Chapitre 42

Martinus: "Ouvre les yeux, je t'en supplie. Je t'aime mon ange."

Et c'est à ce moment que j'ouvris enfin mes yeux. Ma vision était quelque peu floue mais je réussi tout même à distinguer un plafond blanc. La lumière était aveuglante.

Martinus: "Claudia..."

Cette voix...

Moi: "Martinus..."

Martinus: "Oui, je suis là, mon amour."

Sa voix était différente de d'habitude. Je ne saurais l'expliquer mais... Elle était brisée.

Je tourna légèrement la tête. Il était là, il me tenais la main. Mais surtout, il pleurait.

Moi: "Martinus..."

Ma voix était terriblement rauque.

Martinus: "Je suis là."

Il approcha son visage du mien. Lorsque ses lèvres s'approprièrent des miennes, je reçus une décharge électrique. J'avais des frissons partout sur le corps.

J'avais dû faire un effort surhumain pour ne serait-ce que placé ma main sur sa joue.

??: "Monsieur, ne vous prierai d'attendre dans la salle d'attente, le temps de faire une analyse."

Moi: "Non."

Martinus: "Je suis dans le couloir."

Moi: "Martinus..."

Ma voix n'était qu'un chuchotement.

Infirmière: "Comment te sens-tu ?"

J'haussai les épaules.

Infirmière: "Tu as mal aux poignets ?"

Moi: "Un peu..."

Infirmière: "Sur une échelle de zéro à dix, de combien est la douleur ?"

Moi: "Six."

Infirmière: "Tu veux des antidouleurs ?"

Moi: "Non, merci."

Infirmière: "Tu es sûre de supporter la douleur ?"

Moi: "C'est pas la première fois."

Infirmière: "C'est ce que j'ai cru comprendre, en regardant tes bras."

La porte s'ouvrit sur Mme. Watson.

Mme. Waston: "Comment vas-tu ?"

Moi: "Parfaitement bien."

Mme. Waston: "Bien... J'aimerais parlé seule à seule avec Claudia."

Infirmière: "Oui, bien sûr."

L'infirmière quitta la chambre.

Mme. Waston: "Tu sais sûrement ce que je vais te dire."

Moi: "La même chose que les autres fois."

Mme. Waston: "Ça fait la cinquième fois, Claudia."

Moi: "Je sais..."

Mme. Waston: "Qu'est-ce qui c'est passé cette fois-ci ?"

Je baissa les yeux et essaya de me relever mais la douleur à mes poignets était frappante.

Mme. Waston: "Laisse-moi t'aider."

Une fois confortablement assise, ma psychologue reprit la parole.

Mme. Waston: "Écoute, je ne fais pas ça pour t'énerver ou te faire chier. Je suis ta psychologue et je suis là pour t'aider. Je sais que tu n'as pas une vie facile, que tu as beaucoup souffert... Depuis un certain temps, tu n'es plus venue me voir et je suis partie du principe que tout allait bien. Mais lorsque l'on m'a annoncé que ma patiente était de nouveau ici, j'étais sous le choc. Tu sais, ça fait plus de dix ans que je t'ai comme patiente et... Je te considère un peu comme ma fille."

Je resta bouche bée.

Mme. Waston: "J'ai fait de mon mieux pour t'aider à avancer. Je suis fière de ce que tu es devenue. J'ai réussi à accomplir une de mes nombreuses tâche."

Moi: "Vous... Vous êtes... Fière de moi ?"

Mme. Waston: "Je ne te le dis pas souvent mais oui, je le suis."

Moi: "Merci..."

Mme. Waston: "Si tu continues avec ça, nous n'aurons plus d'autre choix que de t'interner. Tu serais surveiller 24h sur 24, sept jours sur sept... Et ce n'est pas ce que tu veux."

Moi: "Non."

Mme. Waston: "Alors arrête."

Moi: "Je le ferais."

Mme. Waston: "Tu as dis ça la dernière fois."

Moi: "Je vous le promets."

Mme. Waston: "Ça tu l'avais pas dit."

Nous rigolâmes avant de reprendre notre sérieux.

Mme. Waston: "Je vais te laisser te reposer, un moment. Je repasserai plus tard, d'accord ?"

J'hocha la tête.

Mme. Waston: "Ah ! Avant que j'oublie, quelqu'un m'a donné ceci pour toi."

Elle me tendis une enveloppe.

Moi: "Merci."

Mme. Waston: "Je dirai à Martinus de passer dans dix minutes. Le temps que tu réfléchisses."

Moi: "Merci. Pour tout."

Mme. Waston: "Tu n'as pas à me remercier."

Lorsqu'elle sortit, j'ouvris l'enveloppe puis déplia la feuille.

« Ma chérie,

Comme tu le sais, tu as une sœur mais ce n'est pas la seule chose que tu dois savoir. Dans cette lettre, tu trouveras toute la vérité. J'en ai plus qu'assez de tout te cacher. Je sais que ce n'est pas le moment mais voilà la vérité.

Ta mère avait eu une relation avec ton oncle, comme tu le sais. Mais elle avait fait bien pire. La maison de tes grands-parents n'a pas brûlé par hasard, c'était ta mère qui a mit le feu. Tu as été sauvé à temps mais pas ta grand-mère, malheureusement. J'ai essayé de me venger d'elle pour ce qu'elle t'avait fait et pour avoir tuer ma mère mais elle était inaccessible. Elle avait des gardes du corps partout. Je ne pouvais pas me montrer. Sinon elle s'en prendrait à toi et je ne voulais pas. Alors j'ai veillé sur toi à distance. Je t'ai observé pendant longtemps. À l'école, à la maison... N'importe où. J'étais là avec toi, depuis le début. J'ai toujours été là. Ce n'était pas Sarah qui avait dit à Alex de te violer. C'était ta mère - si on peut l'appeler ainsi - qui avait ordonné à Sarah de trouver quelqu'un pour te faire du mal. Je savais ce qui allait se produire. Comme tu le sais, la femme de ménage ne devait venir que le jour après et ce jour, elle était là. C'était moi qui l'avait appelé en lui disant que l'on avait besoin qu'elle vienne. Elle était arrivée à temps. Le jour où tu es allée au tribunal, tu avais sûrement remarqué qu'Alex avait un œil au beurre noir, c'était moi. Je ne supportais pas le fait qu'il ait posé ses mains sur toi et qu'il ait tenté quelque chose. Ta mère avait payé le juge pour qu'il ne fasse pas payer Sarah et les autres. Elle voulait te faire souffrir. Elle le voulait plus que tout. Lorsqu'elle avait appris que tout ce que j'avais te revenais de droit, elle avait pété un câble. Elle voulait ce testament. Mais elle n'y a jamais mit la main dessus. Toi seule à le droit de le voir. Tu es la propriétaire de la maison, de mon agence où travaille ta mère...Tu es là propriétaire de tous ce qui est à moi. Ta mère n'a rien. Son entreprise n'est même pas à elle ! C'est une des raisons pour laquelle elle s'est mariée avec moi. Elle voulait de l'argent. Elle et sa mère étaient ruinées, après que leur père soit parti. Elle a profité de moi. Le jour de l'accident, je ne suis pas mort. J'étais vivant. Je suis sortis de la voiture et j'ai demandé à ses personnes de te sauver. Je ne suis jamais entré dans cette ambulance, comme ta mère l'a dit. J'étais parti comme un voleur et je m'en excuse. Je m'en veux d'être partis. Mais je ne pouvais pas rester. Elle voulait me tuer. Elle devait penser que j'étais mort. Sinon les choses auraient empiré. J'ai un énorme cicatrice sur le visage. C'est pour ça que je ne me suis jamais montré. J'ai peur de ta réaction. Je sais que c'est stupide. Quand j'ai su qu'elle t'avait fait sortir de l'hôpital à l'aide de Jackson, j'ai pété un câble. Elle n'aurait jamais réussi à expliquer les bleus que tu avais sur le corps alors elle t'a en quelques sortes kidnapper. Le lendemain, lorsque la police est arrivé chez toi, elle savait que personne n'avait retrouvé mon corps mais elle t'a caché ça. Depuis maintenant dix ans, elle essaye de mettre la main sur moi mais elle n'y parvient jamais. Je connais ses points faibles et c'est avec ça que je compte me venger. Elle vole de l'argent aux clients de l'entreprise, elle menace tout le monde autour d'elle, elle se venge sur ma famille... Et je t'en fais la promesse qu'elle finira par payer ! Quand elle a su que t'étais partie en Finlande avec les Gunnarsen, elle avait voulu te suivre mais je l'es empêché. Elle ne c'est pas marier avec Mario par amour, elle l'a épouser parce qu'elle savait que je l'aimais plus que tout. Elle voulait me faire souffrir pour que je revienne et qu'elle me tue, une bonne fois pour toute. Mais ce mariage ne m'a fait ni chaud, ni froid. J'ai eu de la peine pour Mario, rien de plus. Mais je pense que ça tu le savais déjà. Tu dois penser que je suis ta mère et que je me fais passer par ton père... Mais c'est faux. Le cercueil à été enterré vide. Quand tu allais là-bas, au cimetière, pour me parler, j'étais caché derrière la petite maison comme tu l'appelais. Cette petite maison dont tu avais si peur de t'approcher parce que tu avais peur que la personne qui était enterrée à l'intérieur sorte. J'étais là, je t'entendais. Tu ne t'es jamais douté de rien ? Le jour de l'enterrement, tu n'as pas pu voir mon corps. C'était parce qu'il était vide. Mais ta mère ne te l'a jamais dit. Mais parlons de ta sœur. Elle s'appelle Loren. Oui, la fille qui est amoureuse de ton petit ami est ta sœur. Cette fille est aussi froide que ta mère. Tu l'avais vu, ce soir-là, en compagnie de Jackson avant qu'Alex ne te parle. Tu avais dû t'en douter. Et Léna n'est pas revenue parce qu'elle en avait envie. Non, c'est ta mère qui l'a fait venir. Elle est obsédée par l'envie de te faire souffrir. Et tu sais pourquoi ? Parce que lorsque tu es née, je n'ai eu d'yeux que pour toi. Elle se supporte pas d'être rejetée. Sa mère l'a fait toute ça vie, pensant que ça le ferait grandir. Elle est folle. Elle devrait être internée dans un asile pour fou et pas à tes côtés ! Elle savait que je sortais avec un ami d'enfance et elle en a profité pour te frapper. Quelle pute ! Je n'aurais jamais dû te laisser ! J'ai reversé cet homme pour te protéger. Je savais que tu allais aller là-bas. Je t'ai suivi à toi et tes amis. Jack m'en avait informé. Je suis cette personne importante. Il savait tout mais il n'avait pas le droit de t'en parler. Ne sois pas fâchée avec lui. Raphaël a été mit au courant peu de temps avant et ta psychologue aussi. J'ai essayé de contacter Anne et Erik mais ta mère m'en empêchais. Dis-leur la vérité si tu en as besoin. Mais ne dis rien à ta mère ! Explique tout à Mario. Il essayait de t'aider alors explique-lui. Fait ce qui te semble le mieux. Tu es maître de ta vie. Tu es la seule à pouvoir décider ce que tu veux faire. Sache que je suis fier de toi, de ce que tu as accompli, de ce que tu es devenue, de tout. Tu as toujours été forte. Ne baisse pas les bras ! Je t'en supplie. Bats-toi même si tu ne pense pas en être capable. Loren est au courant, maintenant. Et Jackson aussi. Il ne savait pas ce que ta mère avait fait. Il est prêt à tout pour t'aider. Il m'en a donné sa parole. Ton grand-père aussi. Je suis là, Claudia. J'ai toujours été là. Et je le serais toujours.

Je t'aime, ma puce.

Pour éviter d'attirer l'attention de ta mère, appelle-moi avec ce numéro mais que en cas d'urgence. **************.

N'oublie pas, je suis toujours là.

Papa. »

Les larmes coulaient sur mes joues. J'étais dans l'incapacité de bouger. J'étais paralysée. Je tremblais.

??: "Mon ange ?"

Je releva la tête vers Tinus.

Martinus: "Claudia, qu'est-ce qui ce passe ?"

Moi: "Elle... Mon père..."

Il accouru vers moi et me serra dans ses bras.

Moi: "Il est vivant. Mon père est vivant."

Martinus: "Comment ça ?"

Moi: "J'avais toujours eu l'impression d'être suivie. C'était lui. Il n'est pas mort le jour de l'accident."

Il me caressa le dos de haut en bas.

Moi: "Elle a tué ma grand-mère..."

Martinus: "Chut... Je suis là."

Il me serra encore plus contre lui.

Moi: "Loren... Elle... Elle est ma sœur."

Martinus: "Quoi ?"

Il se détacha pour pouvoir me regarder dans les yeux.

Moi: "Elle est ma sœur. Elle est la fille à Jackson."

Je lui tendis la lettre qu'il prit. Il l'a lu.

Martinus: "Comment..."

J'essuia les dernières larmes.

Martinus: "Je suis désolé. J'aime pas Léna. Je sais pas ce qui m'a prit pour réagir ainsi. Je m'en veux, Claudia. Plus que tout. Lorsque je t'ai vu dans la salle de bain, je me suis dis « tout sauf elle ». J'ai eu si peur de te perdre. Ou même que tu m'en veilles."

Moi: "Jamais je t'en voudrais."

Martinus: "Même. Je suis désolé."

Moi: "Tu n'as pas à l'être. Ma réaction a était un peu stupide."

Je l'attira à moi puis l'embrassa délicatement.

Moi: "Je t'aime."

Martinus: "Je t'aime aussi, mon ange. Plus que tout au monde."

Je l'embrassa puis posa mon front contre le sien.

Moi: "J'ai entendu ce que tu me disais. Et je dois avouer que l'idée de me demander en mariage sur cette fameuse coline, n'est pas une mauvaise idée."

Il rigola.

Martinus: "Je t'emmènerai là-bas."

Moi: "J'éspére bien."

Martinus: "Je tiendrai cette promesse."

Moi: "Tu as intérêt à la tenir !"

Il embrassa le bout de mon nez.

Martinus: "J'y compte bien."

**

Mme. Waston: "Trente-cinq kilos !! Wouah ! C'est toujours insuffisant mais c'est déjà un début. Félicitations."

Je me jeta au cou de Tinus, sourire aux lèvres.

Ma psychologue ainsi que mon médecin avaient préféré que je reste un jour de plus. Aujourd'hui, je passais tout un tas d'examens.

Je n'ai jamais été aussi heureuse. Savoir que mon père est vivant, avoir mis les choses au clair avec Martinus, savoir que je pouvais compter sur pleins de personnes... Tout ça m'aidait beaucoup.

Mme. Waston: "Elle n'a plus vomi depuis la dernière fois ?"

Martinus: "Pas que je sache."

Mme. Waston: "Claudia ?"

Je réfléchis.

Moi: "Ça fait quelques temps que je n'ai rien fait. La dernière coupure remonte à quelques jours avant le mariage de la mère."

Mme. Waston: "C'est en partie grâce à toi, Martinus. Si tu n'étais pas entré dans sa vie, qui sait ce qu'il se serait passé."

Martinus: "Je compte pas la lâcher."

Moi: "J'éspére bien !!"

Il me prit à nouveau dans ses bras.

Mme. Waston: "Vous êtes mignons."

Martinus/Moi: "Merci."

Mme. Waston: "Je vais te faire une prise de sang et tu pourras partir. Passe seulement à la réception pour marquer un rendez-vous."

Moi: "D'accord."

Mme. Waston: "Couche-toi sur le lit, je reviens."

Je me coucha sur le lit, attendant qu'elle revienne.

Je souffla un bon coup.

Martinus: "Peur des piqûres ?"

Moi: "Plus que tu ne l'imagine."

Il rigola avant de retrouver son sérieux.

Martinus: "Jack et Raphaël m'ont expliqué ce qui c'était passé."

Je me mordis la lèvre nerveusement.

Martinus: "C'était très imprudent."

Moi: "Mais ça vallait la peine."

La porte s'ouvrit.

Mme. Waston: "Prête ?"

Moi: "À me faire piquer ? Non."

Elle rigola.

Martinus me prit la main et la serra fort.

Elle nettoya ma peau. Lorsque le désinfectant entra en contact avec certaines de mes coupures, je grimaça.

Mme. Waston: "Tu vas ressentir des picotements. Mais ça va passer. Tu désinfectais les coupures ?"

Moi: "Non..."

Mme. Waston: "Claudia ! Elles auraient pu s'infecter !"

Moi: "Je sais..."

Mme. Waston: "Je vais te désinfecter tous ça."

Vingt minutes après, j'étais dehors.

Moi: "Il fait beau, aujourd'hui."

Martinus: "Ouais."

??: "Claudia !!"

Je n'eus à peine de me retourner qu'un groupe de personnes se jeta sur moi.

Ariel: "Tu m'as fait une de ses peurs !"

Joey: "Ne refais plus jamais ça !"

Lukas: "J'ai failli faire une crise cardiaque !"

Mike: "Mais qu'es-ce qui t'es passé par la tête ?"

Moi: "D'accord mais là, j'étouffe !!"

Ils rigolèrent puis se détachèrent.

Marcus: "Si tu ne venais pas de sortir de l'hôpital, je t'aurais frappé !"

Martinus: "Marcus !"

Il reserra sa prise sur ma main.

Marcus: "Je rigole !!"

??: "Claudia ?"

Je me retourna. Loren était là, les yeux rouges, les cheveux en bataille...

Moi: "Loren..."

Elle se précipita vers moi et me serra dans ses bras.

J'hésita un moment puis la serra dans mes bras.

Loren: "Je suis désolée pour tout ce que je t'ai dit. Je ne savais pas."

Moi: "Ne t'en fait pas. Le plus important c'est que nous savons la vérité."

Loren: "Je sais tout et je vais t'aider. Elle n'a jamais été ma mère."

Moi: "Elle n'a jamais été là mienne, non plus."

Elle me serra encore plus fort. Je parcourus le parking du regard avant de croiser un regard aussi vert que le mien.

L'homme présent dans la voiture me sourit et je fis de même.

Papa.

Ariel: "Il se passe quoi ?"

Joey: "J'aimerais bien le savoir aussi."

Martinus: "Elles sont sœurs."

Ariel/Lukas/Mike/Joey/Marcus: "QUOI ?"

Je me détacha de Loren puis fis face au groupe.

Marcus: "Vous..."

Lukas: "Êtes..."

Ariel: "Sœurs ?"

Loren/Moi: "Oui."

Ils étaient bouche bée. Sauf Tinus qui se plaça à mes côtés et qui me pris la main.

Loren: "On a la même... Mère."

Moi: "Son père est mon oncle."

Loren: "Sa mère a couché avec le frère à son père."

Mike: "Non ?"

Moi: "Si."

Lukas: "Oh la..."

Loren/Moi: "Pute ! Je te l'accorde."

Mon téléphone sonna mais je ne décrocha pas.

Moi: "Et si on allait faire coucou à maman ?"

Loren: "On y va."

Moi: "On se voit après ?"

Lukas: "On sort tous !! Et Loren, tu viens aussi !"

Loren: "Cool ! On y va ?"

Moi: "On y va."

J'embrassa Tinus puis quitta le groupe avec ma sœur.

Bras dessus, bras dessous nous traversâmes la route.

Loren: "Tu as remarqué que ton père était là-bas ?"

Moi: "Oui."

Loren: "Je suis vraiment désolée pour tout."

Moi: "Ne t'en fait pas. C'est du passé."

Loren: "J'ai jamais pensé avoir une sœur."

Moi: "Moi non plus."

Loren: "Je suis contente que ce soit toi ma sœur."

Moi: "Ah bon ?"

Loren: "Oui. Même si je ne te l'ai jamais dit, j'étais jalouse de toi. T'avais Martinus pour toi, t'es belle... J'étais jalouse."

Moi: "Fallait pas. T'as encore plus belle que moi."

Loren: "Je tiens à te préciser que je n'aime plus Martinus. J'aime quelqu'un d'autre."

Moi: "Joey par exemple ?"

Elle rougit puis baissa le regard.

Loren: "Oui. Comment tu sais ?"

Moi: "Ça se voit à des kilomètres à la ronde que vous vous aimez !!"

Loren: "Exagère pas."

Moi: "Non, non, je t'assure."

Elle rigola et on finit par rigoler ensemble.

Une fois devant la maison, nous nous regardâmes un moment puis entrâmes.

Ma mère se leva dès le moment où elle me vit mais se figea lorsqu'elle aperçut Loren.

Loren/Moi: "Bonjour maman."

**

Qu'est-ce que vous pensez de la tournure que prend l'histoire ?

♥️♥️

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