XV - Défaite de famille

Les premières neiges tombaient sur le pays tout entier. Il faisait froid, la nuit tombait très tôt, le tout était assez déprimant. Heureusement, c'était les vacances pour les Maraudeurs.

À l'exception de Peter, ils s'étaient tous retrouvés chez les Potter suite à l'accident de Sirius. James avait même convié Lily chez lui, un peu pour la présenter à ses parents mais aussi pour Sirius. Ils devaient réfléchir tous ensemble à ce qu'ils devaient faire. De ce fait, Remus et Lily s'était ramenés chez James accompagnés de leurs parents. Alors, dans un élan de convivialité et de sympathie, les Potter proposèrent à tout ce beau monde de rester pour les fêtes de Noël.

Leurs enfants étaient amis depuis des années maintenant, après tout, ils étaient comme une petite famille. James parlait toujours de son « club » à Euphemia et Fleamont, son père. Remus aussi racontait quelques brides de ses aventures avec les garçons, omettant bien-sûr les détails qui risquaient de l'envoyer tout droit en punition pour la semaine.

Sirius n'avait pas vraiment de famille avec qui partager son adoration pour ces garçons, ni même leurs drôles d'histoires. S'il pouvait, lui aussi les raconterait.

Aux yeux d'Euphemia Potter, Sirius était comme un fils adoptif. Il passait les vacances chez eux, à chaque fois. Elle lui envoyait des cadeaux pour son anniversaire et quelques vivres par mois. Surtout, elle portait ce beau jeune homme dans son cœur. Vif d'esprit, amusant, malin, le petit Black était tout à fait charmant pour Euphemia et Fleamont. Ils s'adoraient. Depuis ses onze ans, Sirius avait vraiment grandit. Il était devenu un jeune homme confiant, beau, charmant, ils étaient sûrs qu'il irait loin dans la vie. Ces garçons les rendaient fiers.

Lyall et Espérance, les parents de Remus, étaient attablés avec la famille de Lily et celle de James. Tous discutaient vivement, vêtus de leur 31 pour l'occasion. Ce soir, ils fêtaient vraiment Noël. Pourtant, ni les trois Maraudeurs ni Lily n'avaient le cœur à cela. Eux aussi installés à table, tous regardaient dans le vide, réfléchissant à la situation, l'air tourmentés.

James les avait convoqués en urgence pour une réunion privée dans sa chambre.

Lily, vêtue d'une jolie robe en coton et de collants noirs, s'était assise sur le lit de James, blafarde d'inquiétudes. Remus et Sirius s'étaient assis sur le bureau en bois de James qui ne s'en servait jamais pour faire ses devoirs. James, l'air grave, les lunettes sur le bout de son nez, s'était planté au milieu de la pièce, les bras croisés.

« L'heure est grave, annonça t-il solennelement.

-J'aurai dû venir avec toi, grogna Remus.

-Tu vas mieux, Pads ? S'inquiéta Lily ce à quoi il hocha positivement la tête.

-Vous savez ce que sa mère lui a dit ?

-Non, Prongs, tu nous a écrit : « VENEZ VITE À LA MAISON, IL EST ARRIVÉ QUELQUE CHOSE À SIRIUS TANDIS QU'IL RENDAIT VISITE À SA FAMILLE ».

-Ce n'est pas tout à fait ça, pouffa Sirius, je ne leur rendais pas vraiment visite.

-Raconte ! » S'écrièrent les deux invités en chœur.

Sirius se redressa, resserrant l'élastique de sa queue-de-cheval. En ce soir de Noël, il avait enfilé son incontournable chemise blanche, les premiers boutons ouverts qui donnaient vue sur son torse tatoué, les manches remontés qui, dans la même optique, dévoilait l'encre noire sur ses bras. Son pantalon à pinces le serrait tout de même un peu, Sirius tirait tout le temps sur l'élastique pour mieux respirer dedans.

Il se racla la gorge et expliqua :

« Walburga m'a expliqué que Mimi Geignarde a été assassinée par un mec parce qu'elle était née-moldue, que ce même mec aspirait à être le nouveau seigneur de notre monde et qu'il avait des genres de sbires, dont ma famille, qui lui obéissaient et comptaient s'en prendre à tous les nés-moldus pour purifier notre société. Un truc du genre... »

Remus s'étrangla, Lily retenait ses larmes. James se précipita vers elle, la prenant dans ses bras.

« Ne t'en fais pas, je ne laisserais rien de mal t'arriver, lui murmura James à l'oreille.

-On doit faire quelque chose, articula Lupin avec difficulté.

-Oui, mais quoi ? Demandèrent James et Sirius, en chœur.

-Il faut le dire à Dumbledore ! S'écrièrent Lily et Remus ensemble.

-C'est bien une réponse de préfets, ça. »

Les quatre amis, durant le repas, se trouvèrent étonnamment bien silencieux et calme. Euphemia lançait des coups d'œil inquiets à ses deux garçons qui d'habitude chahutaient tout le temps, riaient fort, mettaient un beau bazar bien rapidement. Tous avaient l'air songeurs.

« Et donc Lily est fille unique ? » Demanda Flemont aux parents de Lily, Rose et Edmond Evans.

Edmond, un homme brun à lunettes, les yeux verts comme sa fille, grimaça, visiblement embarrassé par la question. Rose, une très belle femme grande et rousse, le teint laiteux, des tâches de rousseurs sur le nez et elle aussi les yeux verts, répondit :

« Non, elle a une grande sœur. Elle n'est pas venue ce soir, elle est chez de la famille.

- Elle est dans quelle maison ? Demanda Lyall, plus par politesse de faire la conversation que par curiosité.

- Elle n'est pas une sorcière. »

James avait les yeux ronds comme deux parfaites billes et dévisageait Lily qui haussa les épaules, à son tour embarrassée comme Edmond un peu plus tôt.

« Tu m'as jamais parlé de ta sœur, accusa James.

- Il n'y a rien à en dire...

- Elles ne s'entendent pas très bien, expliqua Rose avec un sourire de tristesse sur les lèvres.

- Super votre chapon, madame Potter, fit Lily pour dévier la conversation.

- Oh, je t'en prie ma belle, tu peux m'appeler Euphemia.

- D'accord madame Pot-... Euphemia. »

Les Potter étaient ravis de rencontrer la petite-amie de James. Lily était charmante, intelligente, délicate et très jolie. Euphemia savait que son fils était lui aussi très beau, elle en avait conscience, mais elle savait aussi que son fils pouvait être indélicat et brut. Jamais elle n'aurait espéré mieux pour James.

La sœur de Lily portait le prénom de Pétunia, Pétunia Evans. Cette dernière était son ainée et jalousait terriblement sa sœur. Lily était la préférée de toute la famille ! La plus belle, la plus studieuse et la plus intéressante : c'était une sorcière. Et pas elle. Pétunia la jalousait terriblement et était à la fois terrifiée par la gamine : elle savait faire apparaitre des choses, faire de la magie. Le lien entre elles s'était brisé il y a des années de cela, bien avant que Lily ne rentre à l'école de Poudlard. Lily, son cœur doux et tendre, tenait tout de même à présenter James à sa sœur. Certainement pas tout de suite, mais elle s'y tiendrait. Après tout, elles étaient de la même famille, du même sang.

« Et toi Sirius, s'étonna Fleamont, tu n'as pas de petite-copine ? »

Surprit et gêné, Sirius releva la tête, manquant de s'étouffer avec un bout de pomme de terre qu'il recracha sous l'effet de la surprise en toussotant. Sa main se posa sur la cuisse de Remus, assit à côté de lui, et il y enfonça ses doigts comme pour signifier sa détresse et demander de l'aide. Remus se retenait d'exploser de rire, fixant son assiette pour être sur de n'affronter aucun regard, encore moins celui de Sirius.

« Ehm, non, non.

- Un beau garçon comme toi ! Lança Espérance, médusée. Tu es comme Remus ! Il faut draguer un peu les garçons, vous avez l'âge !

- Sirius est un dragueur ! » Balança Lily.

Ce fut trop. Remus explosa de rire jusqu'aux larmes. Sirius se retenait, n'ayant nullement envie de répondre aux questions de ses amis comme celles des adultes.

« Qu'est-ce qui te fait rire, chéri ? Fit Espérance.

- Rien, rien. »

Remus posa la main sur sa bouche pour s'empêcher de rire. James et Lily se lancèrent un regard amusé et bientôt, les quatre Gryffindor explosèrent en un fou rire collectif. Bien que ni Lily ni James ne soient vraiment au courant de ce qu'il s'était passé concrètement entre Lupin et Black, ils n'en avaient pas moins des soupçons depuis des mois -voire des années.

Lyall regarda avec intérêt et analyse son fils, puis Sirius, puis son fils, puis Sirius. Il entre-ouvrit les lèvres avant de les fermer et de choisir l'option de se taire.

« Je ramène le dessert ! » S'empressa Fleamont, gourmand de sucreries et plus impatient qu'un enfant d'ouvrir ses cadeaux.

*

Même chez les sorciers, Noël se fêtait dans la tradition. À minuit, les cadeaux reposaient sous le grand sapin vert décoré par James, Sirius et Euphemia. James et Lily se précipitèrent sous le sapin, se battant même pour être le premier, trop excités d'offrir un cadeau à l'autre.

Lily tenait entre ses mains un épais paquet jaune au ruban rouge, couleurs qu'elle avait choisit exprès. James tenait un petit sac verni blanc et rose qui semblait provenir d'une bijouterie.

« Ouvre-le ! S'empressa Lily en lui tendant.

- Non, toi la première !

- TOI !

- TOI !

- TOI ! »

Sirius se planta entre eux, l'air faussement blasé. Il tendit le doigt vers eux, se voulant menaçant.

« Si vous continuez à être aussi gênant, c'est MOI qui ouvre vos cadeaux.

- Faites-le en même temps, suggéra Rose Evans.

- Bonne idée. »

Ils s'échangèrent les cadeau avant d'arracher avec hâte l'emballage. Les yeux de James brillaient d'excitation.

« Oh, c'est un nouvel équipement de Quidditch !? »

Les joues de Lily virèrent au cramoisie. Elle attrapa une mèche de ses cheveux roux pour se cacher derrière.

« Tu aimes bien ?

- J'adore ! »

James lui sauta au cou pour embrasser ses lèvres recouvertes de rouge à lèvres. Enfin, Lily ouvrit la petite boîte bleue faite de soie qui dormait dans le sac. Dedans s'y trouvait un collier en argent et deux pendentifs : l'un d'un cerf, l'autre d'une biche. Emue, Lily releva la tête vers son petit-copain. Par le passé, jamais elle n'aurait cru James capable d'autant de romantisme.

« C'est magnifique...

- Tu aimes bien ? Demanda James, exactement comme Lily quelques minutes plus tôt.

- J'adore... je vais pleurer. »

James prit la belle rouquine dans ses bras, embrassant le haut de son crâne, fermant les yeux pour se délecter de son odeur. Il lui enfila le collier, soulevant la masse de cheveux tout de même assez importante de la Gryffindor.

Timidement, Remus tendit un paquet de taille moyenne et à l'emballage parfaitement classique et neutre à Sirius. Il détournait le regard, visiblement embarrassé. Heureusement que l'heure des embrassades et de l'euphorie à cause des cadeaux était venue et que personne ne louchait vers eux.

« C'est quoi ? Fit Sirius en prenant l'objet entre ses mains, l'air surprit.

- Un cadeau, souffla Remus avec cynisme.

- Sans blague... »

Sirius, avec le même élan d'embarras, tendit un paquet à Remus. Un paquet d'une taille similaire, un peu moins épais.

Dans le paquet de Sirius se trouvait un livre et pas n'importe lequel : les contes de Beedle le Barde. Dans celui de Remus se trouvait plusieurs variétés de chocolats en tablette, avec un petit mot glissé sur une feuille à carreaux : « ce n'est pas pour que tu tues le loup en toi mais que tu le nourrisses, on t'aime comme tu es ». Remus passa ses mains sur son visage, comme l'air souffrant, massant ses tempes.

« Je sais, c'est nul, s'empressa Sirius, mais j'ai pas beaucoup d'argent.

- Moi non plus. Non, le corrigea Remus, c'est pas nul. Ça me fait plaisir. Tellement que j'ai envie de t'embrasser. »

Un sourire immense étira les lèvres de Sirius, qui s'appuya contre le mur, se donnant l'air le plus séducteur possible.

« Ah ouais ?

- Ouais.

- On a cas monter dans la chambre de James quelques minutes, proposa Sirius.

- Ce serait bizarre. Ton cadeau te plaît ? »

Sirius se redressa, le cœur battant. Il repensait au jour où Remus lui avait fait découvrir ces contes et lui en avant même lu un. Déjà ce jour-là, se retrouver aussi proche de Remus l'enivrait. Il hocha la tête, des étoiles dans les prunelles. Oui, le cadeau lui plaisait. Remus encore plus.

Euphemia et Flemont avait recouvert leurs deux garçons de cadeaux. Sirius s'installa sur le canapé, le cœur lourd. Comme à chaque Noël, une pointe de nostalgie lui détruisait le cœur. Il n'était pas avec sa famille ce soir, mais se sentait tout de même aimé. À ses yeux, les liens du sang n'étaient plus si importants. Sa famille, il l'avait trouvé à onze ans, sur le quai de la voie 9 3/4 en s'installant dans le même compartiment que Remus et James. Il l'avait trouvé dans cette maison chaleureuse, dans les bras accueillant et bienveillants d'Euphemia et Fleamont.

*

Plus doués que jamais en persuasion, les Maraudeurs et Lily avaient convaincus leurs parents de les laisser dormir ensemble en ce soir magique de Noël. En tant que sorciers, pour eux, tous les soirs étaient magiques. Toutes les journées. Mais rien n'était plus agréable pour eux que de passer du temps ensembles.

Sans trop exagérer ! Quand James fut certain que ses deux parents dormaient fermement, il embarqua Moony et Padfoot dans la chambre d'amis. Ils n'avaient pas opposé de résistance. Après tout, cela faisait sept ans qu'ils dormaient ensembles.

Ce soir, James avait envie de passer un moment privilégié avec Lily. Quand ils se retrouvèrent enfin seuls, après qu'il ai chahuté près d'une bonne demie-heure avec ses deux meilleurs amis pour les convaincre et les envoyer de force dans la chambre d'à côté, il pu enfin savourer ce moment à deux.

Lily, déjà enroulée sous la couette, lui souriait tendrement. James se glissa à son côté, incapable de résister au charme de cette magnifique Gryffindor. Ils s'embrassèrent d'abord timidement, puis avec amour, puis avec de plus en plus de passion. Le garçon glissa sa main sur la hanche de Lily de manière très suggestive. Elle se releva, les joues rouge, comme toujours. James se mordit la lèvre inférieure. Il adorait.

« James, je ne pense pas que je suis prête, susurra t-elle la voix tremblante.

- Ok, fit-il en se redressant à son tour. On est pas pressés, on a la vie devant nous. »

Le stress qui la rongeait s'évacua tout d'un coup à la suite de cette phrase et de l'air toujours autant enivré de Potter. Elle noua ses doigts au sien, le sourire de retour.

« Je ne te pensais pas autant gentleman, Potter.

- Oh non ! Geint James. Ne m'appelles plus par mon nom de famille. Puis je suis pas gentleman, c'est normal, c'est tout. Je veux que tu sois bien avec moi. »

Nous étions loin de l'adolescent désinvolte qui faisait des croches pieds à ceux qu'il n'appréciait pas -quand bien même ses raisons étaient valables. James Potter n'était pas uniquement l'image collective du garçon populaire, sportif, qui jouait aux imbéciles. James Potter était brave, aux attentions pures même si parfois maladroites, et sincère. Il semblait être fait d'amour, d'amour en tout genre : fraternel, amical, amoureux. Il en rayonnait.

Touchée et émue, Lily se jeta dans ses bras, recouvrant ses joues de baisers. Elle avait envie de le remercier de cette réponse mais n'en fit rien. James avait raison : c'était normal. Elle l'avait pendant si longtemps sous-estimé, pensant que sa belle gueule était tout ce qu'il avait pour lui. Il la serra plus fort contre lui, humectant son odeur chaleureuse cannelle, le cœur battant. Parfois, James avait envie de se pincer pour être sûr qu'il tenait bien entre ses bras la fille qu'il avait toujours aimé.

« Encore joyeux Noël James Potter, souffla Lily en se détachant de lui, les yeux brillants.

- Tu as été mon plus merveilleux cadeau. »

*

« On écrira une lettre à Dumbledore demain à la première heure, fit Remus en s'installant sur le lit de la chambre d'amis.

- Tu penses que... »

Sirius laissa sa phrase en suspend, interdit. Une boule d'angoisse se forma dans son œsophage, il sentait ses muscles trembler d'inquiétude cinglante. Il détourna son regard de Remus pour ne pas qu'il capte l'intensité de son appréhension qui frôlait l'affolement. Le brun se concentra plus qu'il ne le fallait pour détacher les boutons de sa chemise avant de la laisser tomber par terre pour ne pas la ramasser. À son tour, il se glissa dans le lit.

« Je pense que quoi ? Reprit Remus qui, évidemment, avait senti l'alerte et l'émoi dans sa voix et ses agirs.

- Qu'il y aura des morts ? Une guerre ? Je sais pas, souffla Sirius, ça me semble tellement...impossible. »

Remus grimaça, comprenant parfaitement ce que l'autre jeune homme voulait dire. Impossible qu'ils vivent une guerre pour de vrai. C'était tellement terrifiant et horrible. Des gens mourraient dans d'atroces conditions, donnaient leurs vies pour ce qu'ils pensaient être juste ou non. Les guerres semblaient n'exister que dans les livres d'histoires, qu'à travers les récits des professeurs. Pas dans la réalité.

« Dumbledore saura quoi faire, chuchota Lupin les yeux dans les vagues semblant se convaincre surtout lui-même.

- T'as raison... »

Ils restèrent tous les deux un instant ainsi, le dos contre le mur, le corps dans le lit, en position assise, les yeux dans le vide, perdus dans leurs pensées. L'heure était-elle aussi grave que ce que Walburga faisait croire ?

Au bout d'un moment, le regard de Sirius capta les contes de Beedle le Barde. Un léger sourire étira ses lèvres. Il se leva pour l'attraper avant de se glisser à nouveau dans le lit grinçant.

« On le lit ? Proposa Padfoot. Au moins, ça nous changera les idées. »

Remus prit le bouquin tout neuf entre ses mains, tout sourire, attendrit, l'ouvrant à un chapitre qu'ils n'avaient pas encore explorés. À peine à la moitié de celui-ci qu'ils s'étaient déjà endormis, à moitié assit, avachis l'un sur l'autre. Tant d'émotions et de craintes pétrifiantes les avaient beaucoup secoués et vidés d'énergie, ce soir. 

Je ne suis vraiment pas fan ni fière de ce chapitre :(

Profitez des derniers instants de bonheur de nos petits sorciers. Préparez les mouchoirs.

BISES !!

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