VIII-La secte

La nuit était tombée et ce depuis dix sept heures. L'hiver était rude et brutal. Il ne neigeait pas encore, mais le vent était glacial et donnait l'impression de trancher la peau.

James, emmitouflé dans son épais manteau d'hiver, alluma une cigarette et tendit le briquet à son meilleur ami. Une sale habitude qu'ils avaient prit, un peu plus jeunes, durant leurs vacances d'été chez les Potter.

« J'ai reçu une missive de ma génitrice, expliqua Sirius en regardant le ciel noir.

- Et donc ? »

Le ténébreux brun grimaça, un peu anxieux.

« C'est bizarre. »

Il marqua une pause, cracha la fumée. Une groupe d'étudiants passa dans le couloir extérieur. Il attendit de les voir disparaitre, s'engloutir dans la pénombre du château, avant de pouvoir reprendre.

« Elle me conseille de me pencher sur la magie noire, grinça t-il, et de rejoindre une sorte d'organisation composé essentiellement... des membres de ma superbe famille.

- C'est quoi ce délire ? S'étonna James. Une secte ?

- Totalement. Une secte des adorateurs de magie noire. Servilus serait ravi d'y participer. »

Perturbé, James s'appuya contre le mur de vieilles pierres, éclairé par d'immenses torches à la flamme mouvante. Leurs ombres dansaient sur le sol en dalles du couloir extérieur. Comme à son habitude, une habitude bien plus forte que lui, Potter réajusta ses lunettes, dubitatif.

« Quel intérêt ? S'inquiéta James à voix haute. Et pourquoi faire tout un groupe de sorciers formés à la magie noire ?

- Elle dit que quelque chose se prépare. »

James dévisagea Sirius, de plus en plus inquiété. Sirius roula des yeux, écrasant son mégot contre le mur avant de le jeter.

« C'est des conneries, Prongs, assura Sirius, ils sont tous complètement tarés dans cette famille. Ils ont même réussit à foutre mon frère dans ces histoires. »

La vie de famille des Black était très compliquée. Tellement que Sirius avait décidé de ne plus jamais remettre les pieds dans sa demeure. Enragée, Walburga Black avait déshérité son plus grand fils, effaçant sa présence de la maison toute entière. Jamais elle n'avait porté cette erreur dans son cœur, après tout. Jamais il ne s'était plié aux règles, à la bienséance, aux traditions ancestrales de la famille. Ce sale gosse en avait toujours fait qu'à sa tête et avait tenté, tant bien que mal, de rendre son petit frère, Regulus, comme lui. En vain. Le petit dernier était bien plus futé.

À chaque fois qu'il évoquait sa famille, un sentiment de haine et de tristesse l'accablait.

« T'as répondu à la lettre ? Interrogea celui à lunettes.

- Oui. J'ai écris : « va te faire foutre ». »

Les deux amis éclatèrent de rire, tapant leurs deux paumes de main l'une contre l'autre. Heureusement qu'il avait James et les Potter dans sa vie. La maman de James, Euphemia Potter, l'avait accueillit comme un fils, comme un petit roi, le chérissant, le nourrissant, l'écoutant. Jamais elle n'avait trouvé que sa présence était de trop, qu'il devrait rentrer chez lui, un de ces jours. Elle comprenait que le pauvre petit garçon n'ai pas envie de retourner dans ce monde de carence affectives et de violences psychologiques. Elle préférait le garder sous son aile que de le renvoyer dans son nid au risque qu'il s'y brise pour de bon.

Sur le chemin du retour, afin de retourner dans la grande salle et se remplir la panse, les deux Maraudeurs croisèrent Lily et Marlene. Sirius se raidit, James fut enchanté.

« Vous dînez avec nous ? Invita le joueur de Quidditch en tendant son bras à la rousse.

- C'est que tu deviendrais galant ! Siffla Lily, impressionnée en acceptant son bras. D'accord, alors, pourquoi pas. »

Sans consulter les deux autres, James et Lily déambulèrent jusqu'à la grande salle, bras dessus, bras dessous, riant à gorge déployée aux pics de l'un à l'autre.

Marlene se gratta la tête, incertaine de la scène qui venait de se jouer sous leurs yeux.

« Laisse tomber, pouffa Sirius, je leur donne même pas deux semaines avant qu'ils ne finissent ensemble ! »

La blonde haussa timidement les épaules et suivit à petits pas Sirius.

« Et nous, tu nous donnes combien de temps ? »

Sirius senti son sang se figer et sa figure devenir pâle. Il se stoppa devant la porte grande ouverte sur le réfectoire chaleureux et animé de Poudlard. Les mots s'emmêlaient, il ignorait quoi répondre.

« T'as changé depuis l'autre soir, Sirius, accusa Marlene. D'un coup, comme ça, sans explications ! Qu'est-ce que je dois en déduire, moi ?

- Je... je suis un peu perdu, en ce moment, c'est tout. »

Elle le toisa froidement, croisant ses bras sur sa poitrine, signe premier de mécontentement chez Marlene McKinnon.

« Bah détend toi ! S'agaça t-elle. On va pas se marier non plus, Black. »

Il tiqua. Il détestait son maudit nom de famille, encore plus quand on le réduisait à cela.

« Tu devrais être celle qui se détend, accusa Sirius à son tour agacé. Que tu m'en veuilles à moi, pour je ne sais quelle obscure raison, ok, je m'en moque. Mais tu n'as pas à t'en prendre à mes amis.

- De quoi tu parles ? S'offusqua Marlene.

- La prochaine fois que tu lèves la main sur Remus ou que tu te ranges du côté de Servilus, menaça le garçon, ça ne se passera pas comme ça, crois moi. »

Il avait l'air menaçant, hors de lui, véritablement froid et en colère ; d'une manière dont elle ne l'avait jamais connue. La blonde sentit son cœur s'affoler. Elle faisait n'importe quoi et se mettait en position de le perdre. Des larmes naquirent au bord de ses yeux ronds.

« Et tu trouves ça juste, toi, de faire espérer quelqu'un, de le faire languir à mourir pour quoi au final ? Pour rien du tout ! Tu m'as fait croire qu'un jour nous serions ensemble, Sirius ! T'es bien ce que tout le monde dit que tu es, pesta Marlene, sans attaches, ton cœur est vide et tu es vil.

- Va te faire foutre, McKinnon. »

Dans un mouvement de rage absolue, elle cogna l'épaule de Sirius, dans le but premier de se défouler et de lui faire mal. Elle ne pu retenir plus longtemps ses sanglots et remonta en courant dans les dortoirs de Gryffindor. Un soupire d'agacement mêlé à de la culpabilité s'échappa d'entre ses lèvres.

Quand il regagna la table où seuls eux deux manquaient, Lily l'interrogea tout de suite :

« Où est Marlene ?

- J'en sais rien moi, d'où est ta copine, s'exaspéra Sirius, va la chercher !

- Padfoot ! Le réprimanda James en tapant son poing sur la table.

- Elle m'a cassé les couilles, c'est tout.

- Je rêve ! S'écria Alice en posant son bol de soupe chaude avec brutalité. Tu es celui qui fait tout de travers !

- Je t'ai rien demandé, Alice !

- Et alors ? Je me permet quand même ! Tu la fais tourner en bourrique, tu lui fais de la peine ! C'est tout à fait légitime qu'elle te...

- Va donner tes conseils à quelqu'un qui en a quelque chose à faire !

- Sirius ! Gronda Remus.

- Tu devrais mettre un peu d'ordre dans ta tête et dans ton cœur, siffla Lily, Alice a raison.

- Tu vas pas t'y mettre, Lily ! Je me CASSE ! »

Il ne manqua pas de tout renverser sur la table et de partir d'une manière encore plus dramatique que Marlene quelques minutes plus tôt.

Peter souffla :

« Une véritable drama-queen. »

Toute la tablée, sauf Peter, était un peu estomaquée par la colère demeurée de Sirius. James n'avait pas du tout apprécié son ton condescendant envers Lily, Alice s'énervait car il s'en prenait à Marlene et prétendait ne pas être coupable de la situation et Lily se sentait mal d'avoir mit son grain de sel alors que cette histoire ne la concernait pas du tout. Elle savait très bien que Sirius nageait en plein moment de doutes et de flottement, notamment par rapport à Remus. Son intervention avait été déplacée et inutile, selon elle.

Après l'ouragan Sirius : le silence sur l'île des Gryffindor.

« Je m'en veux un peu, avoua la rousse.

- Tu ne devrais pas, pesta Alice.

- L'un de vous pourrait aller le voir ? Suggéra Lily en ignorant la remarque de son amie.

- Je vais voir Marls, se proposa Dorcas dont les lèvres venaient enfin de se découdre.

- Moony ? »

Remus posa son regard sur Lily, qui l'avait interpellé, puis sur James. Les deux semblaient vouloir emmener Lupin en éclaireur.

« Il n'est pas très bien en ce moment, expliqua James, sa mère s'amuse à lui écrire des lettres de menaces remplie de trucs inquiétants.

- Quoi comme trucs ? S'intéressa Peter.

- Elle parle de secte et de magie noire, qu'elle voudrait qu'il participe pour qu'ils soient à nouveau une vraie famille.

- Putain, souffla Remus. D'accord, j'y vais, j'y vais.

- Regarde sur la carte ! Conseilla Lily avec un clin d'œil complice.

- Une vraie Maraudeur, celle-là !

- Quelle carte ? » Demanda Alice.

La rousse était la seule des filles, pour le moment, à connaître l'existence de la carte des Maraudeurs, crée tout spécialement pour les sorties nocturnes de pleine lune. Remus avait mit, un peu malgré lui, Lily dans la confidence. Il préférait lui dire avant que cet ignoble Severus ne le fasse à sa place et qu'Evans prenne peur et ne lui adresse jamais plus la parole. Du coup, certains soirs, elle veillait à ce que personne ne traine dans les parages grâce à la carte des Maraudeurs.

La tour d'astronomie était l'endroit où se trouvait Sirius. Aucuns cours n'étaient sensés y être dispensés ce soir, Remus le savait car il était préfet en chef.

« Méfait accompli. »

Le parchemin devint vierge et sans intérêt.

Sans trop savoir pourquoi, Remus se sentait plutôt mal à l'aise. Un nœud dans sa gorge le gênait, il avait envie de pleurer. Certainement la fatigue et les influences du ciel tout entier sur sa maudite tête. Ou encore bien autre chose qu'il n'avait pas envie de s'avouer.

Remus avait farfouillé toute la tour à la recherche de son ami. Rien. Il devait certainement se trouver tout en haut, sur le toit ouvert, donnant la vue sur les étoiles lumineuses. Un peu à bout de souffle, il se senti soulagé quand il arriva sur le toit.

Sirius était bien là, allongé sur le sol, les yeux rivés sur le ciel étoilé. Le loup garou l'imita, s'installant de la même manière. Pour Sirius, les étoiles le soulageait, regarder le ciel le calmait. Remus, quant à lui, ressentait un peu d'effroi : comme des astres, à des années lumières de lui, pouvait le rendre aussi monstrueux ?

Le vent était levé. Remus tremblotait, serrait les dents. Sirius ne semblait pas encore disposer à parler puis, quand à lui, le nœud dans sa gorge se serrait un peu plus fort. Une drôle de sensation l'avait envahie, depuis la dispute de Sirius avec le groupe tout entier. Lupin tourna la tête vers son ami qui regardait toujours fixement le ciel. Les traits de son visage étaient moins durs, il semblait légèrement plus détendu qu'au repas. Sirius glissa sa main dans celle de Remus, qui resserra ses doigts autour des siens.

« Cette journée est interminable, souffla le brun, et dire qu'on va encore devoir nettoyer la cuisine. »

Remus souffla : il avait oublié. C'était sensé être le dernier soir de labeur avant la libération.

« Heureusement que tu es là, Moons, dans ce genre de moment tu es la seule personne que j'ai pas envie d'étrangler. »

L'intéressé pouffa, un peu flatté.

« Je t'avoue que des fois, j'ai envie de t'étrangler... » rit Remus.

Offusqué, Sirius se releva, le toisant de haut. Le lycanthrope, allongé sur le sol, semblait tellement doux, ainsi. Juste un jeune homme, un beau jeune homme, studieux et intelligent, brave et courageux, aventurier et sécurisant. On était loin de deviner toute la douleur de son histoire, toute la souffrance que représentait chacune des cicatrices.

« Mais pourquoi !?

- Quand tu m'abandonnes pour Marlene, par exemple, fit-il sous un faux air amusé, ou quand elle pique ma place en cours et qu'elle me dégage sans scrupule, quand tu t'engueules avec tout le monde à cause d'elle, etcétéra. »

Le brun avait lâché la main de celui qui était encore allongé, évitant son regard pour faire mine de scruté les étoiles, un peu embarrassé de sortir tout cela de son cœur.

« Qu'est-ce que tu veux dire par là, Moony ? Demanda Sirius, la voix rauque.

- Rien, laisse tomber.

- Non. »

Enfin, Remus eu le courage d'affronter le regard ténébreux et sombre de Sirius. Il se releva légèrement, comme pour bien lui faire face. Après tout, il était Gryffindor ! Courageux et brave. Ce n'était pas Sirius Black, soit l'animagus d'un chien, qui allait lui faire rentrer la queue entre les jambes.

« J'ai l'impression que ce sera toujours elle avant moi. »

Une montagne d'interrogations s'entassa dans les prunelles de Sirius, plutôt confus.

« Ça n'a vraiment rien à voir, bafouilla Black, et je t'ai dis que c'était un énorme quiproquo, pour l'autre soir. J'aurai dû être là.

- Je trouve que cela a à avoir.

- Comment ça ? »

Le nœud dans la gorge de Remus se resserra un peu plus fort. En plus d'être un loup garou, il avait l'âme et la force d'esprit d'un lion. Remus essayait de s'encourager mentalement. Brave. Courageux. Gryffindor. Fais honneur à ta maison. Admire, Godric !

« Je... ok... je le vis comme une attaque personnelle quand tu te conduis avec elle comme avec moi. »

Sirius fit les gros yeux, visiblement l'état encore au dessus de surprit. Le cœur de Remus s'emballa de panique. Le nœud se resserra plus fort, manquant de s'étouffer, il toussa un peu. Rien à faire. Les mots avaient du mal à sortir.

« Je me dis qu'en fait, je n'ai aucun privilège, puisque tu te conduis comme ça avec d'autres aussi, cafouilla Remus, je suis comme tout le monde à tes yeux. Tu comprends ce que je veux dire ? Je ne compte pas plus alors que toi, pour moi, tu comptes beaucoup. Beaucoup. Et tu n'es pas au même niveau que les autres. »

Silence. Bouche en forme de rond, yeux écarquillés. Remus regretta un instant d'avoir avoué le poids qui lui pesait sur le cœur, encore plus lourd depuis cette fameuse scène de ménage. Désespéré, il se re-laissa tomber sur le sol en soufflant fort, comme pour se vider de la panique que lui infligeait cette situation.

« T'es jaloux, en fait ? Plaisanta Sirius.

- Tu déconnes ? » S'étrangla Remus.

Ils se dévisagèrent un bref instant. L'atmosphère avait changé. Bien plus tendue et électrique qu'avant. En s'en rendant compte, les deux amis explosèrent de rire, un rire qui voulait venir combler cet espace vacant qui les aspirait.

« Tu n'as pas à t'en faire, Moony, affirma Sirius en se penchant vers l'autre garçon. Pour moi, ça n'a rien à avoir. C'est totalement différent. »

Peut-être s'était-il rapproché dangereusement. Un peu trop. Tellement que Remus ne voyait plus qu'une étoile : Sirius. Il eu un mouvement de recul, prit de panique, envahit par une vague de tensions.Leurs deux visages étaient à seulement quelques millimètres, tout près, tout proches. Gryffindor oblige, Remus planta son regard dans celui de Sirius, prêt, reprenant le contrôle de sa respiration.

« Tu es sûr que c'est si différent ? »

Le charme se rompit, Sirius se recula d'un coup.

« Bien-sûr, Moony. Vous êtes comme une famille pour moi, tu passeras toujours avant la moindre conquête, ne t'en fais pas. Je sais que j'ai été maladroit la dernière fois, mais ça ne veux pas dire que l'amour que je te porte diminue ou disparait à cause de McKinnon. »

Pour la énième fois à cause de ce maudit chien, Remus sentit son cœur se briser douloureusement sous sa poitrine. Il semblait plus faible, plus lent, fatigué de tout cela.

Sirius n'avait décidément donc rien comprit. Il semblait dire l'inverse de ce qu'il pensait exactement, sans s'en rendre compte. Jamais Remus n'avait émit le fait que Sirius pouvait moins l'aimer à cause de Marlene. Sans le savoir, il venait de mettre au monde une nouvelle insécurité.

« Hm, fit Remus en se raclant la gorge, tu devrais descendre t'excuser auprès des autres, manger, puis après on va en cuisine. Je vais dans le dortoir, j'ai oublié quelque chose. »

Sans attendre la moindre réponse de la part de Sirius, le loup garou se congédia lui-même et, une fois hors de la vue de Sirius, accéléra le pas, courant presque, jusqu'au dortoir. Bientôt, il ne pourrait plus retenir ses larmes.

Un pied à peine posé dans la salle commune qu'une cascade glissa sur ses joues. Il y avait quelques élèves. Pour ne pas se faire remarquer, Remus se glissa à une allure impressionnante à l'étage de la tour des Gryffindor, jusque dans son coin du dortoir. Il s'effondra sur son lit, peiné. Triste, aussi, en colère, frustré. À ce moment précis, il avait envie d'étriper Sirius bien que cela n'était en rien sa faute. Il n'avait pas qu'à s'amouracher de son meilleur ami, ce meilleur ami connu pour être un coureur de jupon, un homme à femmes, un don Juan, éternel séducteur, son prénom sur toutes les lèvres.

Remus enfonça sa tête dans son coussin, étouffant un cri de rage. Il se détestait. Ce n'était ni à Marlene ni à Sirius qu'il en voulait mais à lui, bien à lui-même et seulement qu'à lui-même. Pendant un moment, il avait vraiment cru que ce qu'il ressentait envers Sirius, cette délectante confusion, était évidemment réciproque. C'était Sirius qui créait ses états. Lui qui lui tenait la main, touchait son corps, ses cheveux, l'embrassait un peu partout. Une boule de haine explosa dans son estomac et il pleura de plus belle. Cela n'avait aucun sens pour Sirius. C'était juste comme ça depuis très longtemps, depuis qu'ils étaient petits. Juste une façon d'être, une habitude. Rien de plus. Il devait s'y faire.

*

Faire ravaler la fierté d'un Gryffindor était une affaire compliquée, surtout quand ce Gryffindor était Sirius Black. Pourtant, sous les bons conseils de Remus, il s'était excusé auprès de tout le monde et avait promis de régler ce différent avec Marlene quand elle accepterait que cela se fasse.

Remus n'était pas redescendu du dortoir tandis que la moitié du réfectoire s'était déjà vidé. L'heure du repas touchait bientôt à sa fin.

« Moony ne redescend pas ? » Demanda Lily qui, décidément, aimait bien savoir où se trouvait tout le monde.

Sirius était trop calme, cela lui avait mit la puce à l'oreille. La rousse était persuadée que quelque chose s'était passé entre les deux. Quelque chose de pas forcément très positif. Elle imaginait déjà Remus engueuler Sirius d'avoir manqué de respect au groupe et à Marlene, l'accusé se défendre et qu'une dispute éclate. Ils ne se disputaient pas souvent, voire jamais. Quelques chamailleries, certes, mais jamais une chose sérieuse. Et lorsque cela se produisait, Sirius devenait calme, silencieux, perdu sans ses pensées, mourant de culpabilité.

« Visiblement non, répondit James en jetant un coup d'œil à l'entrée.

- Il s'est passé quelque chose ?

- Non, répondit simplement Sirius.

- Ok, je vais aller le voir alors. Je dois lui parler d'un truc de préfet en chef top secret.

- Très bien madame la chef, ricana James en lui faisant signe de la main, tu peux m'attendre allongée dans mon lit, si le cœur t'en dis.

- Non mais ça va pas ! » Le reprit Peter en lui donnant un coup sur la main.

La rousse explosa de rire, rendit le signe de main et quitta la grande salle pour rejoindre Remus.


Olà ! Alors, vous pensez que c'est qui/c'est quoi, cette fameuse secte ? Et la dispute de Sirius avec un peu tout le groupe, et surtout avec Marlene ? ET SURTOUT : la presque déclaration de Remus ????? :'((((( Et ausi, je voulais vos avis sur la relation Lily/Remus ? I love them perso.

N'hésitez pas à laisser une étoile si le coeur vous en dit.

BISOUS

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