me regarda de haut en bas en se mordant la lèvre, je fis un bruit entre le grognement et le soupir exaspéré : " Enculé, Shawn, dépêche toi, s'il te plaît, n'importe où, n'importe comment, mais fait le."

Il a eu un petit rire et m'a attrapée pour me balancer sur le lit. J'ai grincé : " Ah, ben voilà quelque chose de bien."

- Tu m'as supplié de te démonter ou j'ai rêvé ? " Sourit-il, pervers.

Je l'ai retourné dos au lit, seul Dieu sait comment, et je lui ai murmuré avant de nous emboîter : " J'ai vraiment envie de toi espèce de portugais des cavernes."

Il soupira : " J'adore quand tu me parles français."

- Je peux le faire tout le long, si ça te plaît. " Fis je sur un ton de chaudasse, que je suis apparemment.

Il se mordit la lèvre alors que je faisais des va-et-vient autour de son entrejambe. Il haletait : " Je crois que... Je crois que je t'aime bien, finalement. "

Mon cœur s'est serré, mais qu'est-ce que je suis en train de faire ?

- Je crois que t'es bien plus qu'un ami." Soupirais-je.

On est pas amis.

Continuant comme ça, peu avant le point culminant de l'acte, il m'a saisie pour me retourner sous lui, histoire de finir le boulot.

Étant donné que le reste de la troupe ne rentrait que dans environs une demie heure, j'ai pu crier à mon aise.

Quand ça a été fini, j'étais vidée et heureuse, mais une pointe a traversé, déchiré, ma poitrine lorsque je me suis dit que je ne me ferais plus jamais ce plaisir là.

Ouais, on s'est rhabillés et on s'est fait la bise, il est retourné dans sa chambre et j'ai roulé un putain de joint pour me remettre les idées en place.

Dix minutes plus tard, Queeny a débarqué dans la chambre avec Mary, je venais d'allumer le bédo et j'étais à la fenêtre. Je fis remarquer : " Où est Riley ?"

Mary grogna : " Avec sa nouvelle super copine, Allison."

J'acquiesçais : " Et Mads ?"

- Avec Bart et Hayes, ils devaient parler." Fait simplement Queeny avant de reprendre : " Dis moi, c'est du cannabis ou je me trompe ?"

J'ai fixé mon oinj avant de la regarder : " Ça se pourrait."

Elle écarquilla les yeux : " Mais jamais tu te fais fouiller ?"

- Toi oui ?" M'étonnais je.

Elle haussa les épaules : " Ben non, moi je suis la nièce de Bartie, mais bon."

- Gnahum." Fit Mary.

- Gnahum." Fis je à mon tour.

- Bonsoooir." A fait Queeny.

- Bonsoir." A-t-on répondu en même temps.

Est-ce que je vous précise que c'est parti en couilles à partir de ce moment là, ou c'est pas la peine ? On a passé dix minutes à se dire " bonsoir. Bonsoir. 'Soooir. Bonsoâre.", puis Taylor est entré, sans pression, nous a regardé, et est reparti.

Ça t'apprendra à entrer sans taper.

- Bonsoir." Fait Queeny en souriant.

Mary mpfre et moi aussi, donc Queeny aussi et je me débarrasse du mégot du joint, fini depuis un moment. La drogue m'aidant à prendre mon courage à deux mains, je me décidais : " Les filles, il faut que je vous parle de votre copain, Cameron."

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BONSOIR BONJOUR BON ANNIVERSAIRE  JTM FDP C'EST MON CADEAU VOILA T'ES HEUREUSE ? MOI PZS LOL

Bref, jvous aime, j'ai  dépassé les 670k de vues et 42k de votes c'est géant. Bref, vous êtes mes petites princesses je vous aime fort, la grosse bise mes bébés.

Ciao baes.
Lulu.xx

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