Ses poings se crispèrent, me faisant comprendre que j'avais dit une bétise.

[T/p]: Oublie c'était indiscret de ma part.
Urie: Mes parents sont morts.

Je baissais la tête et jouais nerveusement avec ma serviette en tissus. Un "je suis désolée" n'était sûrement pas la chose à dire. Heureusement le serveur arriva avec l'entrée me dispensant de dire quoique ce soit.

Urie: Et toi?
[T/p]: Et bien.. j'ai un petit cousin mais de 4ans quant a sa mère, ma cousine, est souvent l'hôpital, atteinte d'une maladie incurable.
Urie: T'es la seule famille qui lui reste ?
[T/p]: Au décès de sa mère ouais ..
Urie: Tu comptes l'adopter?
[T/p]: Ton plat est bon?

Je gardais la tête baissée vers mon assiette, la main crispée sur ma fourchette. On finit nos entrées sans un mot de plus.

[T/p]: Je voudrais mais...il.. il n'est pas comme moi..

Il leva la tête, surpris.

[T/p]: J'adore ce môme mais je veux pas le mettre en danger. Mais je veux pas non plus qu il passe de foyer en famille d'accueil odieuse.

Je retins de juste le "comme moi" qui me brûlait les lèvres.

Urie: Tu le vois souvent ?
[T/p]: Environ deux fois par semaines, je suis chargée de l'emmener a son club.
Urie: Ok.
[T/p]: Pourquoi t es devenu une Quinx?
Urie: Le pouvoir.

Je me calais contre le dossier de ma chaise, réprimant le commentaire que je m'apprêtais à faire.

Urie: Parle.
[T/p]: Tu risque de ne pas apprécier mais tanpis. Tu devrais t'ouvrir un peu plus a tes collègues plutôt que de rester renfermé sur toi.
Urie:... Occupe toi de toi.
[T/p]: Un jour arrivera où tu regretteras ton attitude.
Urie: Arrête de parler comme si tu savais tout.
[T/p]: J'ai vécu une situation similaire. Mais c est pas important.

Je lui souris gentillement sans arriver a décrypter la lueur qui brillait dans ses yeux.
Je passais le reste du repas a le questionner sur ses goûts et il finit par participer de son plein gré a la conversation, me surprenant au passage. On rentra chez moi, côte a cote. Je glissais ma main dans la sienne m'attendant a me faire rembarrer. Pourtant il ne dit rien et serra même doucement ma main. Je tournais la tête vers lui et laisser échapper un petit rire en apercevant un léger voile rouge sur ses joues
Vexé, il tenta de retirer sa main mais il finit par s'avouer vaincu comprenant que je ne comptais pas le laisser faire.

Arrivés devant ma porte, je lachais sa main pour ouvrir la porte.

[T/p]: Tu prends un café ?
Urie: Ouais.

J'entrais avant de quitter avec un bonheur non dissimulé mes talons. Plus légère, je me dirigeais vers la cuisine pour préparer du café. Il s' assit autour de la table.

[T/p]: Tu as trouvé la réponse que tu cherchais ?
Urie: Un début je suppose.
[T/p]: Comment tu as su que c était moi?

Il comprit sans peine que je faisais allusion a sa première visite ici.

Urie: Je suis souvent passé devant la café où tu travailles ses derniers mois.
[T/p]: Je vois pas vraiment le rapport..
Urie: Je sais pas comment l expliquer mais j'avais envie de passer par la pour te voir.
[T/p]: Oh.. et tu n as jamais trouvé le courage de venir me parler??

Je ris doucement. Il se leva et me plaqua contre le plan de travail.

Urie : Ne te moques pas de moi.
[T/p]: Te vexes pas! Je trouve ça mignon.
Urie: Ça l'est pas.

Je secouais la tête avant de l'embrasser doucement. J'aimais sentir ses lèvres chaudes contre les miennes et mon rythme cardiaque s'accélérer.
Il recula comme a contre cœur me laissant servir le café. Je servis deux tasses avant de m'asseoir a côté de lui. J'attendis qu'il commence a boire pour poser la question qui me taraudait depuis quelques jours.

[T/p]: On est quoi ?

Il avala de travers avant de se mettre a tousser. Pour ma part je gardais mon air impassible avec difficulté.

Urie: Comment ça "on est quoi"?
[T/p]: Bah ouais? On peut pas se qualifier d'amis. Donc on est censé être quoi?

Je bus mon café a petites gorgées le laissant réfléchir.

Urie: Tu attends que je te demande de sortir avec moi ou je rêve?
[T/p]: Ça se pourrait bien.
Urie: Il faut des sentiments pour ça.
[T/p]: Tu vas me dire qu'avoir découvert que j'étais une goule borgne a changé totalement tes sentiments ? Sachant que tu es en une toi aussi?
Urie: Et toi?
[T/p]: Je te trouve amusant et intéressant. Et j'aimerais mieux te connaître, tant que je le peux. Après s'il se passait quelque chose, on le garderait pour nous, cela va de soi.
Urie: ...
[T/p]: Je connais ta véritable nature. Et avec moi tu pourrais enlever ce masque que tu portes en perma-
Urie: Alors.. on a qu'a faire ça pour le moment.

Je fus incapable de réagir pendant quelques instants, ne pensant pas qu'il allait céder si vite.

Urie: Mais ne t attend pas ce que je devienne un de ces crétins sans cerveau.
[T/p]: Oula non merci!

Je lui souris avant de repousser ma tasse. Je ne pus retenir un bâillement. Il sourit légèrement avant de se lever.

Urie: Je vais rentrer.

Il posa un baiser sur mon front avant de partir. Je finis par me lever en rougissant, après que mes neurones se soient reconnectés. Laissant tout en plan, je partis me coucher en remémorant la soirée. Un sourire ornait mon visage lorsque je finis happé par le sommeil.

-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_&

Bonsoiiiir!
J'espère que le chapitre vous auras plus.
Je le poste assez tard parce que l'auteur en carton que je suis, a passé la journée a le relire et n as pas pensé qu on était mardi et qu il fallait le sortir. Bref tout ça pour dire Désolée x)

A mardi prochain :3