Chapitre 49
Dans cet avant-dernier chapitre, j'ai fais plusieurs parties pour expliquer la suite de l'histoire. Je ne considère pas trop ça un chapitre mais voilà.
Bonne lecture.
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Mon regard croisa le sien et, pendant un moment, nous restâmes comme ça, à nous regarder, les larmes aux yeux.
Il fit un pas en avant et je me mis à courir dans sa direction avant de me jeter sur lui. Il me serra dans ses bras, sa tête nichée dans mon cou. Il renifla et je m'écartai pour l'embrasser.
Les larmes coulaient à flot sur mes joues et les siennes. Je crois que jamais je n'ai été aussi heureuse de retrouver quelqu'un.
Moi: "Je t'aime."
Martinus: "Je t'aime aussi, mon ange. Ne me refais plus jamais une peur pareille."
Moi: "Je suis désolée... Je sais que je n'ai pas été la meilleure des petites amies et je m'en excuse. Je pensais faire le bon choix. Car d'un côté, vous seriez hors de cette histoire mais... D'un autre, je n'avais pas envie de te laisser."
J'éclata en sanglots dans ses bras.
Martinus: "Chut... Tu n'as pas à t'excuser et tu es la meilleure des petites amies. Ma préférée."
Je pouffa.
Moi: "En même temps, tu en as eu qu'une."
Il rigola et je fis de même, malgré les larmes.
Martinus: "Plus jamais, tu ne t'éloigneras de moi, compris ?"
Je secoua la tête de droite à gauche.
Moi: "Jamais. Nous deux c'est pour toujours."
Martinus: "Jusqu'à la mort, mon ange."
Sur ces paroles, je l'embrassai à nouveau.
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Le pire dans tout ça, c'était les regards que me portait les autres élèves.
L'histoire avec ma mère avait fait le tour. Passant dans les journaux, à la télé... C'était juste horrible de revoir tout ça.
Mais avec mon groupe d'amis, je pouvais traverser n'importe quelle épreuve.
Et je pense que vivre ça, nous a tous rapproché. Car Marcus et Tinus ont fait la paix avec Jack qui lui sort avec Lisa, Léna est repartie, Joey ne lâche plus Loren du regard, Carla et Lukas sont en couple, Mike à trouver sa fille idéal, de même pour Clary et Ariana qui préparaient une sortie à quatre avec leur amoureux, Marcus et Ariel sont encore plus proches qu'avant et Raphaël essaye quelque chose avec une certaine rousse. Quant à Tinus et moi, ont est 24h ensemble. Nous nous suivons toujours du regard... Les disputes n'existent pas entre nous, il n'y a que de l'amour.
Raphaël: "Prête ?"
Ariel: "Surtout, tu n'écoute aucune remarque ou critique, ok ?"
Moi: "C'est parti."
Comme dans les films américains, ce fut tous ensemble que nous pénétrâmes dans le bâtiment.
Les couloirs étaient bombés de monde et un boucan pas possible résonnait entre les murs.
Lorsqu'ils tournèrent la tête vers l'entrée, tous me regardèrent. Je pris la main de Martinus et, prenant mon courage a deux mains, je commença à marcher. Suivie par ma famille.
Alex débarqua face à moi, sourire en coin.
Alex: "Alors princesse ? Pas trop déçue pour ta maman chérie ?"
Je rigola puis m'avança d'un pas vers lui.
Moi: "T'as de l'humour, c'est bien ça."
Alex: "T'as franchement changée entre temps, chérie."
Moi: "Qu'est-ce que tu veux, Alex ?"
J'insista bien sur son prénom. Il fit un autre pas vers moi et du coin de l'œil, je vis Martinus avancer. Je lui fis un léger signe de la main pour qu'il reste à sa place.
Alex: "Ce que je n'ai pas eu."
Je rigola à nouveau, détournant le regard. Puis lorsque je reporta celui-ci sur lui, mon poing heurta violemment son visage de connard.
Il tomba sur le dos, une main sur son nez qui saignait énormément. Je baissa à son hauteur, un sourire en coin.
Moi: "Eh bien, vas te le trouver ailleurs, chéri."
J'insista bien sur le surnom. Un dernier regard amusé vers lui et je me relèva.
Tous les élèves regardaient la scène. Je rejeta mes cheveux en arrière, comme les filles populaires puis passa par dessus le corps d'Alex, continuant mon chemin dans le couloir.
J'entendis Martinus rire mais je ne m'arrêta pas. Un sourire de fierté déformait mon visage.
Je me dirigea vers moi casier, sous les regards surpris de mes camarades. Le groupe me rejoignit et je n'eus à peine le temps de fermer mon casier que Tinus me tira à lui pour m'embrasser.
Martinus: "Je suis fier de toi, mon ange."
Moi: "Je sais, je sais. Je suis là meilleure."
Raphaël: "Joli coup, la petite."
Je lui tira la langue puis referma mon casier.
Moi: "T'es juste jaloux de ma force."
Il pouffa, sous les regards amusés de mes amis.
Ariel: "Et si on allait en cours ?"
Marcus: "Bonne idée."
J'ai supporté toutes ces remarques, questions et critiques de mes camarades pendant toute la journée avec de rentrer chez moi.
J'avais cassé le nez à, environ, quatres mecs. Un d'entres eux, je lui avais assené un bon coup entre les jambes. Et deux filles avaient eu de la chance que la prof soit arrivée à temps, sinon je leur aurais bien montré qui je suis.
J'étais contente de pouvoir rentrer à la maison. J'allais revoir mon père, après une journée entière loin de lui.
J'ouvris la porte de la maison. Je n'avais pas remis les pieds ici depuis un moment.
En entrant, je découvris mon père assis sur le canapé, plusieurs papiers en main. Comme tous les jours, d'ailleurs. Depuis que ma mère s'est faite arrêtée, il a dû reprendre les rênes de l'entreprise.
Après cet incident avec elle, mon père n'a plus voulu me quitter et a tenu sa promesse. J'ai vu son visage, toujours aussi parfait, malgré la cicatrice. Mais je n'en ai pas tenu compte. Peu m'importe qui soit blessé quelque part ou pas. Pour moi, le plus important est de l'avoir enfin à mes côtés.
Moi: Salut, papa !!"
Papa: "Bonjour, ma puce. Comment était cette journée ?"
Je soupira puis me débarrassa de mes chaussures et de ma veste. Je m'attacha les cheveux dans une queue de cheval puis rejoingnis mon paternel.
Moi: "J'ai eu à subir tout plein de questions, remarques, critiques..."
Papa: "Ça va passer, tu verras."
Moi: "Et j'ai défoncé la gueule à quatres mecs."
Mon père relèva son regard de ses papiers.
Papa: "Claudia..."
Je roula des yeux.
Moi: "Je sais, c'est bon. Ils m'ont énervé, c'est tout."
Papa: "Ignorer est le meilleur moyen."
Moi: "Je ne suis pas toi. Ce qui veut dire que je ne sais pas si bien contrôler mon envie de meutre."
Il soupira et je rigola.
Un point de différence chez nous. Mon père n'aimait pas spécialement la violence, comme moi mais quand il fallait l'utiliser, il n'y allait pas de main morte. Quant à moi, je ne contrôle pas aussi bien cette envie de cogner quelqu'un.
Moi: "Tu fais quoi, sinon ?"
Je m'approcha de lui pour voir sur quoi il travaillait.
Papa: "Je travaille sur un nouveau projet pour l'entreprise."
Moi: "Cool."
Il afficha une petite moue et tourna la tête vers moi.
Papa: "Tu sais que mercredi, je pars en voyage d'affaires ? Tu vas rester chez Mario, c'est lui qui sera responsable de toi. Avec Martinus, bien évidemment."
Je rigolai.
Moi: "Je sais..."
Mon père me prit dans ses bras et embrassa le sommet de ma tête.
Papa: "Plus rien ne nous arriveras, je te le promets."
Moi: "De toute façon, on sera toujours ensemble. Quoiqu'il arrive."
Papa: "Quoiqu'il arrive."
Je me détachai puis nous nous regardâmes un moment avant de dire ne même temps :
Papa/Moi: "Film ?"
Et nous éclatâmes de rire en même temps.
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Mme. Waston: "Et comment te sens-tu ?"
C'était le retour de cette fameuse question.
Moi: "Avant, j'aurais répondu « oui » mais ça aurait été un mensonge. Maintenant, je peux enfin dire que je vais bien, sans mentir. Alors pour une fois, je vais bien. Pour une fois que je me sens bien, que je suis heureuse, joyeuse, de bonne humeur..."
Je réfléchis à mes mots.
Moi: "Je crois que... Dans la vie, il faut vaincre ses pires démons pour pouvoir vivre. Et j'ai vaincu mon pire démon : ma mère. J'aurais voulu que ça se passe autrement mais elle n'a pas vraiment laissé le choix. La justice a fait sa part et... J'ai fait la mienne."
Mme. Waston: "Et quelle était cette part ?"
Moi: "Vaincre mon démon mais principalement, vivre."
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Moi: "T'es moche !!"
Lukas: "Chut ! Je suis beau."
Il passa une main dans ses cheveux, se mordant la lèvre.
Mike: "Non !"
Mike lui frappa l'arrière de la tête et on éclata tous de rire en même temps.
Depuis plus d'une heure, nous étions assis par terre en plein milieu d'un toit, notre " endroit secret ". Nous discutions, rions, gueulions comme des dégénérés... Nous étions nous-mêmes, des jeunes adolescents.
J'étais bien. En vie, c'était déjà le principal. Mais surtout, j'étais heureuse. Maintenant, je pourrais vivre la vie que j'ai toujours voulu, celle de mes rêves.
Moi: "Les gars, j'ai quelque chose à vous annoncer."
Clary: "T'es enceinte ?"
Je m'étouffai avec ma salive.
Moi: "Quoi ? Non ! Mon Dieu !"
Comment pouvait-elle penser ça de moi ?
Mon Dieu !
Marcus: "Raconte !!"
Un sourire débile prit place sur mon visage.
Moi: "J'ai été contactée par une agence de mannequinat !!"
Ils écarquillèrent les yeux surpris puis se jetèrent sur moi.
Joey/Raphaël/Marcus/Ariel/Clary/Ariana/Clara/Martinus/Lukas/Mike/Loren/Ariel/Jack: "FÉLICITATIONS, SALLE MOCHE !!"
Et ce fut avec des rires que nous terminions notre soirée.
Martinus: "Tu sais que t'es belle ?"
Je pouffa puis termina ma canette de Coca.
Moi: "Je crois pas que l'agence m'aurait prit si j'étais moche. Après, on sait jamais..."
Il rigola, continuant à m'observer.
Moi: "Non, je rigole. Mais merci."
Martinus: "Je t'aime plus que tout, mon cœur. Je veux que tu sois avec moi, pour toujours."
Moi: "Je t'aime aussi et... On le sera jusqu'à l'éternité, babe."
Il sourit puis plongea sur mes lèvres.
Un baiser sous les étoiles... Que demander de mieux ?
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Le jour du jugement avait passé et elle était condamnée à quatre ans de prison pour tout ce qu'elle avait commis. Et comme si tuer mon père ne lui avait pas suffi, il a fallu qu'elle tue une autre personne.
Mon père avait réussi à assister à ça avant de devoir partir pour un voyage d'affaires en Belgique.
Moi: "Je t'aime !"
Papa: "Moi aussi ! Je t'appelle, ce soir !"
Un dernier signe et il quitta le parking du Tribunal. La voiture eut quelques difficultés à sortir, étant donné le nombre de journalistes qui étaient là.
Je soupira puis enfonça mes mains dans les poches de ma veste.
??: "Ça va aller ?"
Je sursauta puis me retourna.
Moi: "Ouais... Je suis contente mais j'aurais pas voulu que ça se passe comme ça."
Mario: "Je sais. Je te comprends. Et si pour te remonter le moral, je t'amènais au MacDo."
Moi: "Oh mon Dieu !!"
Je courus jusqu'à la voiture, sous les rires de Mario et des quelques personnes présentes dans la cour.
Mario: "C'est parti !!"
Moi: "Je t'aime, le petit policier."
Mario: "Je ne suis pas petit !"
Je lui tirai la langue puis attacha ma ceinture.
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Quoi de mieux qu'une nuit sous les étoiles, avec la personne que vous aimez le plus ?
Une des choses que j'ai toujours voulu avoir. Comme quoi, la souffrance apporte toujours des bonnes choses.
Martinus: "Tu penses que j'ai bien fait de faire la paix avec mon cousin ?"
Moi: "Franchement, oui. Je ne supportais plus les regards que vous vous lançiez à longueur de journée."
Il posa sa tête sur mes genoux et ferma les yeux lorsque je lui caressa les cheveux.
Martinus: "J'étais follement attiré par Léna. Je ne l'aimais pas autant que toi mais j'étais comme attiré par elle. Je ne sais même pas si je peux qualifier ça de l'amour. Je ne sentais pas mon cœur battre aussi vite que quand je suis avec toi."
Je souris.
Martinus: "Elle était importante pour moi. Ma meilleure amie. Mais lorsqu'elle était partie, j'ai sentis comme un vide en moi. Et avec le temps, j'ai compris que je ne ressentais rien pour elle. Que de l'amitié, rien de plus."
Il ouvrit les yeux pour voir ma réaction.
Martinus: "Ne crois jamais que j'aime une autre fille que toi. À part ma sœur mais... Ah ! Et notre future fille."
Je pouffa.
Moi: "C'est fou à quel point, tu as tout prévu !"
Martinus: "J'ai rien prévu, c'est assez prévisible, si tu veux mon avis."
Moi: "Prévisible ?"
Il approcha son visage de moi et je reculai jusqu'à ce que ma tête touche le sol.
Martinus: "Ouais."
Puis il plongea sur mes lèvres.
• ♡ •
Je sais que je n'ai pas beaucoup écrit sur cette partie mais c'était juste pour essayer de vous faire comprendre ce qu'il s'est passé après cet incident.
Le chapitre 50 est le dernier, malheureusement. Mais ne vous en faites pas, il y aura un Tome 2.
Bisous ♥️
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